J'ai peur.
Publié : lun. mai 21, 2012 5:59 pm
L'amour et la peur ne font pas bon ménage. C'est une association qui enrhume une histoire. Qui peut même la tuer. Et parfois, dans l'oeuf.
Toujours eu un problème avec la confiance, moi. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais accordé à qui que ce soit une confiance absolue. Je me souviens de la première fois que l'on m'a demandé de justifier ce "dernier pourcent" de confiance impossible à acquérir. J'avais flegmatiquement répondu qu'il s'appelait Vigilance. Mais depuis un temps, c'est un peu différent. Ce n'est même plus de la méfiance : j'ai carrément peur. Effrayée par l'amour et les femmes, j'ai l'air d'une guerrière qui tremble dans son armure.
Je les aime ardemment. Et, vraiment, les histoires d'une nuit ne me posent pas problème. Mais une fois que l'amour pointe le bout de son nez, je frémis et perds tout mon sang froid. Toute mon organisation. Et ce, même si je rêve d'une histoire belle, passionnée et, à la fois, tranquille, où je pourrais me laisser aller sans crainte et offrir tout ce que je peux donner, en sachant que la réciprocité existe... J'ai peur.
De ce fait, j'esquive. Ou pousse la fille dans les bras d'une autre. D'une amie. Je m'efforce à avoir des propos tranchés puis me laisse avoir par mon inconscient quand je réfléchis moins (du style, quand je suis presque endormie et que je dis "bonne nuit, mon coeur" avant de réaliser brutalement ce que je viens de dire et d'être toute crispée parce que l'autre "Ooh, c'est trop mignon" et moi qui me vois très mal dire "Non, non, non, oublie ça!")... Bref, je prend mes jambes à mon cou parce que je sais que ce dans quoi je m'embarque... peut m'éventrer.
Je sers les dents, un oeil fermé...
Je crois que ma dernière histoire a fait des ravages, même si en surface, j'ai disons... "gérer". La fille, je l'ai déjà oubliée, ma fierté et ma logique ayant fait le travail de l'évacuer de mes pensées. Mais je ne me suis plus prise de claque pareille depuis mes 16 ans. Et je soupçonne toujours derrière une approche, un intérêt quelconque pas "purement amoureux". Je suis devenue farouche. Un animal inquiet. Ne se laissant pas facilement approcher. Et j'ai aussi peur de cette attitude... Car quelque part... c'est de l'auto-sabotage.
Je le réalise, c'est déjà bien. Mais je n'arrive pas à avoir moins peur. D'un côté, je rêve de La femme, et de l'autre, je me dis que si elle venait, il lui faudrait bien de la patience et de la détermination pour m'apprivoiser. Me rassurer. Comme toujours, j'arriverais en mode "Heheyyy-Ouhouhouh-je-gère-ma-mère" et en moi ça sera "Tu vas te faire défoncer ta race, sale folle !! Qu'est-ce que tu fais, là ?!"
...Oui, j'ai peur. Et je ne sais pas vraiment comment avoir moins peur...
Qu'en pensez-vous ?
Toujours eu un problème avec la confiance, moi. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais accordé à qui que ce soit une confiance absolue. Je me souviens de la première fois que l'on m'a demandé de justifier ce "dernier pourcent" de confiance impossible à acquérir. J'avais flegmatiquement répondu qu'il s'appelait Vigilance. Mais depuis un temps, c'est un peu différent. Ce n'est même plus de la méfiance : j'ai carrément peur. Effrayée par l'amour et les femmes, j'ai l'air d'une guerrière qui tremble dans son armure.
Je les aime ardemment. Et, vraiment, les histoires d'une nuit ne me posent pas problème. Mais une fois que l'amour pointe le bout de son nez, je frémis et perds tout mon sang froid. Toute mon organisation. Et ce, même si je rêve d'une histoire belle, passionnée et, à la fois, tranquille, où je pourrais me laisser aller sans crainte et offrir tout ce que je peux donner, en sachant que la réciprocité existe... J'ai peur.
De ce fait, j'esquive. Ou pousse la fille dans les bras d'une autre. D'une amie. Je m'efforce à avoir des propos tranchés puis me laisse avoir par mon inconscient quand je réfléchis moins (du style, quand je suis presque endormie et que je dis "bonne nuit, mon coeur" avant de réaliser brutalement ce que je viens de dire et d'être toute crispée parce que l'autre "Ooh, c'est trop mignon" et moi qui me vois très mal dire "Non, non, non, oublie ça!")... Bref, je prend mes jambes à mon cou parce que je sais que ce dans quoi je m'embarque... peut m'éventrer.
Je sers les dents, un oeil fermé...
Je crois que ma dernière histoire a fait des ravages, même si en surface, j'ai disons... "gérer". La fille, je l'ai déjà oubliée, ma fierté et ma logique ayant fait le travail de l'évacuer de mes pensées. Mais je ne me suis plus prise de claque pareille depuis mes 16 ans. Et je soupçonne toujours derrière une approche, un intérêt quelconque pas "purement amoureux". Je suis devenue farouche. Un animal inquiet. Ne se laissant pas facilement approcher. Et j'ai aussi peur de cette attitude... Car quelque part... c'est de l'auto-sabotage.
Je le réalise, c'est déjà bien. Mais je n'arrive pas à avoir moins peur. D'un côté, je rêve de La femme, et de l'autre, je me dis que si elle venait, il lui faudrait bien de la patience et de la détermination pour m'apprivoiser. Me rassurer. Comme toujours, j'arriverais en mode "Heheyyy-Ouhouhouh-je-gère-ma-mère" et en moi ça sera "Tu vas te faire défoncer ta race, sale folle !! Qu'est-ce que tu fais, là ?!"
...Oui, j'ai peur. Et je ne sais pas vraiment comment avoir moins peur...
Qu'en pensez-vous ?