Le poids du mot "couple"
Le poids du mot "couple"
C'est suite au différentes situations d'amis et propos tenus par eux et sur le forum que je décide d'ouvrir ce topique.
Car je prend conscience actuellement de la différence d'importance que je peux accorder au fait d'être... en couple.
Je suis actuellement célibataire. Avant ça j'ai eu peu de relations de couple, quatre au totale, dont on ne peux considérer de concrètes que deux (mes deux première ayant étaient rendue totalement superficiel par le peu d’investissement de mes ex). Mais une chose en résulte, je me suis toujours éperdument donnée dans chacune d'elle. Aujourd'hui je me rend compte justement que c'était peut-être un peu trop, et que j'ai besoin de faire mes expérience avant de recommencer une relation.
Mais voilà. Souvent j'entend dire que des gens sont en couple "comme ça", qu'ils ne s'aiment pas, ou ne se projette pas. Et ça je ne comprend pas. Pourquoi s'imposer toutes ses contraintes que comporte un couple pour des choses qu'ils considèrent comme tellement futile ? Pour moi le couple est quelque chose de réellement important, un réel engagement, et je ne saurais être en couple de manière futile. Est-ce un mal, une manière de prendre trop au sérieux les choses ?
Paradoxalement si j'accorde autant d'importance au couple, je n'arrive pas en même temps à croire aux couple éternel. C'est pour moi un idéal, mais plus comme une utopie.
Ma mère c'est mise en couple avec mon père à 17 ans. J'en ai 18. Je ne peux juste plus voir le couple comme quelque chose de futile. Même si je ne l'ai jamais vu comme tel, c'est encore pire aujourd'hui. Pour moi, le jour où je serais de nouveau en couple, ce sera pour parler appart et bébé. Ma mère m'ayant eu à 21 ans, c'est quelque chose qui me semble du présent, que je ne peux pas voir comme un avenir trop lointain. Je sais que je n'aurais pas forcément le même parcours que ma mère, et ne le recherche pas. Mais je ne peux m'empêcher au fond de moi, de me dire que si ça lui est arrivé ça peut m'arriver aussi. Alors je préfère prendre les choses avec sérieux. D'ailleurs même avant de réaliser ça je l'ai toujours fait.
Du coup je ne comprends pas. Pourquoi s'engager dans un couple quand on peut et veux juste profiter de la vie, plaisir charnel et affectif mais sans engagement ? C'est ce que j'ai décidé, et ce qui s'offre à moi, de vivre. Mais du coup je m'interroge sur ma vision de voir le couple, qu'en pensez-vous ?
Car je prend conscience actuellement de la différence d'importance que je peux accorder au fait d'être... en couple.
Je suis actuellement célibataire. Avant ça j'ai eu peu de relations de couple, quatre au totale, dont on ne peux considérer de concrètes que deux (mes deux première ayant étaient rendue totalement superficiel par le peu d’investissement de mes ex). Mais une chose en résulte, je me suis toujours éperdument donnée dans chacune d'elle. Aujourd'hui je me rend compte justement que c'était peut-être un peu trop, et que j'ai besoin de faire mes expérience avant de recommencer une relation.
Mais voilà. Souvent j'entend dire que des gens sont en couple "comme ça", qu'ils ne s'aiment pas, ou ne se projette pas. Et ça je ne comprend pas. Pourquoi s'imposer toutes ses contraintes que comporte un couple pour des choses qu'ils considèrent comme tellement futile ? Pour moi le couple est quelque chose de réellement important, un réel engagement, et je ne saurais être en couple de manière futile. Est-ce un mal, une manière de prendre trop au sérieux les choses ?
Paradoxalement si j'accorde autant d'importance au couple, je n'arrive pas en même temps à croire aux couple éternel. C'est pour moi un idéal, mais plus comme une utopie.
Ma mère c'est mise en couple avec mon père à 17 ans. J'en ai 18. Je ne peux juste plus voir le couple comme quelque chose de futile. Même si je ne l'ai jamais vu comme tel, c'est encore pire aujourd'hui. Pour moi, le jour où je serais de nouveau en couple, ce sera pour parler appart et bébé. Ma mère m'ayant eu à 21 ans, c'est quelque chose qui me semble du présent, que je ne peux pas voir comme un avenir trop lointain. Je sais que je n'aurais pas forcément le même parcours que ma mère, et ne le recherche pas. Mais je ne peux m'empêcher au fond de moi, de me dire que si ça lui est arrivé ça peut m'arriver aussi. Alors je préfère prendre les choses avec sérieux. D'ailleurs même avant de réaliser ça je l'ai toujours fait.
Du coup je ne comprends pas. Pourquoi s'engager dans un couple quand on peut et veux juste profiter de la vie, plaisir charnel et affectif mais sans engagement ? C'est ce que j'ai décidé, et ce qui s'offre à moi, de vivre. Mais du coup je m'interroge sur ma vision de voir le couple, qu'en pensez-vous ?
Re: Le poids du mot "couple"
Bonjour,
Moi je pense qu'être en couple demande de l'engagement oui, mais lequel?
Un couple c'est une relation entre deux personnes qui ont fait du chemin chacun de leur coté avant d'etre deux. Un couple c'est peut être aussi plus qu'un plan cul régulier, mais aussi un couple c'est une projection de ce qu'on idéalise, de ce qu'on a besoin de vivre pour sois, un projection de nos rêves mais aussi des choses les moins bonnes.
Car on est tous effrayés par les éventuelles relations qu'on eu nos proches qu'on ne voudrait pas avoir et ca genere parfois aussi des peurs.
Y'a pas longtemps j'ai un peu désidéalisé le couple et ça m'a fait du bien, en ayant eu mal un bon coup. J'ai eu tendance à vouloir m'investir beaucoup dans mon couple de façon immédiate mais qu'en était il de mon respect envers l'autre et de sa vision du couple? En se disant qu'on va faire telle ou telle chose et qu'on veut telle ou telle chose de la part d'autrui on le faconne un peu trop a ce qu'on voudrait qu'il/ elle soit et on peut aussi faire peur a l'autre qui malgré des sentiments veut prendre son temps. Un couple c'est beaucoup d'engagements mais ca se construit aussi par pallier.J'ai un peu de mal par exemple avec les sites de rencontres ou tu peux choisir les traits de l'autres dans son job, ses habitudes ou son physiques. Aimer l'autre c'est déjà se laisser aussi un peu bousculer par lui. Une relation sers d'ailleurs avant tout a mieux nous connaitre nous meme au travers de l'autre et s'engager à etre telle ou telle personne en couple s'est peut etre aussi parfois s'eloigner de sois. Chaque couple à de mon point de vue ses regles (sexuelles, amoureuses, ses habitudes) et evoluer en couple c'est trouver l'equilibre d'etre sois avec l'autre qui peut l'etre. Etre en couple c'est aussi vivre en harmonie avec son propre chemin de vie et je pense qu'il est possible de vouloir des choses une partie de sa vie qu'on realise ne plus vouloir plus tard selon notre vision qui evolue avec la vie.
Donc oui engage toi, aussi apprend a te connaitre toi meme et a connaitre l'autre que tu choisis pour t'accompagner un bout de chemin. Mais dis toi que se connaitre sois meme prend du temps et se fais parfois avec des erreurs pour toi ou autrui, a toi de te readapter et d'evoluer. Ne te bloque pas a un si jeune age a vouloir deja trop vite tracer ta vie sans meme etre avec quelqu'un, laisse un peu les choses venir et ce sera mieux. Trouve un juste équilibre.
Voila mon avis.
Moi je pense qu'être en couple demande de l'engagement oui, mais lequel?
Un couple c'est une relation entre deux personnes qui ont fait du chemin chacun de leur coté avant d'etre deux. Un couple c'est peut être aussi plus qu'un plan cul régulier, mais aussi un couple c'est une projection de ce qu'on idéalise, de ce qu'on a besoin de vivre pour sois, un projection de nos rêves mais aussi des choses les moins bonnes.
Car on est tous effrayés par les éventuelles relations qu'on eu nos proches qu'on ne voudrait pas avoir et ca genere parfois aussi des peurs.
Y'a pas longtemps j'ai un peu désidéalisé le couple et ça m'a fait du bien, en ayant eu mal un bon coup. J'ai eu tendance à vouloir m'investir beaucoup dans mon couple de façon immédiate mais qu'en était il de mon respect envers l'autre et de sa vision du couple? En se disant qu'on va faire telle ou telle chose et qu'on veut telle ou telle chose de la part d'autrui on le faconne un peu trop a ce qu'on voudrait qu'il/ elle soit et on peut aussi faire peur a l'autre qui malgré des sentiments veut prendre son temps. Un couple c'est beaucoup d'engagements mais ca se construit aussi par pallier.J'ai un peu de mal par exemple avec les sites de rencontres ou tu peux choisir les traits de l'autres dans son job, ses habitudes ou son physiques. Aimer l'autre c'est déjà se laisser aussi un peu bousculer par lui. Une relation sers d'ailleurs avant tout a mieux nous connaitre nous meme au travers de l'autre et s'engager à etre telle ou telle personne en couple s'est peut etre aussi parfois s'eloigner de sois. Chaque couple à de mon point de vue ses regles (sexuelles, amoureuses, ses habitudes) et evoluer en couple c'est trouver l'equilibre d'etre sois avec l'autre qui peut l'etre. Etre en couple c'est aussi vivre en harmonie avec son propre chemin de vie et je pense qu'il est possible de vouloir des choses une partie de sa vie qu'on realise ne plus vouloir plus tard selon notre vision qui evolue avec la vie.
Donc oui engage toi, aussi apprend a te connaitre toi meme et a connaitre l'autre que tu choisis pour t'accompagner un bout de chemin. Mais dis toi que se connaitre sois meme prend du temps et se fais parfois avec des erreurs pour toi ou autrui, a toi de te readapter et d'evoluer. Ne te bloque pas a un si jeune age a vouloir deja trop vite tracer ta vie sans meme etre avec quelqu'un, laisse un peu les choses venir et ce sera mieux. Trouve un juste équilibre.
Voila mon avis.
Re: Le poids du mot "couple"
C'est assez complexe ce que tu demandes parce que ça demande un peu de trouver une définition du couple, quelque chose qui serait universel et qui conviendrait à tout le monde. Or, chacun a sa façon de voir le couple. Il y aura des couples exclusifs, des couples libres,... Il y a plein d'exemple sur le forum quand on parcoure les sujets : certains n'aiment pas que leur moitié aillent sur des sites persos, d'autres s'en fichent, certains acceptent des flirts, pas d'autres, certains vivent ensemble, d'autres se voient un week-end par mois...
A un moment tu dis que pour toi la prochaine fois que tu seras en couple ce sera "appart et bébé" mais il ne faut pas oublier qu'un couple ce n'est pas une entité abstraite qui engendre certains engagements. C'est d'abord deux personnes, qui tiennent plus ou moins à l'autre, et qui veulent construire quelque chose ensemble.
Mais est-ce que ce quelque chose doit forcément être ce que le commun des mortels construit, autrement dit un bébé ?
J'ai 21 ans, à mon âge, ma grand mère s'était mariée, avait un enfant de deux ans (ma mère) et était divorcée.
Ma mère, à mon âge, était enceinte de moi, et allait bientôt se séparer de mon père.
Moi, je connais ma copine depuis quasiment 10 ans, on s'est mise ensemble depuis quelques années, on s'aime, on a toutes les deux deux passions qu'on partage l'une avec l'autre, mais pourtant nos projets pour le futur c'est juste... Continuer à vivre comme on vit, c'est à dire continuer à partager nos passions. On ne veut pas de bébé, on ne vit même pas encore ensemble. Alors, est-ce qu'on est "moins" en couple que ne l'étaient ma mère et ma grand mère à mon âge ? Elles ont fait le coup de l'appart et du bébé, et pourtant ma relation est beaucoup plus stable que la leur. C'est pour ça que je te dis qu'il y a plusieurs façons de voir le couple et que le seul dénominateur commun qu'on puisse donner à tous les couples, c'est juste qu'il est composé de deux personnes.
Ensuite il faut prendre en considération la personne du couple. Mais comme pour toi, cette future personne n'a encore ni nom ni visage, tu te poses des questions auxquelles tu ne peux forcément pas répondre. Peut-être que demain tu vas rencontrer quelqu'un que tu finiras par aimer, avec qui tu partageras des passions et avec qui tu voudras aller plus loin, mais peut-être ne voudras-tu pas construire avec elle ce que tu appelles "appart et bébé", pas parce que tu ne l'aimeras pas assez, mais juste parce qu'avec cette personne, tu voudras autre chose.
Et je pense aussi qu'il ne faut pas dissocier "profiter de la vie" et "être en couple". Bien sûr être en couple ça fait faire des concessions, mais perso je ne profite jamais autant de la vie que quand je suis avec ma copine
Bien plus que quand je sortais en soirée et que je flirtais plus ou moins. Chacun son truc bien sûr, mais j'ai passé beaucoup plus de moments inoubliables en tête à tête avec elle qu'en allant m'amuser avec des tas de gens et en rencontrant de nouvelles personnes.
Et je voudrais aussi rebondir sur cette phrase :
Mais après je conçois très bien qu'en ce moment tu puisses ne pas avoir envie de t'engager, et je ne te pousse pas du tout à t'engager si tu n'en as pas envie
Ce que je veux plutôt dire c'est que tes considérations ne doivent pas te faire passer à côté de quelque chose, juste parce que tu t'es dis "je décide de profiter de la vie" 
A un moment tu dis que pour toi la prochaine fois que tu seras en couple ce sera "appart et bébé" mais il ne faut pas oublier qu'un couple ce n'est pas une entité abstraite qui engendre certains engagements. C'est d'abord deux personnes, qui tiennent plus ou moins à l'autre, et qui veulent construire quelque chose ensemble.
Mais est-ce que ce quelque chose doit forcément être ce que le commun des mortels construit, autrement dit un bébé ?
J'ai 21 ans, à mon âge, ma grand mère s'était mariée, avait un enfant de deux ans (ma mère) et était divorcée.
Ma mère, à mon âge, était enceinte de moi, et allait bientôt se séparer de mon père.
Moi, je connais ma copine depuis quasiment 10 ans, on s'est mise ensemble depuis quelques années, on s'aime, on a toutes les deux deux passions qu'on partage l'une avec l'autre, mais pourtant nos projets pour le futur c'est juste... Continuer à vivre comme on vit, c'est à dire continuer à partager nos passions. On ne veut pas de bébé, on ne vit même pas encore ensemble. Alors, est-ce qu'on est "moins" en couple que ne l'étaient ma mère et ma grand mère à mon âge ? Elles ont fait le coup de l'appart et du bébé, et pourtant ma relation est beaucoup plus stable que la leur. C'est pour ça que je te dis qu'il y a plusieurs façons de voir le couple et que le seul dénominateur commun qu'on puisse donner à tous les couples, c'est juste qu'il est composé de deux personnes.
Ensuite il faut prendre en considération la personne du couple. Mais comme pour toi, cette future personne n'a encore ni nom ni visage, tu te poses des questions auxquelles tu ne peux forcément pas répondre. Peut-être que demain tu vas rencontrer quelqu'un que tu finiras par aimer, avec qui tu partageras des passions et avec qui tu voudras aller plus loin, mais peut-être ne voudras-tu pas construire avec elle ce que tu appelles "appart et bébé", pas parce que tu ne l'aimeras pas assez, mais juste parce qu'avec cette personne, tu voudras autre chose.
Et je pense aussi qu'il ne faut pas dissocier "profiter de la vie" et "être en couple". Bien sûr être en couple ça fait faire des concessions, mais perso je ne profite jamais autant de la vie que quand je suis avec ma copine

Et je voudrais aussi rebondir sur cette phrase :
Il ne faut pas que ton passé t'empêche de te remettre en couple avec quelqu'un si tu en as envie pour le simple prétexte qu'il faut te faire des expériences, parce que quand on sort avec quelqu'un, on évolue aussi. Je ne suis pas du tout pareille aujourd'hui qu'au début de ma relation avec ma copine. Il n'y a pas forcément besoin de multiplier les expériences pour avoir de l'expérience, une seule personne (avec l'aide du Temps) peut nous faire grandir et évoluer.Aujourd'hui je me rend compte justement que c'était peut-être un peu trop, et que j'ai besoin de faire mes expérience avant de recommencer une relation.
Mais après je conçois très bien qu'en ce moment tu puisses ne pas avoir envie de t'engager, et je ne te pousse pas du tout à t'engager si tu n'en as pas envie


Re: Le poids du mot "couple"
Merci pour vos réponses, très constructives !
Néanmoins je crois que vous n'avez pas très bien saisies mes propos... Je ne suis pas dégoûté ou effrayé du fait d'être en couple. Loin de là. Je ne veux pas non plus me refuser à l'être.
Enfin, je ne veux pas l'être de manière "futile". Oui c'est assez vague est présomptueux, comment pourrais-je savoir si ce couple serait futile si je n'essaye même pas de voir ce qu'il peut m'apporter ?
Mais en réalité, je ne veux juste plus m'investir trop facilement dans quelque chose, ni prendre le risque d'être dépendante affective, ou devoir faire des sacrifices et passer peut-être à côté de certaines choses ou certaines personnes, juste pour le fait d'être en couple. J'entend par là que si pour moi le couple est quelque chose de merveilleux, c'est aussi surtout quelque chose de tellement important et lourd que je ne veux plus m'y engager à la légère.
Je n'idéalise pas le couple, ni ne le voit de manière négative. Je pense juste que pour en valoir la peine il faut que ce soit avec une personne qui en val la peine.
Bref un peu confus tout ça, mais en réalité ma question principal était de savoir comment faisait certaines personnes pour se mettre en couple de manière irréfléchi, en les enchainant par exemple... Qu'elle est votre vision du couple en général ?
Néanmoins je crois que vous n'avez pas très bien saisies mes propos... Je ne suis pas dégoûté ou effrayé du fait d'être en couple. Loin de là. Je ne veux pas non plus me refuser à l'être.
Enfin, je ne veux pas l'être de manière "futile". Oui c'est assez vague est présomptueux, comment pourrais-je savoir si ce couple serait futile si je n'essaye même pas de voir ce qu'il peut m'apporter ?
Mais en réalité, je ne veux juste plus m'investir trop facilement dans quelque chose, ni prendre le risque d'être dépendante affective, ou devoir faire des sacrifices et passer peut-être à côté de certaines choses ou certaines personnes, juste pour le fait d'être en couple. J'entend par là que si pour moi le couple est quelque chose de merveilleux, c'est aussi surtout quelque chose de tellement important et lourd que je ne veux plus m'y engager à la légère.
Je n'idéalise pas le couple, ni ne le voit de manière négative. Je pense juste que pour en valoir la peine il faut que ce soit avec une personne qui en val la peine.
Sauf que je suis fatiguée de m'investir dans des relations qui au final foirent. Je préfère ne pas m'investir dans un couple en attendant de justement trouver une personne avec qui je suis sur que ce sera du "durable". Oui on ne peut pas prévoir à l'avance comment tournent les choses, mais on peut un minimum s'y attendre en prenant son temps, chose que je n'ai pas su faire par le passé. Les relations courte c'est pas mon truc, alors à quoi bon ?Kahlan a écrit :Donc oui engage toi, aussi apprend a te connaitre toi meme et a connaitre l'autre que tu choisis pour t'accompagner un bout de chemin. Mais dis toi que se connaitre sois meme prend du temps et se fais parfois avec des erreurs pour toi ou autrui, a toi de te readapter et d'evoluer. Ne te bloque pas a un si jeune age a vouloir deja trop vite tracer ta vie sans meme etre avec quelqu'un, laisse un peu les choses venir et ce sera mieux. Trouve un juste équilibre.
Bref un peu confus tout ça, mais en réalité ma question principal était de savoir comment faisait certaines personnes pour se mettre en couple de manière irréfléchi, en les enchainant par exemple... Qu'elle est votre vision du couple en général ?
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Re: Le poids du mot "couple"
Ce que tu es train de dire Yume, c'est que tu ne veux être "en couple", c'est-à-dire être dans une relation plus ou moins exclusive avec une personne, uniquement si tu sais que cela va durer. Durer, d'ailleurs, combien de temps ? Au bout de combien de temps estime-tu que cela n'aura pas "foiré", que cela aura valu le coup ? 3 mois, 6 mois, 1 ans, 3 ans ? Est-ce la longueur de la relation qui importe pour toi, ou bien ce qu'elle t'apporte en termes d'épanouissement, de sécurité, d'amour, de divertissement, de sexe ou que sais-je encore ? Une relation "durable" implique-t-elle forcément de l'épanouissement ? Je crois qu'une relation humaine ne pas peut pas se mesurer en termes de retour sur investissement. Ce n'est ni le temps ni l'énergie investis qui pourront garantir la réussite et la durabilité d'une relation. Ce qui m'interpelle dans ta vision du "couple", c'est que j'ai l'impression que tu vois cela comme quelque chose de très sérieux, de "lourd" comme tu dis. Peux-tu préciser ta pensée ? Est-ce lourd à porter, à assumer au quotidien, à faire fonctionner sur le long terme ?Yume a écrit :Sauf que je suis fatiguée de m'investir dans des relations qui au final foirent. Je préfère ne pas m'investir dans un couple en attendant de justement trouver une personne avec qui je suis sur que ce sera du "durable". Oui on ne peut pas prévoir à l'avance comment tournent les choses, mais on peut un minimum s'y attendre en prenant son temps, chose que je n'ai pas su faire par le passé. Les relations courte c'est pas mon truc, alors à quoi bon ?
Tout le monde n'a pas la même vision du couple. Question de personnalité, d'âge, d'histoire : certains trouvent leur compte dans des relations avec peu d'engagement et qui durent peu de temps. Mais je ne peux pas t'éclairer sur le sujet car je ne partage pas ce mode de fonctionnement.Yume a écrit :Bref un peu confus tout ça, mais en réalité ma question principal était de savoir comment faisait certaines personnes pour se mettre en couple de manière irréfléchi, en les enchainant par exemple...
Je n'aime pas trop le mot "couple", je n'aime pas considérer cela comme une entité. Pour moi, ce sont avant tout deux personnes (ou plus) qui ont envie, au même moment, de passer du temps ensemble, de se donner l'un-e à l'autre dans le respect, d'être dans une relation plus ou moins exclusive aux niveaux sexuel et sentimental. Comme cela repose sur de l'humain et donc du changeant, de l'imprévisible, je n'aime pas mesurer cela en termes de temps, de sexe, d'argent, de nombre de serments, etc. Par ailleurs, je ne vois pas le couple comme quelque chose de contraignant. Ce n'est ni un engagement lourd ni un contrat. Au contraire, dans l'idéal, c'est une relation qui rend l'existence plus facile à vivre. Alors oui, il arrive souvent qu'une relation se termine, et si elle s'achève c'est parce que les circonstances ont fait que les protagonistes n'étaient plus en mesure de poursuivre la relation pour x et y raisons. Ce n'est pas une marque d'échec ni de futilité. L'important, c'est que l'autre personne partage la même vision du "couple" (c'est-à-dire de l'exclusivité et de l'engagement), mais également les grandes valeurs, qui feront qu'on sera en phase avec la personne. Avec du respect et de l'honnêteté en toutes circonstances, mais ça c'est mon pré-requis perso.Yume a écrit :Qu'elle est votre vision du couple en général ?
Re: Le poids du mot "couple"
Je pense que j'ai eu des relations légères comme j'ai eu des relations profondes. Tout dépendait de mon état d'esprit mais quel que soit la relation que j'ai eu j'ai toujours eu le respect de l'autre et j'ai assumé. Moi ce qui est marrant c'est par contre que quand j'ai voulu une histoire qui devait aller par pallier sans prise de tête, le mec se foutait tout seul la pression. Quand j'ai voulu une relation purement amante, le mec se débinait. J'ai un peu chercher à changer d'objectif de relation à chaque rencontre en me disant j'essaye ça. Pourquoi pas voir ou ça mène. Et finalement j'ai rencontré ma copine et boum alors que je m'y attendais pas. Ça s'est fait sans le chercher, j'avais besoin d'amour, elle aussi, elle a pas du tout assumé tout de suite parce qu'elle niait sa part d'homosexualité et qu'elle avait un visa de 1 an qui allait se terminer et des études à finir dans son pays. Elle a voulu rompre elle a pas pu le faire. On est toute les deux très différentes cest une force comme une epreuve dans le couple moi je réfléchis beaucoup avant d'agir et au sens de mes actes et mots. Je pense toujours aux autres avant de faire quelque chose, elle elle est maladroite et fait un peu légèrement les choses mais est plus spontanée que moi. C'est chiant parce qu'il faut qu'elle apprenne à faire plus attention car elle m'a blessée à cause de ça et moi j'ai aussi à apprendre à être moins "parfaite", moins gentille et concon, à m'énerver et vivre plus spontanément mes émotions en les mentalisant moins. Bon je precise quand meme que cest sur mon rapport a lautre que je mentalise mais que sinon je sais aussi rire et faire la conne. On a de belles choses qui nous rattachent et qui nous fascine l'une l'autre, comme on a des épreuves qui nous éloigne et arrivent à effacer les belles choses des fois (surtout les périodes à distance). Des hauts et des bas mais on apprend et j'accepte d'être imparfaite comme j'accepte qu'elle le soit pas. Le bébé c'est pas pour maintenant et avant de la rencontrer j'en avait pas envie du tout, c'est que depuis quelque temps que j'ai envie de voir un petit bébé asiatique avec les joues toutes rondes et des petits yeux en 16/9ème. Je laisse un peu les choses venir. Si on se quittait demain j'aurai plus envie d'enfant c'est elle qui me donne envie de ça. Je pense qu'on vit nos relations selons ou on en est dans sa tête. Moi je sais que les relations purement sexuelles je m'en lasserai grave même avec un super coup. Quand j'ai rien a appendre de l'autre humainement et quand on apprivoise pas mon coeur je prend pas autant mon pied que quand on sait me faire me sentir heureuse et en sécurité et le désir est aussi un jeu d'esprit attirés l'un par l'autre pour moi. N'empêche que j'ai essayé de bousculer cette idée pour voir si je pouvais être heureuse quand j'étais célibataire. En me mettant avec quelqu'un j'ai pas à regretter d'avoir pas expérimenter ma vie du coup. Je sais que j'aime être en couple. J'ai pas été très épanouie par des "one night" qui assureront jamais autant que quelqu'un qui te connais et avec qui te te lâche. Et j'apprend rien sur moi. Dans mes relations d'avant, il me manquait toujours du romantisme, de la sensualité, de la tendresse, le sentiment d'apprendre de l'autre sur qui je suis profondément et a remettre en question mes idées reçues, moi j'aime beaucoup parler avec mon amour, y'a pleins de choses qui font que même si y'a des imperfections pesantes parfois je reste et je la patiente en réfléchissant. Je kiff être avec elle. Je kiff nos discussions, je la trouve magnifique, je la trouve touchante. Je comprend ses blessures et elle comprend les miennes. Elle est mon fantasme ambulant quand elle me cuisine des trucs de sa culture parfaitement bien presentés. J'aime la vie avec elle. Oui elle est moins mature que moi sur certains points et c'est dur parfois. Mais j'apprends à la laisser grandir et on apprend à mieux communiquer. C'est moi qui l'ai surprotégée au début et elle s'y est faite. Du coup elle m'a laissé assumer seule des trucs difficiles. On a toutes les deux à apprendre de ça. Ce qui fait qu'on est en couple au final. C'est qu'on s'y attendais pas de s'aimer et qu'on a laissé les choses se faire. Ce qui fait qu'on est en couple c'est qu'on est bien ensemble et mal séparées. Oui pour qu'on continue à être bien il fait qu'elle assume plus. Elle le fait maintenant. Ce qui fait qu'on est en couple c'est que malgré les imperfections on est dans l'idée de se comprendre, de se remettre en question, de se détacher des règles en créant les nôtres. On créée quand même un entité de couple de mon point de vue car chacune de notre côté on existe individuellement mais on crée un terrain d'entente ou on est conciliant pour se respecter, s'épanouir sans le détriment de l'autre. C'est un peu comme être chrétien pour sois et être laïc pour les autres pour coexister. On n'apprend à crée une extension de sois. Je suis qu'à 2 ans de couple j'ai encore beaucoup à apprendre et je suis pas sûre de passer ma vie avec elle. Peut être qu'un jour les désavantages de notre relation deviendront trop long en duree et trop grand pour y trouver l'epanouissement. Moi en tout cas je l'ai rencontrée sans la chercher. Et aussi je me suis laissée guidée par ce qui me rend heureuse. J'ai accepté d'apprendre, car je l'aime et suis attachée à elle encore. C'est ça qui nous maintient en couple. Cest reciproque. Pour le reste qui vivra verra
Dernière modification par Kahlan le sam. mars 23, 2013 4:09 am, modifié 2 fois.
Re: Le poids du mot "couple"
Désolée pour le double post je n'arrive pas à supprimer T.T
Peut être que su t'es pas prête à te réinvestir de la même manière qu'avant c'est qu'il faut changer ta manière de t'investir. Ou que tes ex étaient pas épanouissant(e)s aussi. Des fois les relations hyper relous, horrible au lit et pesante ça doit plutôt apprendre à se mettre avec quelqu'un qui rend heureuse en pensant à sois.
Faut faire la part des choses être avec quelqu'un qui est nul (et oui ta des gros nazes) ou être trop exigeant. Se forcer à être avec un(e) con(ne) par fidélité ou apprendre à s'aimer et se respecter d'abord sois.
Ça on peut pas savoir on sait rien des détails de tes relations d'avant. En tout cas même dans les relations nulles, courtes, longues et pesantes, etc y'a toujours à apprendre sur sois.
Te force pas à être parfaite en tout cas et le force pas l'autre a être à l'image de ce que tu veux qu'il /elle soit. Par contre ne t'oublie pas non plus. Si par exemple le couple libre ça te rend malheureuse et que quand tessaye tu peux pas ne te nie pas pour être avec quelqu'un. Aussi ya des couples qui après l'infidélité de l'autre deviennent libres et y trouvent de l'épanouissement et un renouveau dans leur couple. Cest à chacun de se connaître on est pas tous heureux pareil.
Y'a pas de règles. Y'a ce qui te rend heureuse toi et le bonheur de l'autre à être sois. Soit ça marche (un temps et apprend ou toute la vie et apprend) soit ça casse et apprend.
Peut être que su t'es pas prête à te réinvestir de la même manière qu'avant c'est qu'il faut changer ta manière de t'investir. Ou que tes ex étaient pas épanouissant(e)s aussi. Des fois les relations hyper relous, horrible au lit et pesante ça doit plutôt apprendre à se mettre avec quelqu'un qui rend heureuse en pensant à sois.
Faut faire la part des choses être avec quelqu'un qui est nul (et oui ta des gros nazes) ou être trop exigeant. Se forcer à être avec un(e) con(ne) par fidélité ou apprendre à s'aimer et se respecter d'abord sois.
Ça on peut pas savoir on sait rien des détails de tes relations d'avant. En tout cas même dans les relations nulles, courtes, longues et pesantes, etc y'a toujours à apprendre sur sois.
Te force pas à être parfaite en tout cas et le force pas l'autre a être à l'image de ce que tu veux qu'il /elle soit. Par contre ne t'oublie pas non plus. Si par exemple le couple libre ça te rend malheureuse et que quand tessaye tu peux pas ne te nie pas pour être avec quelqu'un. Aussi ya des couples qui après l'infidélité de l'autre deviennent libres et y trouvent de l'épanouissement et un renouveau dans leur couple. Cest à chacun de se connaître on est pas tous heureux pareil.
Y'a pas de règles. Y'a ce qui te rend heureuse toi et le bonheur de l'autre à être sois. Soit ça marche (un temps et apprend ou toute la vie et apprend) soit ça casse et apprend.
Re: Le poids du mot "couple"
Je ne sais pas si c'est réellement le couple en lui même que je trouve lourd, mais par le passé j'ai toujours eu des relations étouffantes, du fait que je sois à chaque fois dépendante affective. D'où le fait que je veuille profiter un peu de mon célibat avant de me réengager dans une relation où je sais d'avance que je vais devoir pas mal galérer poire gérer. de plus à me mettre trop vite en couple je me suis retrouvée dans une relation où au final je ne connaissais pas réellement la personne avec qui j'étais, ce qui a emmené très vite à une belle gamelle.
Je ne juge pas de si une relation est futile par rapport à sa "rentabilitée" mais par rapport au fait de si on est sur la même longueur d'onde, les mêmes attentes, sur la communication. Du coup je ne veux plus me mettre en couple "à la légère", je veux avant apprendre à bien connaître la personne pour être sur que ça marche.
Je sais que j'ai beaucoup de travail à effectuer sur moi même et c'est aussi pour ça que le couple me paraît impressionnant, car c'est énormément d'investissement affectif pour moi.
Et je sais bien que chaque relations quelle quelle soit, nous apprend toujours, mais je ne pense pas qu'il faille obligatoirement être en couple pour ça, justement je vie actuellement une relation qui m'apporte et m'apprend beaucoup, et pourtant il n'est pas question de couple.
Je ne juge pas de si une relation est futile par rapport à sa "rentabilitée" mais par rapport au fait de si on est sur la même longueur d'onde, les mêmes attentes, sur la communication. Du coup je ne veux plus me mettre en couple "à la légère", je veux avant apprendre à bien connaître la personne pour être sur que ça marche.
Je sais que j'ai beaucoup de travail à effectuer sur moi même et c'est aussi pour ça que le couple me paraît impressionnant, car c'est énormément d'investissement affectif pour moi.
Et je sais bien que chaque relations quelle quelle soit, nous apprend toujours, mais je ne pense pas qu'il faille obligatoirement être en couple pour ça, justement je vie actuellement une relation qui m'apporte et m'apprend beaucoup, et pourtant il n'est pas question de couple.
Re: Le poids du mot "couple"
suffisait de demander!Kahlan a écrit :Désolée pour le double post je n'arrive pas à supprimer T.T

Bon une intervention inutile juste pour dire que j'aime beaucoup ce que tu as écrit sur ton couple, c'est joliment écrit en plus.. J'ai assez cette vision de choses aussi!

Re: Le poids du mot "couple"
A mes yeux, le couple est l'entité formée par deux personnes qui s'engagent l'une envers l'autre, à plus ou moins long terme, et conjointement dans la formation d'un foyer (à mon sens, foyer c'est pas forcément famille) pour une durée la plus durablement optimale.
On dirait une définition de bouquin d'économie, c'est froid
A cet égard, je distingue le couple : de la relation extra-conjugale, des relations à plus de deux, du plan cul, du plan cul durable, de la relation à distance, du flirt.... de tout le reste quoi. C'est une définition assez restrictive aussi. Je pense à la relation que tu décris dans ton autre post : pour certains, c'est une relation de couple : vous êtes deux personnes consentantes qui entretiennent un lien mutuel de désir et d'affection.
Pour moi, ce n'est pas le cas.
Au sujet des mises en couple de manière "irréfléchie" :
J'ai passé une brève période de couple éclair. J'étais déprimée, très vulnérable émotionnellement à ce moment-là. Et ça a été le coup de foudre, à la fois intellectuel (on avait plein d'intérêts en commun, on lisait les mêmes choses, on aimait les mêmes films...) et physique. Sentimental, je ne sais pas. Avec le recul je dirais que non, mais sur le coup c'est dur de percevoir ce genre de choses. Sur le moment, cette rencontre m'a comblée, m'a rassurée, j'avais désespérément besoin d'être aimée et d'être rétablie dans mon estime de moi.
On a grillé les étapes. On s'est installées ensemble en moins d'un mois (un record pour moi), ou plutôt, je me suis installée chez elle. On a vécu quelques semaines de pure fusion, avant de s'installer dans une routine pépère assez sympa, plus calme. Et puis graduellement, on s'est éloignes l'une de l'autre. On échangeait toujours autant, sur le plan physique, c'était toujours l'entente parfaite, mais on sentait bien qu'on n'attendait pas la même chose, qu'on n'avait pas la moindre idée de ce qu'on voulait construire ensemble. C'était un peu la vie au jour le jour, qui a tenue tant que tout allait bien, et qui a explosé en vol à la première difficulté, à savoir la maladie.
ça a été une période assez difficile, parce qu'on s'obstinait à se dire qu'on s'aimait et qu'on voulait être ensemble alors que notre relation était, comme une embarcation fissurée : elle tient par mer calme, mais prend l'eau au premier coup de tabac.
Moi je l'ai vécu comme un échec, et il me semble qu'une relation qui prend fin est un échec. D'abord parce que dans ma vision des choses, le couple introduit une idée de projet, de construction de quelque chose de commun, de plus grand que simplement l'association de deux individualités, quelque chose de nouveau. Pour prendre une analogie BTP : quand on pose les fondations d'une maison, c'est bien pour poser le toit, si la maison s'écroule à peine le rez de chaussée terminé, c'est un échec. Après, on peut apprendre de ses échec, on peut avancer, on peut faire un travail sur soi pour comprendre ce qui a fait que la maison s'est écroulée.
Comme tu dis Yume, on ne sait jamais à l'avance si ça va durer et si ça vaut le coup de s'engager à fond. Seulement si on attend de le savoir, on tombe souvent trop tard, il y a une part de prise de risque, d'aventure, d'imprévu dans une relation. Et puis, il me semble aussi que si on veut que ça dure, si la durée est une donnée primordiale pour quelqu'un, alors il faut s'en donner les moyens. C'est aussi pour ça que je sépare le plaisir de la relation de couple. Il peut y avoir des périodes où être en couple demande des efforts, où rester avec l'autre peut demander des gros sacrifices, mais après, c'est à voir si ce qui nous rassemble, ce qui nous uni est plus fort que ce qui nous divise, et si ça vaut vraiment le coup de se battre (parfois contre soi-même, parfois contre l'autre), pour préserver ce qu'on attend de notre couple.
Cela dit, je me retrouve un peu dans ton témoignage, puisque pour moi la durée est un élément fondamental.
La durée du couple, et la durée avant le couple. J'ai beaucoup de mal à entamer une relation avec quelqu'un trop vite. On va dire que un an pour tourner autour du pot, apprendre à se connaître, à s'apprivoiser, un an après avoir reconnu qu'une personne m'attire, je peux envisager une relation de couple. C'est long mais ça me semble un minimum pour savoir si on est sur la même longueur d'onde, si cette personne attend le même genre de chose d'une relation que moi, si on est plus ou moins d'accord sur certains fondamentaux (style fidélité... toussa).
Plus on se connaît avant, plus on envisage la situation avec sérénité ensuite. Parfois, ce qui cause la rupture était en germe dès le début de la relation mais n'a pas été perçu.
Heuu... désolée pour ce pavé, j'espère que c'est quand même clair et que ça t'aide un peu.
On dirait une définition de bouquin d'économie, c'est froid

A cet égard, je distingue le couple : de la relation extra-conjugale, des relations à plus de deux, du plan cul, du plan cul durable, de la relation à distance, du flirt.... de tout le reste quoi. C'est une définition assez restrictive aussi. Je pense à la relation que tu décris dans ton autre post : pour certains, c'est une relation de couple : vous êtes deux personnes consentantes qui entretiennent un lien mutuel de désir et d'affection.
Pour moi, ce n'est pas le cas.
Au sujet des mises en couple de manière "irréfléchie" :
J'ai passé une brève période de couple éclair. J'étais déprimée, très vulnérable émotionnellement à ce moment-là. Et ça a été le coup de foudre, à la fois intellectuel (on avait plein d'intérêts en commun, on lisait les mêmes choses, on aimait les mêmes films...) et physique. Sentimental, je ne sais pas. Avec le recul je dirais que non, mais sur le coup c'est dur de percevoir ce genre de choses. Sur le moment, cette rencontre m'a comblée, m'a rassurée, j'avais désespérément besoin d'être aimée et d'être rétablie dans mon estime de moi.
On a grillé les étapes. On s'est installées ensemble en moins d'un mois (un record pour moi), ou plutôt, je me suis installée chez elle. On a vécu quelques semaines de pure fusion, avant de s'installer dans une routine pépère assez sympa, plus calme. Et puis graduellement, on s'est éloignes l'une de l'autre. On échangeait toujours autant, sur le plan physique, c'était toujours l'entente parfaite, mais on sentait bien qu'on n'attendait pas la même chose, qu'on n'avait pas la moindre idée de ce qu'on voulait construire ensemble. C'était un peu la vie au jour le jour, qui a tenue tant que tout allait bien, et qui a explosé en vol à la première difficulté, à savoir la maladie.
ça a été une période assez difficile, parce qu'on s'obstinait à se dire qu'on s'aimait et qu'on voulait être ensemble alors que notre relation était, comme une embarcation fissurée : elle tient par mer calme, mais prend l'eau au premier coup de tabac.
Moi je l'ai vécu comme un échec, et il me semble qu'une relation qui prend fin est un échec. D'abord parce que dans ma vision des choses, le couple introduit une idée de projet, de construction de quelque chose de commun, de plus grand que simplement l'association de deux individualités, quelque chose de nouveau. Pour prendre une analogie BTP : quand on pose les fondations d'une maison, c'est bien pour poser le toit, si la maison s'écroule à peine le rez de chaussée terminé, c'est un échec. Après, on peut apprendre de ses échec, on peut avancer, on peut faire un travail sur soi pour comprendre ce qui a fait que la maison s'est écroulée.
Comme tu dis Yume, on ne sait jamais à l'avance si ça va durer et si ça vaut le coup de s'engager à fond. Seulement si on attend de le savoir, on tombe souvent trop tard, il y a une part de prise de risque, d'aventure, d'imprévu dans une relation. Et puis, il me semble aussi que si on veut que ça dure, si la durée est une donnée primordiale pour quelqu'un, alors il faut s'en donner les moyens. C'est aussi pour ça que je sépare le plaisir de la relation de couple. Il peut y avoir des périodes où être en couple demande des efforts, où rester avec l'autre peut demander des gros sacrifices, mais après, c'est à voir si ce qui nous rassemble, ce qui nous uni est plus fort que ce qui nous divise, et si ça vaut vraiment le coup de se battre (parfois contre soi-même, parfois contre l'autre), pour préserver ce qu'on attend de notre couple.
Cela dit, je me retrouve un peu dans ton témoignage, puisque pour moi la durée est un élément fondamental.
La durée du couple, et la durée avant le couple. J'ai beaucoup de mal à entamer une relation avec quelqu'un trop vite. On va dire que un an pour tourner autour du pot, apprendre à se connaître, à s'apprivoiser, un an après avoir reconnu qu'une personne m'attire, je peux envisager une relation de couple. C'est long mais ça me semble un minimum pour savoir si on est sur la même longueur d'onde, si cette personne attend le même genre de chose d'une relation que moi, si on est plus ou moins d'accord sur certains fondamentaux (style fidélité... toussa).
Plus on se connaît avant, plus on envisage la situation avec sérénité ensuite. Parfois, ce qui cause la rupture était en germe dès le début de la relation mais n'a pas été perçu.
Heuu... désolée pour ce pavé, j'espère que c'est quand même clair et que ça t'aide un peu.