Comme dirait Madonna...
Comme dirait Madonna...
Like a virgin, touched for the very first tiiiiiiiiiiiiiiiiiime !
Le tout, c'est de bien commencer. Clair, concis, accrocheur.
Je suis lesbienne. J'ai jamais eu de doutes là dessus. J'ai connu un certains nombres de filles. Toutes lesbiennes et assumées. Simple en somme: Tu me plais. Je te plais. *Intense make out sessions*... Et voilà.
Seulement voilà. Qui n'a pas connu la fille ? Celle avec qui rien n'est simple.
Rencontré à la fac. Par les hasards des amitiés communes. Pour moi, elle est homo. Je dis pour moi, car elle, elle ne le dira jamais. Mais je fais confiance à mon gaydar. Lui et moi, on a fait de grandes choses !
On crée des liens. On se trouve des sujets de discussions. On se fait rire, pas pour les mêmes raisons. Rangez les violons. Il ne s'agit pas ici d'amour. Mais elle me plait, je le reconnais. Et je crois, je sens, que c'est réciproque. On s'envoie 50 textos par jour. Anodins, les textos. Pas celui qui dit "prends moi tout de suite maintenant". Mais 50... 50, tous les jours, pour rien ou presque. C'est pas anodin. Je sens dans ses attitudes -et les miennes- une ambiguïté qui s'installe. Tout ça n'est qu'une question de ressenti. Dans des moments de doute, je me suis dit que c'était dans ma tête. Se faire un film, comme on dit. *Tu seras psychotique ma fille* Mais non... Sur la questions des sensations, là aussi, j'ai décidé de me faire confiance.
Seulement... Si elle est lesbienne/bi/queer, elle n'est pas out. Je suis même convaincue qu'elle n'est qu'au début du chemin. Celui où tu réalises subitement que tu as toujours préféré, aux voisins, les voisines. J'ajouterais que je crois qu'elle n'a jamais eu de copains/copines/histoires de cul.
Alors voilà, ici il n'est pas question de "elle est homo ou pas ?", "je lui plais ou pas ?". Je m'en fous. Je sais déjà. Je prends le risque. Parce que, qui ne tente rien, s'emmerde.
Ma vraie question, c'est comment on fait le premier pas envers quelqu'un qui n'a jamais eu de relations ? Je ne peux décemment pas la plaquer contre un mur et l'embrasser. Comment on fait dire à quelqu'une "tu me plais aussi" quand elle n'a probablement jamais reconnu devant qui que ce soit être attiré par les femmes ? Comment, quand on est clairement à l'aise avec sa sexualité, on fait pour ne pas faire fuir quelqu'un qui ne l'est pas ? Elle ne fera jamais le premier pas. C'est illusoire d'y croire. Mais la première "expérience" de quelqu'un, c'est pas quelque chose que j'aurais l'arrogance de gâcher.
Alors... Comment ?
Le tout, c'est de bien commencer. Clair, concis, accrocheur.
Je suis lesbienne. J'ai jamais eu de doutes là dessus. J'ai connu un certains nombres de filles. Toutes lesbiennes et assumées. Simple en somme: Tu me plais. Je te plais. *Intense make out sessions*... Et voilà.
Seulement voilà. Qui n'a pas connu la fille ? Celle avec qui rien n'est simple.
Rencontré à la fac. Par les hasards des amitiés communes. Pour moi, elle est homo. Je dis pour moi, car elle, elle ne le dira jamais. Mais je fais confiance à mon gaydar. Lui et moi, on a fait de grandes choses !
On crée des liens. On se trouve des sujets de discussions. On se fait rire, pas pour les mêmes raisons. Rangez les violons. Il ne s'agit pas ici d'amour. Mais elle me plait, je le reconnais. Et je crois, je sens, que c'est réciproque. On s'envoie 50 textos par jour. Anodins, les textos. Pas celui qui dit "prends moi tout de suite maintenant". Mais 50... 50, tous les jours, pour rien ou presque. C'est pas anodin. Je sens dans ses attitudes -et les miennes- une ambiguïté qui s'installe. Tout ça n'est qu'une question de ressenti. Dans des moments de doute, je me suis dit que c'était dans ma tête. Se faire un film, comme on dit. *Tu seras psychotique ma fille* Mais non... Sur la questions des sensations, là aussi, j'ai décidé de me faire confiance.
Seulement... Si elle est lesbienne/bi/queer, elle n'est pas out. Je suis même convaincue qu'elle n'est qu'au début du chemin. Celui où tu réalises subitement que tu as toujours préféré, aux voisins, les voisines. J'ajouterais que je crois qu'elle n'a jamais eu de copains/copines/histoires de cul.
Alors voilà, ici il n'est pas question de "elle est homo ou pas ?", "je lui plais ou pas ?". Je m'en fous. Je sais déjà. Je prends le risque. Parce que, qui ne tente rien, s'emmerde.
Ma vraie question, c'est comment on fait le premier pas envers quelqu'un qui n'a jamais eu de relations ? Je ne peux décemment pas la plaquer contre un mur et l'embrasser. Comment on fait dire à quelqu'une "tu me plais aussi" quand elle n'a probablement jamais reconnu devant qui que ce soit être attiré par les femmes ? Comment, quand on est clairement à l'aise avec sa sexualité, on fait pour ne pas faire fuir quelqu'un qui ne l'est pas ? Elle ne fera jamais le premier pas. C'est illusoire d'y croire. Mais la première "expérience" de quelqu'un, c'est pas quelque chose que j'aurais l'arrogance de gâcher.
Alors... Comment ?
Dernière modification par Aetos le sam. juil. 01, 2017 12:21 am, modifié 1 fois.
Re: Comme dirait Madonna...
En lui disant que tu es perdue rapport à ce que tu commences à ressentir pour elle, et que tu as très peur de ce que le fait de le dire puisse entraîner??
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Sans identité
- Messages : 96
- Inscription : jeu. mars 27, 2014 8:30 pm
Re: Comme dirait Madonna...
Mais si, vas-yAetos a écrit : Je ne peux décemment pas la plaquer contre un mur et l'embrasser.
Re: Comme dirait Madonna...
J'aurais pas dit mieux. En plus il me semble que plus tu attends, plus tu finis par avoir envie de trucs torrides avec la personne qui te plaît.Sans identité a écrit :Mais si, vas-yAetos a écrit : Je ne peux décemment pas la plaquer contre un mur et l'embrasser.
Demande-lui à quoi elle rêve dans la vie, puis dévie en lui demandant son fantasme le plus fou !...
Re: Comme dirait Madonna...
Mais oui, que faire d'autre, tu la plaque contre un mur, et tu l'embrasse (plutôt découvert, pour pas que tout les élèves vous aperçoivent). Au pire, elle te dit non, dans se cas tu arrêteblues a écrit :Sans identité a écrit :Mais si, vas-yAetos a écrit : Je ne peux décemment pas la plaquer contre un mur et l'embrasser.
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Cactus moribond
- Messages : 2207
- Inscription : jeu. août 26, 2010 4:28 pm
Re: Comme dirait Madonna...
Comme Gé je dirais ; en fait, peut être en lui posant les questions que tu poses ici, directement, en douceur ?
(Et non, l'embrasser "de force" n'est vraiment pas la solution dans ce cas, à part si c'est pour la faire fuir et lui foutre la trouille
)
(Et non, l'embrasser "de force" n'est vraiment pas la solution dans ce cas, à part si c'est pour la faire fuir et lui foutre la trouille
Re: Comme dirait Madonna...
+1 . Franchement embrasser de force qui que ce soit non mais non quoi...
Re: Comme dirait Madonna...
Visiblement, ça fait fantasmer les pucelles, mais je confirme, c'est une idée à la con. L'agression sexuelle n'est pas un mode de séduction.
Mon conseil, ce serait par contre de dédramatiser la notion de première fois. C'est peut être la meilleure manière que toi, avec de l'expérience, pourrait adopter pour "ne pas lui gâcher" les choses. Ca se passe pas bien quand on est tardif et que du coup on se met une pression de malade. Toi, tu peux lui montrer que'on peut badiner avec l'amour et que ça sert à rien d'avoir peur, justement.
Mon conseil, ce serait par contre de dédramatiser la notion de première fois. C'est peut être la meilleure manière que toi, avec de l'expérience, pourrait adopter pour "ne pas lui gâcher" les choses. Ca se passe pas bien quand on est tardif et que du coup on se met une pression de malade. Toi, tu peux lui montrer que'on peut badiner avec l'amour et que ça sert à rien d'avoir peur, justement.
Re: Comme dirait Madonna...
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Re: Comme dirait Madonna...
Norma a écrit :Visiblement, ça fait fantasmer les pucelles, mais je confirme, c'est une idée à la con. L'agression sexuelle n'est pas un mode de séduction.
Mon conseil, ce serait par contre de dédramatiser la notion de première fois. C'est peut être la meilleure manière que toi, avec de l'expérience, pourrait adopter pour "ne pas lui gâcher" les choses. Ca se passe pas bien quand on est tardif et que du coup on se met une pression de malade. Toi, tu peux lui montrer que'on peut badiner avec l'amour et que ça sert à rien d'avoir peur, justement.
Je voulais pas dire agression sex. Mais plutot un baiser, pas de force, non