Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Pour elles
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AuraLaNuit
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Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par AuraLaNuit »

Bonsoir à toutes,
Je voulais juste partager avec vous un petit bout de ce qu'est ma vie en ce moment...

Je crois que je suis amoureuse d’elle…

J’ai toujours su au fond de moi que j’aimais les femmes. En fait, je crois que pas une seulement fois dans ma vie, j’ai été attiré par un homme. Une évidence difficile à porter que je garde au fond de moi depuis mes 26 ans d’existence. J’ai pourtant essayé d’être avec des hommes. J’ai fantasmé une vie « normale » de couple hétéro avec ce que ça comporte de convention. Je me forçais à avoir des relations sexuelles, aussi douloureux que cela fut… Personne ne m’a forcé pourtant… C’est là mon propre drame, c’est comme si j’avais donné ma bénédiction à ces hommes pour me violer. Si je le regrette… Oui. Mais rien n’est plus terrible que de se battre contre soi-même.
En plus de tout ça je me suis pas mal abîmée en alimentant des sentiments amoureux pour des femmes plus âgées que moi et bien évidemment hétéros…

Ma dernière proximité émotionnelle avec une femme date d’au moins 5 ans. J’étais accro. Jamais je ne lui ai avoué quoi que ce soit, car au fond de moi, je savais que c’était une histoire impossible. Nous étions très proches. Par chance, j’ai réussi à dépasser cette douleur pour ne pas la perdre totalement. À l’époque, j’en ai tellement souffert que je me suis totalement refermée sur moi-même. Aujourd’hui nous sommes de très proches amies et je n’ai plus aucune ambiguïté vis-à-vis d’elle.

Cependant voilà, après toutes ces années, je suis en train de retomber dans les mêmes travers. Je suis perdue. Je suis à la fois effrayée et sur un nuage. Sa présence est grisante. C’est arrivé comme ça, je n’ai rien cherché. Elle si douce, si belle, si drôle…
Elle s’est ma collègue. Ça fait 3 ans que je la connais maintenant. Jusqu’à présent, notre relation était aussi banale qu’on peut imaginer. Une bonne relation certes, mais professionnelle. Nous ne travaillons pas tout le temps ensemble. Elle est chargée d’accueil, moi, je travaille sur un des secteurs de l’association.
Les choses ont commencé à changer l’année dernière. Elle a commencé à me faire des compliments sur mon parfum, elle me disait que je sentais bon. Puis elle venait se poser sur mon épaule pour me sentir. Sur le moment, je n’y ai pas porté trop d’intérêt. J’étais un peu surprise, voir embarrassée. Moi qui ne suis pas tactile, je ne sais pas trop comment réagir. J’esquissais un sourire discret et la laissais faire. Puis avec le temps, elle exprimait de plus en plus le besoin de se poser sur mon épaule. Elle me répétait que je sentais bon, que c’était doux. Dès lors qu’elle avait un petit coup de blues dans la journée elle venait me voir dans mon bureau et elle me demandait à demi-mot de se caler sur mon épaule. Je trouvais ça mignon, mais là encore, je ne savais pas trop comment me comporter, surtout que nous ne partagions pas d’intimité autrement, je ne savais pas grand-chose d’elle. À part qu’elle était mariée, sans enfant, avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle. Je ne savais même pas son âge.

Un soir, cependant, alors que je discutais avec un groupe de jeunes dans le hall du bâtiment, une chose étrange est arrivée. Il était 18 h 30, c’était l’hiver. La nuit commençait à tomber. Nous étions installés sur les canapés pour parler d’un projet de travail. Ma collègue était à l’accueil et venait de temps en temps nous écouter. À un moment, je l’ai senti derrière moi. Elle était debout, derrière le canapé. Moi, j’étais assise et je continuais à parler. Quand soudain, j’ai senti sa main sur mon épaule, rien de très dérangeant, cependant sa main, peu à peu, glissait sur mon cou, puis le haut de mon dos, elle descendait le long de ma colonne vertébrale, jusque entre mes omoplates, par-dessous mon pull. La sensation de sa main directement en contact avec ma peau me fit frissonner. Je m’interrompue dans ma conversation et tourna mon regard vers elle, par-dessus mon épaule. Dans la seconde, elle retira sa main et s’excusa. Elle semblait réellement embarrassée, elle ne savait plus quoi faire de ses mains et balbutiait quelques mots pour tenter d’expliquer son geste. Je lui souris pour la rassurer et repris ma conversation. Cet événement isolé me perturba légèrement sur le moment, mais par réflexe, je le sortis vite de mon esprit pour ne pas une fois de plus tirer de conclusions hâtives.

Après tout ça, est arrivé la crise sanitaire. Le jeudi de la première allocution du président annonçant la fermeture des écoles, notre directeur nous avait mis en garde, il présentait quelque chose venir. Nous devions déjà à l’époque prendre nos distances et ne plus s’embrasser et se serrer la main. Le soir même, je partais en week-end. Je passe lui dire au revoir et lui dit en rigolant que c’est fini les « reniflages » de parfum. Elle fit une petite moue, m’adressa un regard auquel il était impossible de résister et m’en demanda un dernier. Comme si elle savait déjà que ça ne se reproduirait pas ce si tôt.
La suite tout le monde la connaît. Nous avons été confinés. Pour ma part, le télétravail a continué jusqu’en août. J’ai été amené à la revoir en visio ou par téléphone pour des réunions. Quelques messages pour prendre des nouvelles ou demander des infos d’ordre professionnelles. Puis j’ai repris début septembre, une rentrée pas très évidente après une si longue absence, mais satisfaite de retrouver mes collègues. Elle, fidèle à elle-même était agréable et souriante. Elle prit de mes nouvelles pour savoir si j’allais bien. Rien n’avait changé, ou presque.

Dans les jours qui suivirent lors d’une conversation de travail, elle me disait que mon retour lui faisait plaisir et que ça faisait du bien d’entendre mon rire. Je ne pus cacher mon sourire un peu gêné, même derrière mon masque. J’eu aussi le droit aux fameux compliments sur mon parfum. Bizarrement ça commençait à me faire quelque chose. Quand elle me complimentait, je ressentais vraiment quelque chose de différent. Comme si pour la première fois, je les entendais vraiment ces compliments. Je crois qu’elle mourait d’envie de se blottir sur mon épaule, mais qu’avec cette histoire de coronavirus et de distanciation elle se retenait. Mais ça ne dura pas très longtemps. Un matin, où les choses n’allaient pas comme elle le voulait, elle rentra dans mon bureau en fonçant sur moi et déposa sa tête sur mon épaule. J’étais stoïque, dans ma tête, je pensais au virus, comme si nous commettions une faute très grave de conséquence. Mais au fond de moi, quelque chose papillonnait. Elle soupirait et répétait que ça faisait un bien fou.
Plus les jours s’égrainaient, plus elle venait à moi. Je pense qu’en voyant que je ne repoussais pas ses demandes, elle s’autorisait à me solliciter. Je me prenais au jeu, je la serrais dans mes bras. C’était très agréable. Plus nous en faisions, plus j’y prenais goût. Quelque chose était en train de se transformer. Je baissais ma garde. Pour nous, c’était devenu une habitude. Un regard suffisait pour comprendre que l’autre avait besoin d’un câlin.
La prochaine étape fut encore plus délicieuse. Alors que je revenais de ma pause-café, je la vis prostrée sur son bureau. Elle semblait tendue. Elle était dos à moi. Je me dirigeai vers elle, par conséquent, elle ne pouvait se douter de rien. Arrivée derrière son fauteuil de bureau. J’ai posé mes mains sur ses épaules et j’ai déroulé mes pousses de façon à lui prodiguer un léger massage. Pas une seule seconde, j’ai pensé qu’elle réagirait de cette façon. Pour moi, j’allais me stopper tout de suite, car ça pouvait paraître déplacer. Je ne sais pas comment elle sut instantanément que c’était moi. Mais aussitôt que mes mains fut en contact avec sa peau elle soupira d’extase. Assez fort d’ailleurs. Alors je pris ça pour un consentement. Plus je continuai à la masser, plus elle échappait des râles forts. Elle répétait des mots comme « oui, hum, c’est bon », elle répétait également mon prénom dans des soupirs d’extase. Pour le coup, c’est moi qui étais gênée. Je ne m’attendais absolument pas à ça. Je rigolais bêtement pour désacraliser la situation. Je finis par cesser le massage et elle me remercia vivement. Les minutes qui suivirent, elle planait. Elle affichait un large sourire et un visage détendu. Elle se vantait d’avoir eu une sacrée décharge d’endomorphine. Deux jours après je retentai la même expérience et sa réaction fut la même. Quelques collègues qui passaient par là d’ailleurs se disaient jaloux, mais je les sentais surtout intrigués. Tout ça me perturba pendant un moment. Mais qu’est-ce que c’était grisant de lui faire cet effet-là.
La semaine suivante, c’est moi qui ne pus retenir mes râles. Alors que nous avions passé toute la fin de journée à discuter à son bureau de choses profondes et personnelles (oui, j’avais du temps à perdre.), les collègues, eux débauchaient petit à petit. 18h…18h30…19h…19h30… Il ne restait plus que nous deux. Le jour commençait à tomber. Le hall avait une lumière tamisée. Alors que je m’apprêtais à lui dire au revoir, elle me fit un câlin, c’est là que je lui ai avoué que de base, je n’étais pas tactile, mais que là, c’était différent. Elle me venta les bien fait du massage puis m’invita à m’asseoir sur son fauteuil. Je m’exécutai. Et là… Le feu d’artifice, l’extase… Ses mains qui glissaient sur mon corps, le long de ma colonne vertébrale, dans mon coup, dans mes cheveux… Tout se mélangeait… Je râlais de bonheur… Elle souriait. Elle descend jusqu’au bas de mon dos. Je me laisse faire. Elle me transporte. Je ressens ses passages partout dans mon corps. Un coup, c’est ma jambe qui tremble, un coup, c’est mon ventre qui frissonne. La scène semble surréaliste. Nous sommes seules au travail, en plein dans le hall d’entrée, il fait nuit, la lumière est douce et chaleureuse, le temps semble suspendu. Le massage a duré pas loin d’une demi-heure. C’est énorme. Je mesure toute la chance que j’ai. Cette femme exquise que me prodigue un plaisir aussi intense, c’est inédit pour moi. D’habitude, c’est toujours moi qui ai cherché le contact avec des femmes qui me plaisait. Mais là, sans crier gars, c’est elle qui est venue à moi. Une fois fini, effectivement, je planais à 3000. Elle me prit dans ses bras chaleureusement. Je la serais très fort en guise de remerciement. Elle me déposa même un baiser sur la joue à travers son masque. Il était 20h passer, je rentrais chez moi la tête dans les nuages, le sourire niait qui va avec.

Ce moment de partage, d’intimité a été pour moi le point de non-retour. Je suis sous le charme. Depuis ce jour, nos contacts sont quotidiens. Complicité, câlins, massages, bisous. C’est l’extase. Par contre ce n’est pas toujours bien vu par les autres collègues, surtout avec les mesures sanitaires. Des fois, on s’embrasse sans le masque. Certes, ce n’est pas terrible vu le contexte, mais j’avoue que c’est le moindre de mes soucis avec elle. Du coup depuis 3 semaines, je m’arrange pour me retrouver le plus souvent avec elle, j’arrive et je quitte plutôt le travail. C’est peut-être excessif, mais je pense à elle tout le temps en ce moment. Elle m’a envoûté.

Mais bon… comme toujours il y a plus d’une ombre au tableau… Je sais au fond de moi que cette histoire n’ira pas bien loin. En tout cas pas dans la direction que je peux espérer. Elle a 43 ans, donc 17 ans de plus que moi. Elle est mariée à un homme avec lequel elle est affectueuse. Il passe des fois à notre travail, puis je l’ai déjà entendu au téléphone. Le couple semble aller bien. Puis de toute façon elle est avec un homme, pas une femme. En plus, tout ce que nous vivons n’a certainement rien à voir avec une attirance quelconque, même si pour moi, c’est très troublant, car avec une amie, je ne me comporterais pas comme ça… Encore moins avec une collègue.

En ce moment, ma vie est rythmée par ces émotions contraires. Je sais que je vais souffrir, c’est même déjà parfois le cas, mais chaque seconde que je passe à ses côtés est un pur bonheur. Mes yeux ne peuvent se détacher d’elle. En me couchant, je pense à elle, en me levant, je pense à elle, quand je suis avec les autres, je pense à elle. C’est comme si j’en perdais la tête. Je ne sais pas ce que je dois faire. La raison ou l’émotion ? La protection ou la passion ? Même si je vais me prendre un gros mur, ne dois-je pas savourer chacun de ces instants le temps qu’ils dureront ?

Parce que je crois… que je suis amoureuse d’elle.
Lune39
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par Lune39 »

Hello Auralanuit,
je compatis bien bien à ta situation ! Tu as déjà évoqué avec elle le fait que tu es intéressée par les femmes ? Tu dis que vous parlez le soir, est ce que tu sens une connexion intellectuelle aussi ou c'est vraiment la tension physique entre vous qui t'anime ?

Courage :amour:
AuraLaNuit
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par AuraLaNuit »

Lune39 a écrit :Hello Auralanuit,
je compatis bien bien à ta situation ! Tu as déjà évoqué avec elle le fait que tu es intéressée par les femmes ? Tu dis que vous parlez le soir, est ce que tu sens une connexion intellectuelle aussi ou c'est vraiment la tension physique entre vous qui t'anime ?

Courage :amour:
Bonsoir Luna39,
Merci pour ce message. Je n'ai jamais clairement évoqué ça avec elle, j'ai tellement peur que si elle le savait, son comportement change et que je perde tout ça... Effectivement cette connexion va plus loin. Je ne la connais pas super bien non plus, c'est une femme ultra discrète et très mystérieuse. Je décèle en elle un passé pas simple avec certainement beaucoup de souffrance. Elle se livre petit à petit... Des informations par ci par là dans nos échanges. Puis on a plusieurs choses en commun au final. Nous sommes capable d'avoir des discussions profondes sur des sujets importants. Elle est d'une intelligence remarquable.
Sinon on est tout le temps en train de se chercher. On se taquine beaucoup, avec des blagues graveleuses, des jeux de mots ou des sous entendus. Beaucoup de fous rires. Il n'est pas rare que nos blagues se finissent en chamailleries, agrémentées de chatouilles. Puis il suffit que l'une de nous fasse mine d'être vexée ou "boude", pour que l'autre la couvre de câlin et de bisous. C'est souvent l'objectif recherché de toute manière. Pire que des ados. Vu de l'extérieur on doit passer pour deux gamines. En quelque sort on s'est créé une bulle au sein du travail qui n'appartient qu'à nous. Souvent les collègues sont perdus car nous sommes les seules à nous comprendre.
Mes yeux scintillent en écrivant cela. C'est vraiment inédit pour moi, je n'ai jamais eu ce genre de comportement ni jamais partagé cette complicité atypique avec quelqu'un...
Lune39
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par Lune39 »

oh je comprends tellement haha. (les yeux qui scintillent)

En même temps tu (tu me parlais de te tutoyer ?) n'as jamais peur que cette relation soit injuste pour toi?
parce que moi si. J'ai l'impression de combler quelque chose chez elle, de le réparer presque mais qu'elle ne pourra jamais me répondre vraiment. Après moi je lui ai dit très vite que j'étais bi. En effet ça a crée une distance physique, si je ne lui avais pas dit on aurait pu avoir ce genre de moments aussi (c'était un peu le cas au début d'ailleurs). Mais j'avais envie de lui donner une chance de répondre /savoir ce que je pouvais ressentir pour qu'on puisse communiquer sur un pied d'égalité en quelques sortes. Celà dit ça crée vraiment une distance donc je comprends ton choix. Tu crois qu'elle se doute de tes sentiments ?
shaya
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par shaya »

AuraLaNuit a écrit :
Lune39 a écrit :Hello Auralanuit,
je compatis bien bien à ta situation ! Tu as déjà évoqué avec elle le fait que tu es intéressée par les femmes ? Tu dis que vous parlez le soir, est ce que tu sens une connexion intellectuelle aussi ou c'est vraiment la tension physique entre vous qui t'anime ?

Courage :amour:
Bonsoir Luna39,
Merci pour ce message. Je n'ai jamais clairement évoqué ça avec elle, j'ai tellement peur que si elle le savait, son comportement change et que je perde tout ça... Effectivement cette connexion va plus loin. Je ne la connais pas super bien non plus, c'est une femme ultra discrète et très mystérieuse. Je décèle en elle un passé pas simple avec certainement beaucoup de souffrance. Elle se livre petit à petit... Des informations par ci par là dans nos échanges. Puis on a plusieurs choses en commun au final. Nous sommes capable d'avoir des discussions profondes sur des sujets importants. Elle est d'une intelligence remarquable.
Sinon on est tout le temps en train de se chercher. On se taquine beaucoup, avec des blagues graveleuses, des jeux de mots ou des sous entendus. Beaucoup de fous rires. Il n'est pas rare que nos blagues se finissent en chamailleries, agrémentées de chatouilles. Puis il suffit que l'une de nous fasse mine d'être vexée ou "boude", pour que l'autre la couvre de câlin et de bisous. C'est souvent l'objectif recherché de toute manière. Pire que des ados. Vu de l'extérieur on doit passer pour deux gamines. En quelque sort on s'est créé une bulle au sein du travail qui n'appartient qu'à nous. Souvent les collègues sont perdus car nous sommes les seules à nous comprendre.
Mes yeux scintillent en écrivant cela. C'est vraiment inédit pour moi, je n'ai jamais eu ce genre de comportement ni jamais partagé cette complicité atypique avec quelqu'un...
Bonjour,

Tout le problème de ne pas évoquer tout ça avec elle, c'est que vous restez toutes les deux dans l'ambiguité, et ça va t'empêcher de passer à autre chose. Tu auras peut-être envie à un moment de construire quelque chose avec quelqu'un, et l'incertude de ne pas savoir va probablement être gênante.

De même, elle est en couple actuellement certes, mais elle est peut-être dans un couple libre, ou qui n'est pas si heureux que tu le penses, va savoir.

Ce n'est pas une situation simple, mais rester dans le flou ne va pas vous aider l'une et l'autre :)
AuraLaNuit
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par AuraLaNuit »

Lune39 a écrit :oh je comprends tellement haha. (les yeux qui scintillent)

En même temps tu (tu me parlais de te tutoyer ?) n'as jamais peur que cette relation soit injuste pour toi?
parce que moi si. J'ai l'impression de combler quelque chose chez elle, de le réparer presque mais qu'elle ne pourra jamais me répondre vraiment. Après moi je lui ai dit très vite que j'étais bi. En effet ça a crée une distance physique, si je ne lui avais pas dit on aurait pu avoir ce genre de moments aussi (c'était un peu le cas au début d'ailleurs). Mais j'avais envie de lui donner une chance de répondre /savoir ce que je pouvais ressentir pour qu'on puisse communiquer sur un pied d'égalité en quelques sortes. Celà dit ça crée vraiment une distance donc je comprends ton choix. Tu crois qu'elle se doute de tes sentiments ?
Pas de soucis pour le "tu" :)
Tu n'as pas tord, mais je crois que je ne suis pas très juste non plus... car si elle avait connaissance de mon attirance elle ferait certainement le choix de ne pas se comporter comme ça. Donc en quelque sorte je la trompe. Je sais que c'est un peu égoïste de rester dans le silence et de profiter de son affection mais je n'ai absolument pas envie que ça s'arrête...
Puis ce n'est pas seulement pour cela que je ne peux pas lui en parler. C'est une grande part de mon identité, secrète qui plus est... même mes plus proches amis ne savent pas que je suis attirée par les femmes.
C'est aussi pour ça que ça fait du bien d'en parler avec des inconnues :)
AuraLaNuit
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par AuraLaNuit »

shaya a écrit :
Bonjour,

Tout le problème de ne pas évoquer tout ça avec elle, c'est que vous restez toutes les deux dans l'ambiguité, et ça va t'empêcher de passer à autre chose. Tu auras peut-être envie à un moment de construire quelque chose avec quelqu'un, et l'incertude de ne pas savoir va probablement être gênante.

De même, elle est en couple actuellement certes, mais elle est peut-être dans un couple libre, ou qui n'est pas si heureux que tu le penses, va savoir.

Ce n'est pas une situation simple, mais rester dans le flou ne va pas vous aider l'une et l'autre :)
Bonjour,
Je sais que tu as raison au fond. Mais le soucis est bien que je ne veux pas passer à autre chose, en tout cas pas maintenant. J'ai au fond de moi ce rêve un peu fou que ça peut marcher (bon clairement ça fait penser à un mauvais téléfilm du dimanche) mais ce qui me conforte cette fois c'est ce comportement si particulier avec moi... je ne crois pas qu'on est autant tactile et attentionné avec une personne juste comme ça...
Pour un exemple, la semaine dernière, on se taquinait je ne sais plus sur quel sujet et en riant elle m'a dit : "je ne t'aime plus...", alors j'ai pris ma tête de bébé perdu et lâchais des "non, non, non" plaintifs... Dans la seconde elle m'a prise dans ses bras, m'a couverte de bisous et m'a répété "mais non, je t'aime, je t'aime, je t'aime..." inlassablement dans mon oreille.
Bon tout ceci n'est peut-être qu'un jeu mais c'est quand même super ambigu !
Quand à son mari je ne sais pas trop... il est sympas comme type en plus, mais il est quand même super dépendant d'elle. Il l'appelle plusieurs fois par jours, ils passe souvent, elle l'appelle quand elle part du boulo... c'est pas facile à cerner comme relation...
Lune39
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par Lune39 »

elle te parle parfois d'un desir d'enfant par exemple? tu crois qu'elle pourrait projeter certaines choses sur toi ?
AuraLaNuit
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par AuraLaNuit »

Lune39 a écrit :elle te parle parfois d'un desir d'enfant par exemple? tu crois qu'elle pourrait projeter certaines choses sur toi ?
Non jamais elle ne m'en parle. D'ailleurs je pense qu'elle en aura jamais... difficile à expliquer... mais j'ai eu 2,3 allusions qui me pousse à penser qu'elle n'en aura jamais... peut-être est-ce simplement impossible d'un point de vu médical...
Pour la projection je ne sais pas... en fait je suis incapable de dire ce qu'elle a dans la tête... parce que clairement elle me pousse au vice... c'est souvent elle qui me cherche en première. Mais je ne pense pas qu'elle cherche à combler quelque chose.
Lune39
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Re: Je crois que je suis amoureuse d'elle...

Message par Lune39 »

et chez toi ? elle comble qqc ?
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