Voilà, cela n'a rien avoir avec le thème de ce forum, je ne sais pas si je peux poster ce genre de topic, mais je vous fais confiance, vous me direz

Mon petit frère vient d'entrer en 6eme. Je pense qu'il est tout le contraire de moi dans son attitude au collège, il doit surement être calme, ordonné, réservé et assez effacé de la classe, par contre il a de bonnes notes, et a pas mal de copains.
Seulement voilà, je viens de rentrer des cours ce soir, je découvre ma mère en larmes. La CPE a téléphoné. Mon frère se fait racketter depuis la rentrée, tous les soirs en rentrant de l'arrêt de bus à chez nous. Il s'est fait frapper, injurer.
Je trouvais bizarre qu'il soit assez tête en l'air en ce moment. Mais je rentre à 19h30 le soir, j'arrive je mange, fais vite fais bien fait (ou pas

Il me disait qu'il les avaient surement oublié au collège, dans son casier. Je l'ai cru. Comme toujours.. Mon frère et moi on est trop proche, y'a pas de secrets entre nous... Enfin c'est ce que je pensais.
Je suis en rage, j'ai une envi de... De tuer, de pleurer, de hurler, d'exploser.. D'anéantir, de massacrer, de détruire, les personnes (ou plutôt ces déchets) qui lui font du mal depuis si longtemps. Je frappe mon oreiller... J'en suis réduit à ça.
Si il me l'avait dit.. Si seulement il m'en avait parlé, je serais aller les voir, leurs faire peur, les prendre par le col et leurs faire peur pour qu'ils le laisse tranquille.
Plus d'un mois que ça dure et je ne m'en suis même pas rendu compte... Non, moi comme une conne je volais sur mon petit nuage avec mes amis, ma copine.
Ce soir, je suis allée le chercher à l'arrêt de bus.
Pas un mot sur le sujet. Il paraissait serein. A plusieurs reprises je lui demande si tout va bien à l'école, sa journée... Et il ne me dis toujours rien.
Je pense que c'est normal.. mais je ne suis pas sur, pensez vous que cela est comme un viol ? Qu'il aurait honte de me le dire, se sentant coupable et/ou faible ?
Dans tous les cas, je n'arrive pas à m'en remettre, et je sens que cette rage folle va se transformer très rapidement en pleurs.
Mais ce qui m'importe c'est de trouver les bons mots, les bons mots en tant que soeur.
Pour l'aider, pour le soulager, pour qu'il sache que je suis là pour lui.
Merci d'avoir lu
Mat