Je ne sais pas pourquoi je vous parle de ca, mais j'en ai juste envie.
Ce lundi fus un jour sombre pour mon collège.
1. Alerte toxique en salle de chimie. Ca va ca aurait du faire rire, mais...
2. Un prof très aimer et apprécié a eu un infarctus hier soir et est a l'hôpital, sans suite...
3. Un d'entre nous c'est tué hier soir... Le mec drôle, joue de la musique, organise plein de truc. On a eu une journée d'école, il s'occupait d'un post ou il fallait dire un max de blague en un certain tps. Vraiment, le mec sans problème. Certes, il n'était pas le centre du collège, assez discret, mais pas du tout du style dépressif ni rien. Sportif et beau ... Je ne peux que regretter de ne pas l'avoir mieux connu, quoi que ca aurais été plus dure.
Je vous laisse imaginer l'ambiance.
Voila mon lundi, désormais, les autres lundi ne seront plus si horrible mis en perspective.
Ca vous est déjà arrivé à vous qu'un ami se suicide? Moi j'ai des amis qui étaient très proche du lui, et je ne sais pas quoi leur dire, comment réagir. Je ne le connaissais pas vraiment, donc je ne veux pas avoir l'aire hypocrite, mais à la fois, je le respecte et les respecte dans leur douleur, donc ne veut pas paraitre irrespectueux.
En gros, je n'ai pas hâte d'aller au collège demain, surtout qu'on est un très petit collège. On se connait tous.
Merci de vos réponses, Nico
Suicide et Depression : regroupement des sujets sur ce thème
je vais réagir par une idiotie, mais je ne vois rien de mieux à te dire que ce qui suit. Je suppose que devant sa propre souffrance lui n'a pas vu d'autre issue.
Ce garçon ne reviendra pas, par contre, il laisse un message. Un message qui pourrait être celui-ci : "essayez tous de vivre ensemble dans le respect les uns des autres, ne vous faites pas de mal, ne faites pas le mal autour de vous".
La seule chose qui me viendrait à l'idée, ce serait de vous soutenir les uns les autres, et sans doute le plus efficace, mais le plus difficile, ce serait de vous autoriser à parler vrai. N'hésitez pas à extérioriser les sentiments que ça provoque en vous, je pense que dans ces cas-là la tristesse est double, tristesse pour celui qui a souffert au point de vouloir partir, tristesse pour vous-mêmes, qui à la fois perdez un camarade et êtes projetés face à l'image de la mort, qu'on ne supporte pas de regarder.
Essaie de voir si vous ne pouvez pas organiser une petite réunion soit entre vous, soit (de préférence?) en présence d'adultes, parent ou enseignant. Eventuellement les adultes du collège ou certains parents pourraient vous aider dans la mise en place, une réunion où vous vous autorisez à parler, à pleurer, et à exprimer vos angoisses. L'alerte et la maladie inattendue d'un professeur aimé sont également difficiles pour vous.
La mort est déjà difficile à admettre, un suicide l'est encore bien plus. Il est normal que ça fasse résonner plein de choses en chacun.
Une petite lettre ou un espace d'affichage de vos réactions, ce serait bien également. Si vous le pouvez, montrez à ses parents que vous l'aviez apprécié, essayez de les entourer s'ils le souhaitent. Une carte aux parents signée de ses camarades?
Je pense qu'il apparait assez clairement que je n'ai pas de réponse à tes questions, simplement je pense que face à l'inacceptable, il faut malgré tout voir si on peut agir, et un but possible est d'essayer d'être présent aux autres.
Je penserai à toi comme à lui.
iorini
Ce garçon ne reviendra pas, par contre, il laisse un message. Un message qui pourrait être celui-ci : "essayez tous de vivre ensemble dans le respect les uns des autres, ne vous faites pas de mal, ne faites pas le mal autour de vous".
La seule chose qui me viendrait à l'idée, ce serait de vous soutenir les uns les autres, et sans doute le plus efficace, mais le plus difficile, ce serait de vous autoriser à parler vrai. N'hésitez pas à extérioriser les sentiments que ça provoque en vous, je pense que dans ces cas-là la tristesse est double, tristesse pour celui qui a souffert au point de vouloir partir, tristesse pour vous-mêmes, qui à la fois perdez un camarade et êtes projetés face à l'image de la mort, qu'on ne supporte pas de regarder.
Essaie de voir si vous ne pouvez pas organiser une petite réunion soit entre vous, soit (de préférence?) en présence d'adultes, parent ou enseignant. Eventuellement les adultes du collège ou certains parents pourraient vous aider dans la mise en place, une réunion où vous vous autorisez à parler, à pleurer, et à exprimer vos angoisses. L'alerte et la maladie inattendue d'un professeur aimé sont également difficiles pour vous.
La mort est déjà difficile à admettre, un suicide l'est encore bien plus. Il est normal que ça fasse résonner plein de choses en chacun.
Une petite lettre ou un espace d'affichage de vos réactions, ce serait bien également. Si vous le pouvez, montrez à ses parents que vous l'aviez apprécié, essayez de les entourer s'ils le souhaitent. Une carte aux parents signée de ses camarades?
Je pense qu'il apparait assez clairement que je n'ai pas de réponse à tes questions, simplement je pense que face à l'inacceptable, il faut malgré tout voir si on peut agir, et un but possible est d'essayer d'être présent aux autres.
Je penserai à toi comme à lui.
iorini
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ExMembre L
face au suicide de mon professeur (je dis mon c'était le seul) en doctorat l'an dernier, personnellement, personnellement, je me suis dit que j'avais le choix entre une interminable torture ou me laisser aller à ressentir des émotions telles que "pourquoi a-t-il fait ça c'est injuste pour les autres" ou" c'est indigne de cet homme là"
je pense que quoiqu'on en pense, l'important c'est pour nous qui restons d'aller mieux, et que quoiqu'on en pense ça ne change rien. J'en ai donc pensé ce qui étaot strictement le mieux pour moi, et encore ça a mis un vache de temps...d'ailleurs rien que d'en parler....pffff.
donc prend soin de toi, et prend soin de ceux qui restent. Ne pas parler c'est une solution, puisque dans le fond, il n'y a rien à dire....
je pense que quoiqu'on en pense, l'important c'est pour nous qui restons d'aller mieux, et que quoiqu'on en pense ça ne change rien. J'en ai donc pensé ce qui étaot strictement le mieux pour moi, et encore ça a mis un vache de temps...d'ailleurs rien que d'en parler....pffff.
donc prend soin de toi, et prend soin de ceux qui restent. Ne pas parler c'est une solution, puisque dans le fond, il n'y a rien à dire....
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{fascination}
- Messages : 32
- Inscription : mer. sept. 06, 2006 1:33 pm
Re: Journée vraiment noir
Je ne pense pas avoir l'air depressif {au pire je peux passer pour mélancolique} pourtant chaque fois que je suis seul je me demande combien je devrais prendre de pillules pour en finir une fois pour toute ... {sans jamais passer a l'acte mais qui sais si ça n'arrivera pas un jour ?}Niveck a écrit : mais pas du tout du style dépressif ni rien.
Il n'y a rien à dire, tu sais. Quelqu'un meurt, un autre nait. Soit là pour tes amis, soyez là les uns pour les autres. Même si c'est pour ne rien dire, même si c'est pour partir au bout de cinq minutes pour être seul. Parfois, une main sur un épaule, un regard, un geste, aide plus que les plus belles paroles.
Que dire ? C'est horrble, et il faudra continuer. Personne n'est responsable de tout ça, il faut teniri bon, tes amis et toi, et repartir sans jamais l'oublier.
Courage
Que dire ? C'est horrble, et il faudra continuer. Personne n'est responsable de tout ça, il faut teniri bon, tes amis et toi, et repartir sans jamais l'oublier.
Courage
On peut pas vraiment dire que c'est une fatalité mais il bon comme dit Kami quelqu'un meurt, un autre nait !
Il a choisis de faire se qu'il voulait faire. Certe ça peut etre trés dur ! (J'ai vecu ça en pire) mais ta vie ne s'arrete pas a ça ! Il faut exprimer se que tu ressend sans pour autant te sentir impliqué ! (j'ai beaucoup de mal a expliqué, il faut gardé une distance psychologique avec tout ça !)
Il a choisis de faire se qu'il voulait faire. Certe ça peut etre trés dur ! (J'ai vecu ça en pire) mais ta vie ne s'arrete pas a ça ! Il faut exprimer se que tu ressend sans pour autant te sentir impliqué ! (j'ai beaucoup de mal a expliqué, il faut gardé une distance psychologique avec tout ça !)
Le plus dure, c'est qu'on le voyait tous les jours, dans le train, au collège, sur le chemin, et là, plus jamais. Se dire que lundi dernier, je riais avec lui de son parapluie 10x trop grand, et qu'aujourd'hui, plus jamais. Ce dire, que vu que ce proches amis non pas vu venir, es-ce que moi je verrais venir pour un de mes proches amis. Il y a peut, on a eu très peur pour l’un d’entre eux, il fessait une grosse déprime, et on voyait tous le suicide venir. On a tous agit, mais pour lui, on a rien vu. Ca nous dit que ca portait être nous, ou n’importe qui.
Pour moi, c’est le train, à chaque fois que je le prends, je me dis, Just avant qu’il arrive en gare : « Un pas, deux pas, et voila… » C’est horrible, mais à la fois tellement facile.
Ca fait blizzard de se dire que désormais, on ne rêvera plus jamais quelqu’un. Même ceux qui quittent le collège, on les revoit, mais lui, il a quitté la vie. En plus, c’était son choix. Comment peut-on être suffisamment a bout pour tout cassé et faire tan de mal a nos amis, car pour moi c’est un peut la seul chose, avec la curiosité, de faire du mal a mes amis, qui m’empêche de sauté sous le train. Je ne comprends pas, il faut se sentir trahi de tous, hors ce n’était pas son cas. Je ne comprends pas
Pour moi, c’est le train, à chaque fois que je le prends, je me dis, Just avant qu’il arrive en gare : « Un pas, deux pas, et voila… » C’est horrible, mais à la fois tellement facile.
Ca fait blizzard de se dire que désormais, on ne rêvera plus jamais quelqu’un. Même ceux qui quittent le collège, on les revoit, mais lui, il a quitté la vie. En plus, c’était son choix. Comment peut-on être suffisamment a bout pour tout cassé et faire tan de mal a nos amis, car pour moi c’est un peut la seul chose, avec la curiosité, de faire du mal a mes amis, qui m’empêche de sauté sous le train. Je ne comprends pas, il faut se sentir trahi de tous, hors ce n’était pas son cas. Je ne comprends pas
Désolé pour le double post.
La série noire, se prolonge, a croire que le sort s'abat sur nous. L'avenir du prof qui a eu un infarctus est très peux certain, il est toujours en réanimation après 2 jours.
Enfin (du moins je l'espère), le père d'un de mes meilleurs amis est mort hier soir d'un infarctus également.
Pour le jeune qui c'est suicidé, j'ai apprise que dimanche après midi, un jours où il fessait grand beau, il est aller tout seul dans la foret, avec sa corde, et s'est pendu. Just imaginé le choc qu'a du avoir la personne qui l'a trouvé là me rend malade. Comment peut ont être si mal pour aller se donner la mort d’une telle magner, où l’on soufre, on voit la vie nous échapper, et une fois qu’on a commencé, il n’y a plus de retour en arrière. C’est comme ce bruler entier, on allume, et des lors on souffre jusqu'à ce qu’on meurt, et si on court de route, on se rend conte qu’on c’est trompé, et bien tan pis. Et ne même pas avoir laissé de message d’adieu. Je ne comprends pas son geste, mais je me dois de le respecter, car pour lui, ce fut son choix, et il faut respecter son choix. Mais c’est dure…
La série noire, se prolonge, a croire que le sort s'abat sur nous. L'avenir du prof qui a eu un infarctus est très peux certain, il est toujours en réanimation après 2 jours.
Enfin (du moins je l'espère), le père d'un de mes meilleurs amis est mort hier soir d'un infarctus également.
Pour le jeune qui c'est suicidé, j'ai apprise que dimanche après midi, un jours où il fessait grand beau, il est aller tout seul dans la foret, avec sa corde, et s'est pendu. Just imaginé le choc qu'a du avoir la personne qui l'a trouvé là me rend malade. Comment peut ont être si mal pour aller se donner la mort d’une telle magner, où l’on soufre, on voit la vie nous échapper, et une fois qu’on a commencé, il n’y a plus de retour en arrière. C’est comme ce bruler entier, on allume, et des lors on souffre jusqu'à ce qu’on meurt, et si on court de route, on se rend conte qu’on c’est trompé, et bien tan pis. Et ne même pas avoir laissé de message d’adieu. Je ne comprends pas son geste, mais je me dois de le respecter, car pour lui, ce fut son choix, et il faut respecter son choix. Mais c’est dure…
Honnetement tu te bouffe là. N'imagine plus rien, ne penses plus à rien. Sois là pour ceux que tu aimes et qui souffrent, profites encore plus de la vie et de tes proches, et surtout ne gamberge pas trop. Ca te fera pas avancer. Tombe pas dans la déprime.
Il arrive un moment, chez tout le monde, où on apprend plein de décès en même temps. Une période noire où on est face à la réalité : autour de nous, les gens disparaissent. C'est pas qu'il y a plus de personnent qui meurent, simplement on arrive au moment où on s'en rend vraiment compte, on a grandi, on affronte les problèmes des adultes... On est là pour te soutenir, ton entourage est là, et toi tu es là pour eux. Sers les dents et sois fort.
Quand je suis dans ce genre de moments, je vais à la piscine et m'immerge complétement. le silence revient, il n'y a plus que ma conscience, mon coprs disparait. Je ferme les yeux, ou parfois je regarde la lumière atypique qui traverse l'eau, et je me dis "tout ira mieux, bientôt".
Et si tu n'arrive pas à te vider l'esprit, alors souviens toi d'eux quand ils étaient avec toi, heureux. Garde leur sourire comme unique souvenir.
Il arrive un moment, chez tout le monde, où on apprend plein de décès en même temps. Une période noire où on est face à la réalité : autour de nous, les gens disparaissent. C'est pas qu'il y a plus de personnent qui meurent, simplement on arrive au moment où on s'en rend vraiment compte, on a grandi, on affronte les problèmes des adultes... On est là pour te soutenir, ton entourage est là, et toi tu es là pour eux. Sers les dents et sois fort.
Quand je suis dans ce genre de moments, je vais à la piscine et m'immerge complétement. le silence revient, il n'y a plus que ma conscience, mon coprs disparait. Je ferme les yeux, ou parfois je regarde la lumière atypique qui traverse l'eau, et je me dis "tout ira mieux, bientôt".
Et si tu n'arrive pas à te vider l'esprit, alors souviens toi d'eux quand ils étaient avec toi, heureux. Garde leur sourire comme unique souvenir.