Wow... Merci, merci, merci beaucoup pour vos posts remplis d'expériences et d'avis, de vécu. ( J'aime beaucoup ce forum.

) Je vois que je ne suis pas la seule ayant été dans ce cas et que d'autres ont ressentis ce que je ressens là.
Mon avis rejoint celui de pas mal d'entre vous, lorsque l'amour a été très fort, et l'est encore malgré la séparation, j'ai la sensation qu'il est dur et impossible de conserver une relation sans prises de tête et engueulade. Aujourd'hui je m'en sens incapable... les embrouilles viennent d'elles même, ramenées par une phrase, un mot qui blesse, une douleur qui se réveille.
Chacun de vos témoignage fait écho à un morceau de mon histoire. Cela m'attriste de voir que dés qu'il y a eu amour fort et rupture, il y a séparation brutale quasi-obligatoire, au moins dans l'immédiat...
Je suis aujourd'hui confrontée à une dualité interne, comme certaines d'entre vous l'ont été, l'envie de l'avoir prés de moi et dans ma vie, mais à la fois le besoin de me détacher d'elle car tout ces sentiments finissent par me bouffer.
Ce fut dur au départ, et impensable pour moi de couper les ponts, pour plusieurs raisons... notre relation a détruit des choses en moi et pendant longtemps j'ai espéré qu'elle allait faire en sorte de me faire aller mieux, de me guérir un peu... et finalement notre contact n'a fait qu'empirer les choses. Je pensais aussi que la rupture serait plus douce si je l'avais encore dans ma vie mais cela n'a fait qu'entretenir mes sentiments pour elle et mon espoir que ça reprenne... et au final empirer les choses aussi.
Aujourd'hui mon état n'a pas changé, mais j'ai pris conscience que tout cela ne servait à rien... qu'on ne se tirait pas vers le haut l'une l'autre. Vos témoignages, même si chaque histoire est unique, me confirme que l'éloignement est la meilleure des choses à faire.
Ensuite, concernant les retrouvailles et l'entretien d'une relation amicale ou non, seul l'avenir peut le dire. Pour le moment nous n'habitons pas dans la même ville mais à la rentrée ce sera le cas, elle bouge pour ses études, et je dois dire que j'appréhende. Après comme dis ma meilleure amie, d'ici Septembre tu auras évolué et elle aussi...
Je ne peux que l'espérer, et espérer que j'ai assez de force pour la voir seulement si je me sens prête. Je veux le faire pour moi, et pour elle aussi, se prendre la tête tout le temps n'est pas une solution et je sais bien que je suis insupportable parfois, notamment sous le coup de la douleur...
Alors voilà, j'essaye de réparer ce qui a été détruit seule, en l'excluant de ce processus, je vais tenter de m'y tenir, le but étant de me refaire une vie à "moi" conçue d'autres gens n'ayant pas de relation avec elle, et de penser "je" au lieu de "nous". Et aussi de faire passer la pilule du "aïe, ca fait mal" (une solution? )
Post pas très clair désolée. Mais je vous remercie de vos témoignages, dont certains redonnent un peu d'espoir quand même et espère qu'il y en aura d'autres encore.
Bon courage à toutes celles qui traversent ça aussi.
