Colocataire dépressif...décision à prendre
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Bah décide toi en tout cas, il te saoule plus qu'autre chose. Tu peux pas à la fois souhaiter qu'il fasse une TS pour t'en débarrasser (et garder l'appart) et en même temps souhaiter te barrer en ayant peur que si tu te barre ça déclenche une TS (et t'aurais quitter l'appart pour rien). Balo !
Sache que si tu te barre et ça déclenche une TS, tu seras pas responsable, c'est juste qu'il est comme ça, y'a des gens qui sont fait pour être mal, c'est physiologique en plus d'être psychologique. Tu peux pas être responsable de tout.
Si c'est vraiment ton ami et que tu tiens vraiment à lui, bah aide le sans t'en faire une corvée, honnêteté et gentillesse (normalement ça peut être compatible), tu peux lui donner ton avis sur son comportement sans le secouer hein, délicatement, sans electrochocs !
Si tu tiens à lui mais pas plus que ça, barre toi (au risque qu'il aille plus mal) c'est plus honnête que de préférer qu'il crève avant que tu te barres ("au moins t'auras pas ça sur la conscience").
Sache que si tu te barre et ça déclenche une TS, tu seras pas responsable, c'est juste qu'il est comme ça, y'a des gens qui sont fait pour être mal, c'est physiologique en plus d'être psychologique. Tu peux pas être responsable de tout.
Si c'est vraiment ton ami et que tu tiens vraiment à lui, bah aide le sans t'en faire une corvée, honnêteté et gentillesse (normalement ça peut être compatible), tu peux lui donner ton avis sur son comportement sans le secouer hein, délicatement, sans electrochocs !
Si tu tiens à lui mais pas plus que ça, barre toi (au risque qu'il aille plus mal) c'est plus honnête que de préférer qu'il crève avant que tu te barres ("au moins t'auras pas ça sur la conscience").
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Y'a des fois je crois halluciner !ordure a écrit :Bah décide toi en tout cas, il te saoule plus qu'autre chose. Tu peux pas à la fois souhaiter qu'il fasse une TS pour t'en débarrasser (et garder l'appart) et en même temps souhaiter te barrer en ayant peur que si tu te barre ça déclenche une TS (et t'aurais quitter l'appart pour rien). Balo !
Sache que si tu te barre et ça déclenche une TS, tu seras pas responsable, c'est juste qu'il est comme ça, y'a des gens qui sont fait pour être mal, c'est physiologique en plus d'être psychologique. Tu peux pas être responsable de tout.
Si c'est vraiment ton ami et que tu tiens vraiment à lui, bah aide le sans t'en faire une corvée, honnêteté et gentillesse (normalement ça peut être compatible), tu peux lui donner ton avis sur son comportement sans le secouer hein, délicatement, sans electrochocs !
Si tu tiens à lui mais pas plus que ça, barre toi (au risque qu'il aille plus mal) c'est plus honnête que de préférer qu'il crève avant que tu te barres ("au moins t'auras pas ça sur la conscience").
Les gens... vous trouvez ça normal de dire des choses comme "casse-toi, tu mérites pas de souffrir, tant pis s'il crève !" vous ? C'est horrible, c'est cruel, ça témoigne d'un manque profond d'humanité... et je trouve ça assez immonde pour tout dire.
Après je suis encore peut-être un peu trop jeune et naïf pour avoir perdu toute foi en le genre humain mais actuellement ça me choque encore. Y'a quand même des solutions qui existent (et je remarque d'ailleurs que personne n'a relevé mon intervention) ou qui sont au moins envisageables.
Si tu reconnais toi-même qu'il a tous les symptômes du dépressif et qu'il pourrait peut-être passer à l'acte, en tant que colocataire tu peux faire une demande d'HDT (si si), ou au moins en discuter avec ton médecin, son médecin ou un psy. Bien sûr il accepte s'il le veut, mais tu ne pourras pas dire que tu n'as pas tout fait.
En plus, il me semble que légalement, s'il tente de se suicider et qu'il y arrive, ne pas avoir tenté de l'aider peut être apparenté à de la non-assistance à personne en danger.
Enfin voilà, penser à soi, se protéger d'accord, mais pas au détriment de la vie des autres... Par pitié, ne soyez pas comme ces gens qui voient une voiture se crasher et tracent la route sans appeler les secours parce qu'ils ont "pas que ça à faire" !
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Je suis bien d'accord avec cette dernière phrase. C'est révoltant les personnes comme ça.Une fois je me suis fais agresser dans la rue (quand j'étais au collège) trois mecs ont voulu me voler mon portable et j'ai demandé de l'aide à un motard stoppé à un feu (c'était le soir et il n'y avait pas beaucoup de monde, il pouvait s'arrêter sans problème), mais il a démarré en ricanant.okami a écrit :Enfin voilà, penser à soi, se protéger d'accord, mais pas au détriment de la vie des autres... Par pitié, ne soyez pas comme ces gens qui voient une voiture se crasher et tracent la route sans appeler les secours parce qu'ils ont "pas que ça à faire" !
J'avais 13 ans et je crois que ça me restera à vie cet épisode. Comment cet homme si costaud avait pu refuser d'aider un gamin tout chétif menaçé par trois mecs ?...
Pour ma part, Sans même qu'il y ait besoin d'une évènement grave comme un crash, j'ai appris à m'arrêter sur les gens, prendre le temps de les écouter, d'essayer de les comprendre, de chercher quelque chose de pertinent et d'encourageant à leur dire quand ça ne va pas, qui les valorise et leur donne envie de continuer, c'est en essayant de se reconnaître chez les autres et donc en se forçant à s'interesser à eux qu'on finit par les trouver vraiment dignes d'intérêt et d'autres sentiments d'attachement qui font qu'on crée des liens.
Mais j'avoue que ce n'était pas une attitude innée chez moi et je ne pense pas être le seul dans ce cas, cela demande de sortir d'une attitude égocentrique qu'on a tous tendance à avoir (c'est plus marqué chez certaine personnes, c'est vrai).
Je m'interroge sur ce que je ferais dans le cas de lolipops n'empêche, pas evident de gérer la dépression de quelqu'un d'autre. En fait je m'étonne plus de son attitude à lui en lisant le topic, même si c'est sans doute faire preuve d'incompréhension, quand on a la chance d'avoir une amie proche, je comprend pas comment on peut se laisser aller à ce point là.
Même déprimé, je ne me suis jamais laissé aller à boire, à rester dans le noir toute la journée ou à frapper un animal, et je n'avais personne à mes côtés, contrairement à lui.
J'ai toujours mis un minimum de bonne volonté pour m'en sortir même quand j'étais au fond déséspéré.
Le pire que je me suis permis de faire, c'est rester enfermé à lire de la "littérature de supermarché" dans mon appart' toute la journée alors que j'aurais du être en cours ou alors errer comme une âme en peine dans la ville, en restant des heures assis sur un banc ou un muret à réfléchir ou plutôt à tourner à vide.
Donc quelque part, j'ai envie de dire qu'il ne se rend pas compte de sa chance mais je me rend bien compte que c'est relatif de dire ça, on a pas tous les mêmes ressources.
Je suis aussi de l'avis de Floridjan lorsqu'il évoque la solution d'avertir ses parents, s'ils sont disponibles, ça peut être quelque chose de bien qu'ils soient au courant.
(edit : je viens de lire le paragraphe sur ses parents...oops

Tu dis qu'il parle de lui au féminin dans les lettres de motivation qu'il envoie, est ce qu'il a un trouble de ce côté là? Quel âge a t'il? Qu'est ce qu'il a fait comme études?
Je ne saurais trop rajouter un petit conseil qui agace parfois parce que tout le monde n'aime pas ça ect...mais tout de même le sport est quelque chose de très important pour l'équilibre je trouve, même pratiqué à faible niveau ça aide, il devrait essayer la natation, le footing, la boxe, se déplacer à vélo, faire un sport d'équipe, de raquette, ou mieux : pratiquer un art martial (c'est bien car ça permet de se discipliner et d'avoir une attention à l'autre), je pense que ça peut vraiment être un bon point de départ pour remettre de l'ordre dans sa vie.
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Heu t'as pas bien du comprendre... il est chomeur il travaille pas ne fait pas d'études et refuse de sortir. Il est pas sportif il a horreur de ça. il a envie de RIEN... je suis d'accord avec le fait qu'il faudrait qu'il bouge je souhaite que ça mais lui il a pas envie je peux pas le forcer et j'en ai pas envie...il a pas douze ans il en a 24 c'est à lui de se prendre en main, d'ou ma situation d'impuissance...
Il a écrit les lettres au féminin parce qu'il les a pompées sur internet sans prendre la peine de les relires... (si si c'est possible -_-' )
Hier j'ai parlé un peu avec lui. Il m'a dit qu'il était sorti dans le centre commercial de la ville pour voir si y'avait pas des annonces dans les vitrines, il a rien vu (lol). Je l'ai secoué en lui disant qu'aujourd'hui pour trouver un boulot on erre pas dans un centre commercial, on prend ses CV sous le bras et on en pose partout, on postule sur internet et on va dans les boites d'interim. La réponse? "oui mais moi je veux pas un boulot de merde. La mise en rayon ou la caisse, distribution de journal non merci !" sans diplome et sans sourire ça va etre difficile de trouver, m'enfin.
Je lui ai dit que moi quand j'étais paumée j'ai bossé dans la grande distribution, fais des ménages, du baby-sitting, des boulots chiants, mais qu'au moins ça remet un pied dans la vie active ça rapporte des sous et ça fais rencontrer des gens. Il s'en fout il veut trouver mieux... et il est d'accord sur le fait que les journées sont longues... (vu ce qui passe à la TV ça m'étonne pas)
J'ai vu une petite amélioration hier, les fenêtres étaient ouvertes, le soleil tappait dans le salon et même qu'il a aéré, et il est sorti ! Y'a encore beaucoup de chemin à faire mais c'est un début. J'espere toujours que la situation évolue en bien, pour lui comme pour moi. Je l'aime beaucoup c'est un ami avant d'etre le looser dépressif que je vous ai décrit. Mais de le voir se laisser couler comme ça me rend dingue.
Okami je comprend ta réaction mais tu sais moi je suis sortie un an avec une dépressive que j'ai portée à bout de bras, elle m'a pompée toute mon énergie pour au final me chier dans la main quand ça allait mieux. Idem pour ma coloc. Je me dis maintenant qu'il ne faut pas supporter d'être une branche pour quelqu'un, jamais. Je pars du principe que c'est pas parce qu'on va mal qu'il faut le faire subir aux autres et les empecher d'avancer en les usant jusqu'a la corde. Faut se prendre en main on a qu'une vie, c'est trop facile de se laisser aller pendant des années en se posant en victime. On me dit que je suis dure mais voila moi j'ai failli mourrir suite à une maladie grave à deux reprises et aujourd'hui j'ai pas envie de me laisser couler par des gens qui n'ont pas envie de vivre, que je les aime ou pas. Et être gentil quitte à s'oublier soi-meme c'est de l'hypocrisie, déjà d'une ça t'apporte rien puisque la personne sera pas reconnaissante et de deux ça te bouffe l'énergie. Juste pour se dire "ouais j'ai tout fait pour lui/elle je suis quelqu'un de bien t'as vu" heu nan vraiment quelqu'un qui veut s'en sortir il peut. Bon j'ai bossé en hopital pendant un an avec des jeunes adultes tétraplégiques et paraplégiques accidentés de la route, depuis je relativise beaucoup sur ma situation... ça aide. Je comprend les coups de mou, la deprime passagere, ça arrive à tout le monde moi la premiere, mais des années à se complaire là-dedans par facilité en trouvant l'excuse "ouais mais je vais pas bien" sans se prendre en main, no way je comprend pas...
Enfin je croise les doigts mon coloc est loin d'être bête il a des qualités et des capacités dans des tas de domaines, le problème c'est qu'il le sait mais qu'il pense que les autres sont trop nazes pour s'en rendre compte, il fait confiance à personne. et en même temps il se la pette tellement déjà tout seul quand il connait pas les gens que personne n'a envie de lui faire des compliments en plus ... un cercle vicieux. Moi je le connait depuis longtemps je sais ce qu'il vaut mais bon ... bref j'ai encore de l'espoir c'est pas un gars con du tout... je cherche juste le moyen de créer un éléctrochoc pour qu'il s'en sorte vite...
Il a écrit les lettres au féminin parce qu'il les a pompées sur internet sans prendre la peine de les relires... (si si c'est possible -_-' )
Hier j'ai parlé un peu avec lui. Il m'a dit qu'il était sorti dans le centre commercial de la ville pour voir si y'avait pas des annonces dans les vitrines, il a rien vu (lol). Je l'ai secoué en lui disant qu'aujourd'hui pour trouver un boulot on erre pas dans un centre commercial, on prend ses CV sous le bras et on en pose partout, on postule sur internet et on va dans les boites d'interim. La réponse? "oui mais moi je veux pas un boulot de merde. La mise en rayon ou la caisse, distribution de journal non merci !" sans diplome et sans sourire ça va etre difficile de trouver, m'enfin.
Je lui ai dit que moi quand j'étais paumée j'ai bossé dans la grande distribution, fais des ménages, du baby-sitting, des boulots chiants, mais qu'au moins ça remet un pied dans la vie active ça rapporte des sous et ça fais rencontrer des gens. Il s'en fout il veut trouver mieux... et il est d'accord sur le fait que les journées sont longues... (vu ce qui passe à la TV ça m'étonne pas)
J'ai vu une petite amélioration hier, les fenêtres étaient ouvertes, le soleil tappait dans le salon et même qu'il a aéré, et il est sorti ! Y'a encore beaucoup de chemin à faire mais c'est un début. J'espere toujours que la situation évolue en bien, pour lui comme pour moi. Je l'aime beaucoup c'est un ami avant d'etre le looser dépressif que je vous ai décrit. Mais de le voir se laisser couler comme ça me rend dingue.
Okami je comprend ta réaction mais tu sais moi je suis sortie un an avec une dépressive que j'ai portée à bout de bras, elle m'a pompée toute mon énergie pour au final me chier dans la main quand ça allait mieux. Idem pour ma coloc. Je me dis maintenant qu'il ne faut pas supporter d'être une branche pour quelqu'un, jamais. Je pars du principe que c'est pas parce qu'on va mal qu'il faut le faire subir aux autres et les empecher d'avancer en les usant jusqu'a la corde. Faut se prendre en main on a qu'une vie, c'est trop facile de se laisser aller pendant des années en se posant en victime. On me dit que je suis dure mais voila moi j'ai failli mourrir suite à une maladie grave à deux reprises et aujourd'hui j'ai pas envie de me laisser couler par des gens qui n'ont pas envie de vivre, que je les aime ou pas. Et être gentil quitte à s'oublier soi-meme c'est de l'hypocrisie, déjà d'une ça t'apporte rien puisque la personne sera pas reconnaissante et de deux ça te bouffe l'énergie. Juste pour se dire "ouais j'ai tout fait pour lui/elle je suis quelqu'un de bien t'as vu" heu nan vraiment quelqu'un qui veut s'en sortir il peut. Bon j'ai bossé en hopital pendant un an avec des jeunes adultes tétraplégiques et paraplégiques accidentés de la route, depuis je relativise beaucoup sur ma situation... ça aide. Je comprend les coups de mou, la deprime passagere, ça arrive à tout le monde moi la premiere, mais des années à se complaire là-dedans par facilité en trouvant l'excuse "ouais mais je vais pas bien" sans se prendre en main, no way je comprend pas...
Enfin je croise les doigts mon coloc est loin d'être bête il a des qualités et des capacités dans des tas de domaines, le problème c'est qu'il le sait mais qu'il pense que les autres sont trop nazes pour s'en rendre compte, il fait confiance à personne. et en même temps il se la pette tellement déjà tout seul quand il connait pas les gens que personne n'a envie de lui faire des compliments en plus ... un cercle vicieux. Moi je le connait depuis longtemps je sais ce qu'il vaut mais bon ... bref j'ai encore de l'espoir c'est pas un gars con du tout... je cherche juste le moyen de créer un éléctrochoc pour qu'il s'en sorte vite...
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Hum. C'est hyper difficile d'être égoiste dans certaines situations. Cependant oui, certaines fois, en fonction de nos personnalités, nos histoires, il faut savoir virer de sa vie certaine personnes. C'est une décision horrible à prendre, mas la seule qui va permettre que les 2 ne sombrent pas. Il n'y a rien, je crois, de plus envahissant que le mal être. Il finit très souvent pas pomper complètement le "soutien".okami a écrit :Y'a des fois je crois hallucinerordure a écrit :Bah décide toi en tout cas, il te saoule plus qu'autre chose. Tu peux pas à la fois souhaiter qu'il fasse une TS pour t'en débarrasser (et garder l'appart) et en même temps souhaiter te barrer en ayant peur que si tu te barre ça déclenche une TS (et t'aurais quitter l'appart pour rien). Balo !
Sache que si tu te barre et ça déclenche une TS, tu seras pas responsable, c'est juste qu'il est comme ça, y'a des gens qui sont fait pour être mal, c'est physiologique en plus d'être psychologique. Tu peux pas être responsable de tout.
Si c'est vraiment ton ami et que tu tiens vraiment à lui, bah aide le sans t'en faire une corvée, honnêteté et gentillesse (normalement ça peut être compatible), tu peux lui donner ton avis sur son comportement sans le secouer hein, délicatement, sans electrochocs !
Si tu tiens à lui mais pas plus que ça, barre toi (au risque qu'il aille plus mal) c'est plus honnête que de préférer qu'il crève avant que tu te barres ("au moins t'auras pas ça sur la conscience").
Les gens... vous trouvez ça normal de dire des choses comme "casse-toi, tu mérites pas de souffrir, tant pis s'il crève !" vous ? C'est horrible, c'est cruel, ça témoigne d'un manque profond d'humanité... et je trouve ça assez immonde pour tout dire.
Après je suis encore peut-être un peu trop jeune et naïf pour avoir perdu toute foi en le genre humain mais actuellement ça me choque encore. Y'a quand même des solutions qui existent (et je remarque d'ailleurs que personne n'a relevé mon intervention) ou qui sont au moins envisageables.
Si tu reconnais toi-même qu'il a tous les symptômes du dépressif et qu'il pourrait peut-être passer à l'acte, en tant que colocataire tu peux faire une demande d'HDT (si si), ou au moins en discuter avec ton médecin, son médecin ou un psy. Bien sûr il accepte s'il le veut, mais tu ne pourras pas dire que tu n'as pas tout fait.
En plus, il me semble que légalement, s'il tente de se suicider et qu'il y arrive, ne pas avoir tenté de l'aider peut être apparenté à de la non-assistance à personne en danger.
Enfin voilà, penser à soi, se protéger d'accord, mais pas au détriment de la vie des autres... Par pitié, ne soyez pas comme ces gens qui voient une voiture se crasher et tracent la route sans appeler les secours parce qu'ils ont "pas que ça à faire" !
Aujourd'hui je sais que si je suis en lien (amical ou amoureux) avec une personne qui va mal pour une raison x ou y, le truc qui me fera fuir sans un regard en arrière, c'est si à chaque fois entre nous, se dresse le specte de la maladie ou du malheur. Parce qu'il me semble que dans ce cas là, il n'y a pas de lien, juste un phagocytage.
Je trouve l'exemple avec l'accident ou l'agression osé, parce que ces exemples sont "ponctuels". L'aide que tu apportes se fait dans l'instant, alors que vivre avec une personne malade ou mal, c'est du quotidien et c'est la continuité temporelle qui bouffe et rend la chose insupportable, de mon point de vue.
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Juste...tu dis que pour le moment il y a un léger mieux. A la limite, tente de voir où ça ira, et si ca ne mène nulle part, laisse tomber pour de bon. Mais ne le casse pas PENDANT un léger mieux. Si il y a une chance sur 100 000, ce serait dommage de la briser.
Et puis, c'est peut être totalement stupide ma remarque. Mais apparemment, malgré le fait que tu te sente "dure" dans tes jugements avec lui, tu le ménage pas mal, et tu l'affronte jamais. Par exemple : quand tes amis viennent chez toi, vous vous retranchez dans la chambre, pour éviter d'être face à lui, parce que vous savez que leur présence le dérangera. Ce qui m'a donné une idée (qui vaut ce qu'elle vaut) : pourquoi ne pas carrément vous mettre dans le salon dans ce cas, malgré qu'il soit là, et ouvrir la fenêtre et les volets, sans lui demander ? Même si il s'énerve, et qu'il crie, ou qu'il se comporte mal, au moins il réagira. Bon, là c'est un peu délicat vu que c'est tes autres potes.
Mais plus globalement, tu le sermonne, tu le ménages en même temps, tu ne lui demande rien. Pourquoi ne pas, par exemple, lui parler de tes problèmes et lui demander des conseils (sans en attendre réellement). Même si il ne s'y intéresse que du bout des lèvres, il pensera à autre chose que ses propres problèmes, et se sentira peut être utile. Et quand tu es heureuse, ne cache plus ton bonheur. Si tu vois les fenêtres fermées, et que ça te déprime...ouvre les. Si il te saoule, un jour, dis lui. Ne lui dis pas qu'il est un con ou quoi, mais juste "écoute là tu me saoules, je vais prendre l'air/vais dans ma chambre/arrête de t'écouter..." comme tu ferais avec n'importe qui d'autre.
Peut-être que vous irez au clash, mais ce sera déjà mieux que l'absence totale de réaction.
Et pour ce qui est du chat, ne lui laisse rien passer. N'hésite pas à pousser une gueulante, alcool ou pas. Sauf si tu sens qu'il pourrait être violent avec toi, évidemment (mais jusque-là ça ne semble pas avoir été le cas). Il est dépressif, et donc malade, mais ça n'excuse pas de violenter un animal. Il faut pas qu'il se croie tout permis en tant que malade.
Enfin je répète, tout ça, ne sont que des propositions, et mon avis personnel. Mon message peut paraître moralisateur, mais il ne l'est pas. Je suis avec toi en tout cas.
Et puis, c'est peut être totalement stupide ma remarque. Mais apparemment, malgré le fait que tu te sente "dure" dans tes jugements avec lui, tu le ménage pas mal, et tu l'affronte jamais. Par exemple : quand tes amis viennent chez toi, vous vous retranchez dans la chambre, pour éviter d'être face à lui, parce que vous savez que leur présence le dérangera. Ce qui m'a donné une idée (qui vaut ce qu'elle vaut) : pourquoi ne pas carrément vous mettre dans le salon dans ce cas, malgré qu'il soit là, et ouvrir la fenêtre et les volets, sans lui demander ? Même si il s'énerve, et qu'il crie, ou qu'il se comporte mal, au moins il réagira. Bon, là c'est un peu délicat vu que c'est tes autres potes.
Mais plus globalement, tu le sermonne, tu le ménages en même temps, tu ne lui demande rien. Pourquoi ne pas, par exemple, lui parler de tes problèmes et lui demander des conseils (sans en attendre réellement). Même si il ne s'y intéresse que du bout des lèvres, il pensera à autre chose que ses propres problèmes, et se sentira peut être utile. Et quand tu es heureuse, ne cache plus ton bonheur. Si tu vois les fenêtres fermées, et que ça te déprime...ouvre les. Si il te saoule, un jour, dis lui. Ne lui dis pas qu'il est un con ou quoi, mais juste "écoute là tu me saoules, je vais prendre l'air/vais dans ma chambre/arrête de t'écouter..." comme tu ferais avec n'importe qui d'autre.
Peut-être que vous irez au clash, mais ce sera déjà mieux que l'absence totale de réaction.
Et pour ce qui est du chat, ne lui laisse rien passer. N'hésite pas à pousser une gueulante, alcool ou pas. Sauf si tu sens qu'il pourrait être violent avec toi, évidemment (mais jusque-là ça ne semble pas avoir été le cas). Il est dépressif, et donc malade, mais ça n'excuse pas de violenter un animal. Il faut pas qu'il se croie tout permis en tant que malade.
Enfin je répète, tout ça, ne sont que des propositions, et mon avis personnel. Mon message peut paraître moralisateur, mais il ne l'est pas. Je suis avec toi en tout cas.
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
J'apprécie tes conseils il est vrai que je prend beaucoup de pincettes, j'ai peur que ça soit pire après un clash, j'ai peur de pas maitriser ma colere aussi si jamais il réagit mal.New starting a écrit :Juste...tu dis que pour le moment il y a un léger mieux. A la limite, tente de voir où ça ira, et si ca ne mène nulle part, laisse tomber pour de bon. Mais ne le casse pas PENDANT un léger mieux. Si il y a une chance sur 100 000, ce serait dommage de la briser.
Et puis, c'est peut être totalement stupide ma remarque. Mais apparemment, malgré le fait que tu te sente "dure" dans tes jugements avec lui, tu le ménage pas mal, et tu l'affronte jamais. Par exemple : quand tes amis viennent chez toi, vous vous retranchez dans la chambre, pour éviter d'être face à lui, parce que vous savez que leur présence le dérangera. Ce qui m'a donné une idée (qui vaut ce qu'elle vaut) : pourquoi ne pas carrément vous mettre dans le salon dans ce cas, malgré qu'il soit là, et ouvrir la fenêtre et les volets, sans lui demander ? Même si il s'énerve, et qu'il crie, ou qu'il se comporte mal, au moins il réagira. Bon, là c'est un peu délicat vu que c'est tes autres potes.
Mais plus globalement, tu le sermonne, tu le ménages en même temps, tu ne lui demande rien. Pourquoi ne pas, par exemple, lui parler de tes problèmes et lui demander des conseils (sans en attendre réellement). Même si il ne s'y intéresse que du bout des lèvres, il pensera à autre chose que ses propres problèmes, et se sentira peut être utile. Et quand tu es heureuse, ne cache plus ton bonheur. Si tu vois les fenêtres fermées, et que ça te déprime...ouvre les. Si il te saoule, un jour, dis lui. Ne lui dis pas qu'il est un con ou quoi, mais juste "écoute là tu me saoules, je vais prendre l'air/vais dans ma chambre/arrête de t'écouter..." comme tu ferais avec n'importe qui d'autre.
Peut-être que vous irez au clash, mais ce sera déjà mieux que l'absence totale de réaction.
Et pour ce qui est du chat, ne lui laisse rien passer. N'hésite pas à pousser une gueulante, alcool ou pas. Sauf si tu sens qu'il pourrait être violent avec toi, évidemment (mais jusque-là ça ne semble pas avoir été le cas). Il est dépressif, et donc malade, mais ça n'excuse pas de violenter un animal. Il faut pas qu'il se croie tout permis en tant que malade.
Enfin je répète, tout ça, ne sont que des propositions, et mon avis personnel. Mon message peut paraître moralisateur, mais il ne l'est pas. Je suis avec toi en tout cas.
Quand à m'imposer je le fait, j'ouvre les fenêtres et aere, j'impose la présence de mes amis, le hic c'est que comme sa TV (qui est immense) est dans le salon il l'allume se cale devant et met le son fort, moi je supporte pas ça entrave la communication car on s'entend pas parler et y'a toujours l'image qui capte le regard. Je lui ai déjà demandé de l'éteindre, mais comme il dit il n'a rien d'autre à faire...........(moi j'ai bien une idée, comme prendre un verre avec nous et discuter mais quand il fait l'effort ça dure 5 minutes et après il parle plus. Et la derniere fois que je l'ai amené chez des amis il a bu et il cherchait la merde à tout le monde alors maintenant j'évite...)
Pour le chat il fait ça quand je suis pas dans la piece je vois meme pas ce qu'il fait . Je sais d'avance qu'il me dira que c'est son chat, qu'il sait ce qu'il fait, blablabla comme d'hab.
Mais oui je suis d'accord que c'est aussi à moi de ne pas avoir peur du clash, dans tous les cas ça fera avancer les choses, en bien ou en mal, mais ça bougera. Je suis pas très courageuse quand il s'agit de potentiel conflit avec les gens que j'aime, mais je vais faire l'effort, du moins essayer d'être moins douce...
Merci des conseils

Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Non mais je comprends ton point de vue, je suis juste pas d'accord pour dire que s'il est déprimé et qu'il fait rien pour s'en sortir, il a qu'à mourir (c'est pas ton point de vue, mais je l'ai lu) ou du moins, qu'à se démerder : c'est juste faire preuve d'un manque total d'humanité. Toi qui est sortie avec une dépressive tu dois savoir que c'est pas aussi évident que ça pour eux de se dire "il faut que je fasse quelque chose" puisque la dépression, la vraie, c'est aussi la perte de tout espoir...
De l'extérieur, ça peut donner une image négative que de rien faire pour s'en sortir mais pour vouloir s'en sortir, il faut d'abord se rendre compte PUIS accepter qu'on a un problème. Sur ce point là, j'ai pas trop compris où il en était, mais parfois ça nécessite un bon coup de pied au cul. Si le clash n'est pas encore arrivé, il l'a peut-être toujours pas eu ce déclic...
Après, que ça résonne avec tes propres problèmes, c'est tout à fait compréhensible. Mais il y a une différence entre prendre sur soi et ne rien faire jusqu'à ce que ça déborde et décrocher un téléphone, demander conseil et essayer de faire quelque chose. Le but c'est pas de se dire "Moi je suis quelqu'un de bien, j'aurai tout tenté pour l'aider." (ce genre de comportement est pour moi tout aussi détestable que de laisser les gens mourir quand on peut agir), le but est de venir en aide (ou du moins essayer de le faire) à quelqu'un qui nous est proches. On peut ne pas se sentir de le faire, et c'est à ce moment qu'on peut faire appel à d'autres personnes : ses parents, ou un professionnel par exemple. En plus, ça n'engage à rien.
Pour en avoir vu à l'hôpital des dépressifs et des mélancoliques (définitions psychiatriques), pendant mon stage à Sainte-Anne, maintenant je me rend compte de ce que c'est vraiment. Et je crache sur madame Michou qui dit à toutes ses amies qu'elle est dépressive parce que son dernier amant l'a quitté... La dépression c'est une maladie et ça mérite une prise en charge adaptée...
De l'extérieur, ça peut donner une image négative que de rien faire pour s'en sortir mais pour vouloir s'en sortir, il faut d'abord se rendre compte PUIS accepter qu'on a un problème. Sur ce point là, j'ai pas trop compris où il en était, mais parfois ça nécessite un bon coup de pied au cul. Si le clash n'est pas encore arrivé, il l'a peut-être toujours pas eu ce déclic...
Après, que ça résonne avec tes propres problèmes, c'est tout à fait compréhensible. Mais il y a une différence entre prendre sur soi et ne rien faire jusqu'à ce que ça déborde et décrocher un téléphone, demander conseil et essayer de faire quelque chose. Le but c'est pas de se dire "Moi je suis quelqu'un de bien, j'aurai tout tenté pour l'aider." (ce genre de comportement est pour moi tout aussi détestable que de laisser les gens mourir quand on peut agir), le but est de venir en aide (ou du moins essayer de le faire) à quelqu'un qui nous est proches. On peut ne pas se sentir de le faire, et c'est à ce moment qu'on peut faire appel à d'autres personnes : ses parents, ou un professionnel par exemple. En plus, ça n'engage à rien.
Pour en avoir vu à l'hôpital des dépressifs et des mélancoliques (définitions psychiatriques), pendant mon stage à Sainte-Anne, maintenant je me rend compte de ce que c'est vraiment. Et je crache sur madame Michou qui dit à toutes ses amies qu'elle est dépressive parce que son dernier amant l'a quitté... La dépression c'est une maladie et ça mérite une prise en charge adaptée...
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Je pense que tu devrais être bien plus virulente.Mon idée, c'est que mettre le son à fond et se torcher chez tes potes c'est peut être de la provoc. Peur du contact, des autres donc je me montre sauvage, je les effraie et passe pour un malpoli, et ils viennent pas au contact.
Et quand vous vous opposez pas, vous rentrez dans son jeu. En renonçant au salon pour la chambre tu capitule.
Donc peut être lui prendre la télécommande ou éteindre la télé quand il fait ça. Ou quand il monte le son, tu te fous carrément dans l'axe de la télé avec ta chaise. Bref ne pas céder facilement, et ne pas craindre une épreuve de force. Mais plus facile à dire qu'à faire. (Par contre pour le traîner chez tes potes on est d'accord laisse tomber).
C'est impératif qu'il réagisse, même mal, si on veut qu'il avance. La prise en charge implique qu'il voie son problème et l'accepte. Et donc qu'il retrouve sa capacité à s'émouvoir et à l'exprimer, même haine, envie... De ce point de vue il réagit en montant le son et en agressant les gens, c'est carrément positif je trouve. Enfin vu la situation.
Et quand vous vous opposez pas, vous rentrez dans son jeu. En renonçant au salon pour la chambre tu capitule.
Donc peut être lui prendre la télécommande ou éteindre la télé quand il fait ça. Ou quand il monte le son, tu te fous carrément dans l'axe de la télé avec ta chaise. Bref ne pas céder facilement, et ne pas craindre une épreuve de force. Mais plus facile à dire qu'à faire. (Par contre pour le traîner chez tes potes on est d'accord laisse tomber).
C'est impératif qu'il réagisse, même mal, si on veut qu'il avance. La prise en charge implique qu'il voie son problème et l'accepte. Et donc qu'il retrouve sa capacité à s'émouvoir et à l'exprimer, même haine, envie... De ce point de vue il réagit en montant le son et en agressant les gens, c'est carrément positif je trouve. Enfin vu la situation.
Dernière modification par inconnu n le jeu. mars 24, 2011 11:40 pm, modifié 1 fois.
Re: Colocataire dépressif...décision à prendre
Si, j'ai bien lu et bien compris cela. J'en demandais simplement plus sur son passé! Je réitère donclolipops a écrit :Heu t'as pas bien du comprendre... il est chomeur il travaille pas ne fait pas d'études et refuse de sortir. Il est pas sportif il a horreur de ça

Qu'as t'il fait comme études? Qu'as t'il fait comme boulot?
A 24 ans on a vécu un peu quand même! Et je ne peux croire qu'un "point fixe" n'ait pas marqué sa vie un minimum.