Votre mort

[Kefka]

Bah moi, je veux savoir.

Pour savoir combien de temps il me reste, l'optimiser quoi.

Peut-être que tu pourras optimiser ton "temps de survie". Faire ce dont tu aurais envie de faire. Le fait de savoir quand on va mourir désinhibe totalement la peur de la mort.

Mais le jour fatal, tu feras quoi ? Si la maladie annoncée arrive et empire, tu baiserais les bras ? Puisque c'est à ce moment que tu devras mourir, tu laisseras faire ? Donc, en fait, c'est une prédiction auto-réalisante. La connaissance de la date de sa mort, et même précisément de la manière dont on va mourir, aggrave les choses. On ne fait la distinction pas entre mort naturelle et mort provoquée par soi-même, surtout que cela pourrait entrainer (restons de le domaine de l'imagination) l'apparition d'organismes spécialisés dans l'exécution de ce genre de "sentences", à la demande même de ces personnes comdamnées, qui ne supporterons plus l'attente ! Ironie, quand tu nous tiens ...

[MimiGeignarde]

"Mourir pour des idées, l'idée est excellente, moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eu." G. Brassens.
Si on devait m'annoncer l'art et la manière de ma mort, ma réaction serait entre celle de l'autruche et celle du singe...

[Jabal]

Je ne sais pas... non, vraiment, je sais pas du tout, je pense que j'aurai envie de savoir pour pouvoir planifier ect.. mais... en même temps, c'est vraiment horrible, d'avoir ce genre d'info et de ne rien pouvoir faire!!!
Quoique, ça serait cool, je ferais probablement une fête de départ la veille, où j'invitereais tout le monde que je connais, et, à l'heure de ma mort, en petit comité avec les gens les plus proches, essayer de reter positive jusqu'à la fin, puis mourir, en sachant que je serais partie en réglant toutes mes affaires, et en ayant dit au revoir aux personnes à qui je tiens.

Oui sinon, je m'isolereai, et passerai le dernier mois en retraite spirituelle, réfléchissant sur ma vie et mes actions, et je mourrai en sachant, pareil, que je choisis de passer mes derniers moments comme je le désire.

[Rusalka]

Ah non, je ne veux surtout pas savoir!
Guillaume a très bien résumé les arguments en jeu, je ne répèterai donc pas.
Par contre, Ray, ton idée me rappelle un truc, livre ou film, je sais plus...plus vraisemblablement livre ceci dit!

[Sarablue]

Veux pas savoir.
Non, non!!
Merci !!

[Stigmate]

Non je veut pas savoir... on viens au monde on crève, on est tous au courant, après quand ça doit venir ça je m'en tape

[Mazzika]

J'ai répondu "je ne sais pas"...

Le fait de savoir quand est-ce que l'on va mourir peut être à double tranchant.

Soit je me replis sur moi-même, en me disant que toute façon ma vie est finie alors ça ne sert à rien de faire quoi que ce soit.
Soit, au contraire, je me rend compte que la vie est courte, qu'il faut la vivre à fond, réaliser tout ce qui est réalisable !

Donc, je ne sais pas...

[The ChaBox]

Moi je voudrais savoir.

Peut-être juste pour m'éclater à faire n'importe quoi les derniers jours tout bêtement.

Puis vous dites "oui mais tu peux profiter de ta vie dès maintenant", mais je suis sûre qu'on remettrait toujours au lendemain. Là, non. Demain je meurs, alors aujourd'hui je le fais, point barre. Une fois qu'on est mort on est mort de toute façon, on regrettera pas, si les gens qu'on aime savent qu'on est partit heureux, tant mieux. Ils pourront s'y préparer en plus.

Partir sans avoir le temps de parler à ceux qu'on aime, de remettre un peu d'ordre ça me fait peur. J'veux pas tout laisser en plan derrière moi. C'est encore pire pour les autres j'imagine.

[Zünisch]

Je vais mourir un jour. L'histoire d'être préparé à sa mort c'est déjà fait, non pas par défaitiste ou je ne sais quoi, mais juste parce qu'il va bien falloir que je meurs un jour. Et je vis parfaitement bien avec cette idée en tête. Je profite du moment présent. Après savoir quand, pourquoi, comment, je ne vois pas l'intêret vu que ça donne le même résultat au final.

[ange déchu]

Moi j'aimerai savoir, juste pour une seule chose, ne pas être surpris et m'assurer de faire tout ce que je voulais faire dans ce bas monde... et aussi pour pouvoir préparé le peu de gens qui m'aime à l'idée de mon absence