Quand on tract pour faire venir les gens dans un camps ou dans l'autre, ça dépasse largement le cadre de la liberté d'expression.Crown Prinz a écrit :Totalement d'accord avec toi Sapho.Sapho a écrit :Lamentable...Jigsaw a écrit :En marchant dans la rue avec une pote hétérote, un mec nous accoste et nous distribue des tracts contre le mariage pour tous... quand elle remarque de quoi il s'agit elle le déchire en deux devant les yeux du type, lui arrache son paquet de flyers des mains, attrape mon bras et me crie COURS!!!! et nous voila comme des gamins à détaler en riant sur les pavés alors que l'autre ne nous suivait même pas et devait surement avoir un carton rempli de ces bouts de papiers... acte inutile a part me rappeler que même les hétéros peuvent être étonnement sensibles à cette cause, et que c'est pas si mal quand ils s'en mêlent dans ce sens là =)
Je tracte depuis une semaine. J'ai donc vu passer les "Je fais semblant de ne pas t'avoir vu, donc je ne prendrais pas ton tract", "Je suis sympa donc je le prends","Je suis anti donc j'exprime mon désaccord".
Mais chacun est resté respectueux de mon acte à part un anti qui as répondu "Va te faire encul** à un collègue qui tractais". Tu t'abaisses à ce niveau...
Il y en a qui ont l'air d'avoir du mal à concevoir que la liberté d'expression, ça marche dans les deux sens, et ça ne s'applique pas qu'aux idées consensuelles avec lesquelles on est d'accord. Sauf à rapporter le fait que le tract contenait de propos incitant à la haine et tombant de fait sous le coup des limites de la liberté d'expression (et encore, même dans ce cas de figure, il était hors de question de se faire justice soi-même), je ne vois en quoi l'attitude citée ici est constructive et défendable. Je doute que vous kifferiez qu'un opposant au mariage homosexuel vous intimide en déchirant vos tracts et se barre en courant après avoir foutu en l'air tout votre stock.
Et je rappelle que la liberté d'expression n'existe pas en France. Un maire à le droit d'interdire un prédicateur, une pièce de théatre, ou n'importe quel type d'expression, dans sa ville, en invoquant le risque de perturber l'ordre public. Et ils ne se gènent pas pour le faire, notamment concernant l'art contemporain quand il blasphème ou implique des corps.
Répendre des tracts dans la rue n'est pas la même chose que publier un livre.... d'un point de vue strictement juridique, j'entends.
Et les tracts pour convaincre ma charcutière que je suis pas un humain à part entière trouble mon ordre public. Alors je ne dis pas qu'il faut se rendre sa justice soit même.
Mais, un petit déga matériel dans une bataille idéologique à couteau tiré, qui n'implique aucune agression physique ou humiliation du tractant, je pense qu'il faut pas non plus être plus gentleman que nécéssaire.
J'appelle pas à se torcher avec le loi, mais je trouve normal qu'en cas d'opposition à couteau tendues, il y ait une certaine souplesse quant à tout cela. Et je le rappelle : il ne s'agit que d'un tout petit dommage matériel, pas d'intimidation à coup de batte de baseball.
", elle a tout de suite poursuivi "D'ailleurs je m'en fou que tu le portes, ou que ce soit elle, ou que vous l'adoptiez.. si un jour tu as un enfant, peu importe comment, ce sera mon petit enfant. Et si jamais la loi ne change pas et qu'il t'arrive quelque chose, je ne ferai jamais rien pour prendre votre enfant à ta future chérie, au contraire". Avant de rajouter "Enfin, si t'en veux un de môme, hein.. tu fais ce que tu veux!".
