pff à vous lire, je dois être une anti-littéraire…
J'adorais les matières scientifiques. Depuis toute petite je voulais faire marin-pêcheur astronaute (avec comme spécialité astrophysicienne)
(d'ailleurs j'y crois toujours, une voyante —mon ancienne prof de grec— me l'a promis)
(mais elle m'a aussi prédit une mort précoce, à 25 ans)
(il faut dire qu'elle ne m'aimait pas trop)
Finalement j'ai opté pour des études littéraires : je me suis dit qu'avec des études d'archéo et d'histoire de l'art, je pourrais au moins faire une super callgirl de luxe. (ou au pire je me trouverais un mari à l'ena)
(qui a parlé d'absence de débouchés ? aha !)
Mais euh… c'était pas gagné d'avance. Je suis dyslexique. Les mots ont spontanément tendance à exploser de partout (et dans le mauvais sens

) quand je lis ou j'écris (ou même quand je parle, mais ça c'est une autre histoire). Même si ce n'est pas/plus la mort.
Et… finalement ça a du bon : c'est ce qui m'a poussée en partie vers le monde littéraire , et surtout à m'y accrocher. j'en avais marre qu'on me prenne pour l'attardée de service pleine d'enthousiasme.
(plus exactement : j'en avais marre de me sentir attardée)