ha ok....
Ben je dois dire que toute ma vie mon père m'a répété aidé de mon frère que j'avais (je cite) un "gros cul de jument" en partant d'un rire imbécile de balaine bleue. je garde un espèce de putain de complexe lié à ça. Pourtant je ne me suis jamais dit que j'allais descendre à "tant".
Tu as consulté un docteur pour faire ça le plus intelligemment possible et SANS prendre de risques?
Problème de santé divers + docteur maboul et maboulette
silane à écrit:
Si tu as finis ta croissance, c'est chaud. Tu es en dessous de la moyenne, pas très loin de moi. Et en matière de poids je suis un très, très mauvais exemple.
Si tu grandis encore, c'est moins inquiétant. Je dis pas que c'est bien, loin de là
Je t'en pris ne descends jamais en dessous des 45kg
Et il serait préférable, même si ça va pas te plaire, que tu ne descends pas en dessous des 48kg.
Hum. Et tu as 16 ans si je ne m'abuse.1m62
Si tu as finis ta croissance, c'est chaud. Tu es en dessous de la moyenne, pas très loin de moi. Et en matière de poids je suis un très, très mauvais exemple.
Si tu grandis encore, c'est moins inquiétant. Je dis pas que c'est bien, loin de là
Je t'en pris ne descends jamais en dessous des 45kg
Et il serait préférable, même si ça va pas te plaire, que tu ne descends pas en dessous des 48kg.
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ExMembre L
en plus y a ta photo, ils délirent tous hein.
Je serais d'avis que ton problème n'est pas tant lié au poid qu'à un complexe lié aux observations grotesques de ta famille. Même si tu perd du poids jusqu'à te mettre en danger, je ne suis pas certaine que d'un seul coup tu t'aimes et que tu te trouves super canon. En revanche peut-être qu'aller voir un spécialiste qui puisse te faire reprendre conscience en toi et te faire réaliser tes qualités (parce que forcément tu en as) et tes points forts pourrait être utile.
Passer par un dressage physique drastique ça ne résoudra jamais les problèmes de manque de confiance en soi et ça ne corrige pas la vision qu'on a de nous même. et j'en sais quelque chose. Par contre sans rien changer dehors si on fait bouger le point de vue dedans ça aide, notre perception de nous même change.
Pas sure du tout que tu aies pris le bon chemin pour aller mieux... y a qu'a voir comme tu sembles souffrir en parlant de ça juste sur CE post et de quelle manière ça déséquilibre ta vie sexuelle qui est un facteur essentiel d'équilibre.
Je serais d'avis que ton problème n'est pas tant lié au poid qu'à un complexe lié aux observations grotesques de ta famille. Même si tu perd du poids jusqu'à te mettre en danger, je ne suis pas certaine que d'un seul coup tu t'aimes et que tu te trouves super canon. En revanche peut-être qu'aller voir un spécialiste qui puisse te faire reprendre conscience en toi et te faire réaliser tes qualités (parce que forcément tu en as) et tes points forts pourrait être utile.
Passer par un dressage physique drastique ça ne résoudra jamais les problèmes de manque de confiance en soi et ça ne corrige pas la vision qu'on a de nous même. et j'en sais quelque chose. Par contre sans rien changer dehors si on fait bouger le point de vue dedans ça aide, notre perception de nous même change.
Pas sure du tout que tu aies pris le bon chemin pour aller mieux... y a qu'a voir comme tu sembles souffrir en parlant de ça juste sur CE post et de quelle manière ça déséquilibre ta vie sexuelle qui est un facteur essentiel d'équilibre.
Je suis totalement d'accord avec LuluG!!!
Quand on se dit "Je vais maigrir parce que je me sens pas belle/mal dans ma peau", une fois arrivé au poids fixé le problème n'est pas résolu pour autant. Tu a toujours cette désagréable impression. Et tu rentres dans une spirale destructrice.
C'est pas sur ton corps que tu dois travailler mais sur l'image que tu t'en fais.
Ce genre de sujet me fais vraiment peur. Je crois que tu devrais vraiment écouter Lulu galipette.
Quand on se dit "Je vais maigrir parce que je me sens pas belle/mal dans ma peau", une fois arrivé au poids fixé le problème n'est pas résolu pour autant. Tu a toujours cette désagréable impression. Et tu rentres dans une spirale destructrice.
C'est pas sur ton corps que tu dois travailler mais sur l'image que tu t'en fais.
Ce genre de sujet me fais vraiment peur. Je crois que tu devrais vraiment écouter Lulu galipette.
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ExMembre L
je pense que personne n'est hyper à l'aise avec son corps et que tout le monde traine des complexes. Après il y a différentes directions à choisir, on se résigne et on est malheureux à vie, ou bien on tente de résoudre ça comme on peut parfois de façon maladroite parfois de façon qui empire les choses, parfois de façon carrément dangereuse (et je pense qu'on est en plein dedans)
Ou bien on bosse sur autre chose.
On essaie d'écouter les gens qui vous aident, on essaie de se réévaluer soi même de façon objective. Pas possible que TOUT en toi te déplaise. Même si c'est ton orteil gauche, il y a quelque chose qui te plait bien forcément.
On essaie de trouver la source du malaise. Et bon là....ça peut prendre carrément du temps. L'option de se faire aider par quelqu'un de totalement étranger à ça, ça peut accélérer. En plus sans doute que si ta famille te tient des propos aussi absurdes ça cache quelque chose qui n'est pas quelque chose qui se voit en surface du type la couleur de tes cheveux, mais quelque chose de profond qui puisse faire que des parents arrivent à sortir des trucs pareils à leur fille quand c'est FAUX.
Le problème attérit sur toi, mais ils en sont partie prenante, et alors ça.... pourquoi??
on peut remonter loin comme ça. Mais le fait est que la blessure vient moins de ce qu'il te sortent que du : pourquoi il te le sortent. ça touche une fibre autrement plus sensible que quelques kilos. Et ça a des conséquences autrement plus intimes que quelques kilos sur la ballance. Si tu laisses faire, ça va influencer toute ta vie, non seulement ton apparence, mais aussi tes études ta relation avec les gens, tes amours...etc. Il faut redresser la barre avant tout ça. Et localiser précisément le malaise.
Ensuite avoir des gens en lesquels on peut avoir confiance tout autour et qui vous aiment ça permet de prendre d'autres points de repères. Je pense que les amis sont aussi là dans une certaine mesure pour nous aider quand on en a besoin. Demander de l'aide, demander d'être rassurée, ce n'est pas la catha, c'est juste naturel.
et puis j'ai cru comprendre que tu as une amoureuse? c'est précieux. Prends bien soin d'elle et prends bien soin de toi pour elle. Si tu vas mal tu risques de la détruire aussi un peu.
Il faut vraiment être indulgente avec tes parents qui ballancent des conneries, et indulgente avec toi même. tu peux souffrir de les entendre, sans toutefois te détruire. Et puis tu as le droit de prendre conscience que les parents et la famille sont très loin de détenir la vérité sur tout, qu'ils peuvent raconter de grosses conneries comme tout le monde, être méchants peut-être sans le vouloir, dire des trucs absurdes, ne pas mesurer l'impact de ce qu'ils disent...etc. a toi d'être plus adulte qu'eux et de répliquer "tu te rends compte de ce que tu dis? "
Enfin, c'est curieux. Ils te disent ça au niveau du poids, mais fatalement, ils ont bien du te ballancer ou faire des trucs autrement plus blessants, sur ton caractère, sur tes qualités... je ne sais pas, le poids parrait secondaire ensuite non? Peut-être que cette question là est finalement celle sur laquelle tu te concentres alors que tu as mal ailleurs. Peut-être est-ce simplement le truc qui te marque alors que tu rejettes d'autres douleurs. C'est peut-être la plus simple à accèpter et sur laquelle agir? ne néglige pas les autres sources de conflits éventuelles qui t'ont menée à te focaliser sur une seule.
Il faut prendre les problèmes tranquillement, un par uns, explorer ce qu'il y a de peut-être juste, et rejeter massivement ce qui est inacceptable de la part même de sa famille. (et y en a des trucs inacceptables dans les familles! bien souvent on le comprend trop tard le mal est fait!)
Par contre ça implique d'être d'un seul coup suffisamment adulte pour te dissocier de ce qu'ils disent et être ton propre juge.
Celà dit sans être extra lucide, il ne devrait pas être suprêmement difficile d'admettre que peut-être la solution de perdre du poid au point d'en souffrir et de détruire des choses, ce n'est pas la bonne solution pour toi, et ce n'est probablement pas ce que souhaiteraient tes parents.
(ils faudraient déjà savoir ce qu'ils attendent de toi... et pourquoi ils attendent ça... et s'il est acceptable qu'il attendent ça de toi. En tout cas... aux enfants de 10 ans on leur dit que c'est crétin de raconter n'importe quoi sur le physique des autres, alors venant de parents!!! non seulement c'est inacceptable mais en plus c'est injuste. Je réalise en disant ça la connerie de mon propre père!!! mais moi j'ai trouvé la clef à l'instant même : il lui fallait un exutoire face à ma mère et pour être de mèche avec mon frère et se tailler une bonne tranche de rigolade. Une façon de résister à la tension quotidienne... Pas de bol j'étais dans le coin. Mais il ne voulait pas me faire de mal je pense. Il n'a pas mesuré l'impact que ça a eu. Coup de bol j'ai eu le réflexe de rejetter la blague d'office.)
Bon. ben voilà. Admettre leurs erreurs et leurs imperfections, chercher pourquoi diable tout ça, admettre ses erreurs et ses imperfections. On en a tous faut bien vivre sereinement avec tout nos bagages!
zunish aussi hein, bon courage à vous deux!
Ou bien on bosse sur autre chose.
On essaie d'écouter les gens qui vous aident, on essaie de se réévaluer soi même de façon objective. Pas possible que TOUT en toi te déplaise. Même si c'est ton orteil gauche, il y a quelque chose qui te plait bien forcément.
On essaie de trouver la source du malaise. Et bon là....ça peut prendre carrément du temps. L'option de se faire aider par quelqu'un de totalement étranger à ça, ça peut accélérer. En plus sans doute que si ta famille te tient des propos aussi absurdes ça cache quelque chose qui n'est pas quelque chose qui se voit en surface du type la couleur de tes cheveux, mais quelque chose de profond qui puisse faire que des parents arrivent à sortir des trucs pareils à leur fille quand c'est FAUX.
Le problème attérit sur toi, mais ils en sont partie prenante, et alors ça.... pourquoi??
on peut remonter loin comme ça. Mais le fait est que la blessure vient moins de ce qu'il te sortent que du : pourquoi il te le sortent. ça touche une fibre autrement plus sensible que quelques kilos. Et ça a des conséquences autrement plus intimes que quelques kilos sur la ballance. Si tu laisses faire, ça va influencer toute ta vie, non seulement ton apparence, mais aussi tes études ta relation avec les gens, tes amours...etc. Il faut redresser la barre avant tout ça. Et localiser précisément le malaise. Ensuite avoir des gens en lesquels on peut avoir confiance tout autour et qui vous aiment ça permet de prendre d'autres points de repères. Je pense que les amis sont aussi là dans une certaine mesure pour nous aider quand on en a besoin. Demander de l'aide, demander d'être rassurée, ce n'est pas la catha, c'est juste naturel.
et puis j'ai cru comprendre que tu as une amoureuse? c'est précieux. Prends bien soin d'elle et prends bien soin de toi pour elle. Si tu vas mal tu risques de la détruire aussi un peu.
Il faut vraiment être indulgente avec tes parents qui ballancent des conneries, et indulgente avec toi même. tu peux souffrir de les entendre, sans toutefois te détruire. Et puis tu as le droit de prendre conscience que les parents et la famille sont très loin de détenir la vérité sur tout, qu'ils peuvent raconter de grosses conneries comme tout le monde, être méchants peut-être sans le vouloir, dire des trucs absurdes, ne pas mesurer l'impact de ce qu'ils disent...etc. a toi d'être plus adulte qu'eux et de répliquer "tu te rends compte de ce que tu dis? "
Enfin, c'est curieux. Ils te disent ça au niveau du poids, mais fatalement, ils ont bien du te ballancer ou faire des trucs autrement plus blessants, sur ton caractère, sur tes qualités... je ne sais pas, le poids parrait secondaire ensuite non? Peut-être que cette question là est finalement celle sur laquelle tu te concentres alors que tu as mal ailleurs. Peut-être est-ce simplement le truc qui te marque alors que tu rejettes d'autres douleurs. C'est peut-être la plus simple à accèpter et sur laquelle agir? ne néglige pas les autres sources de conflits éventuelles qui t'ont menée à te focaliser sur une seule.
Il faut prendre les problèmes tranquillement, un par uns, explorer ce qu'il y a de peut-être juste, et rejeter massivement ce qui est inacceptable de la part même de sa famille. (et y en a des trucs inacceptables dans les familles! bien souvent on le comprend trop tard le mal est fait!)
Par contre ça implique d'être d'un seul coup suffisamment adulte pour te dissocier de ce qu'ils disent et être ton propre juge.
Celà dit sans être extra lucide, il ne devrait pas être suprêmement difficile d'admettre que peut-être la solution de perdre du poid au point d'en souffrir et de détruire des choses, ce n'est pas la bonne solution pour toi, et ce n'est probablement pas ce que souhaiteraient tes parents.
(ils faudraient déjà savoir ce qu'ils attendent de toi... et pourquoi ils attendent ça... et s'il est acceptable qu'il attendent ça de toi. En tout cas... aux enfants de 10 ans on leur dit que c'est crétin de raconter n'importe quoi sur le physique des autres, alors venant de parents!!!
non seulement c'est inacceptable mais en plus c'est injuste. Je réalise en disant ça la connerie de mon propre père!!! mais moi j'ai trouvé la clef à l'instant même : il lui fallait un exutoire face à ma mère et pour être de mèche avec mon frère et se tailler une bonne tranche de rigolade. Une façon de résister à la tension quotidienne... Pas de bol j'étais dans le coin. Mais il ne voulait pas me faire de mal je pense. Il n'a pas mesuré l'impact que ça a eu. Coup de bol j'ai eu le réflexe de rejetter la blague d'office.)Bon. ben voilà. Admettre leurs erreurs et leurs imperfections, chercher pourquoi diable tout ça, admettre ses erreurs et ses imperfections. On en a tous faut bien vivre sereinement avec tout nos bagages!
zunish aussi hein, bon courage à vous deux!
Dernière modification par ExMembre L le mer. sept. 05, 2007 3:50 pm, modifié 1 fois.
Je plussoie lulu galipette ! Je ne poste pas souvent mais là je ne peux pas m'empêcher de dire quelque chose. Peut-être que cela ne servira pas à grand chose mais j'ai l'espoir réel que ce message te redonnera un peu de force et de courage pour agir sur tes problèmes...
L'anorexie mentale n'est pas une maladie à prendre à la légère. Elle est grave et peut mener très loin. Les chiffres que tu annonces sont assez inquiétants, tu ne dois pas continuer sur cette voie. Pourquoi chercher à se détruire ? La vie est si belle quand on la regarde bien. Elle est dure , on souffre mais tous ces événements nous rendent plus forts. Et alors on peut profiter encore plus de la vie qui s'offre à nous.
L'anorexie mentale est compliquée, parce qu'elle va au delà des complexes je pense. Des complexes , nous en avons toutes et ce n'est pas pour autant que nous nous arrêtons de manger. Il y a quelque chose de plus profond dans ce trouble alimentaire et il faut parvenir à l'identifier. Ce n'est pas chose aisée et on ne peut pas y arriver tout seul. C'est pourquoi il FAUT consulter des professionnels et accepter leur aide.
Je me permets de tenir ces propos car je suis concernée de près. Un ami à moi, quelqu'un à qui je tiens énormément, est anorexique. Il a 20 ans, il fait 38 kilos et il mesure 1m 68. Il est en danger, réellement et je crains beaucoup pour lui. Il n'a pas eu une vie facile, loin de là, et, malgré ce qu'il en dit, plus que son physique c'est cette vie qu'il essaie de rejeter, d'oublier en devenant transparent. On peut qualifier ce type de comportement de suicidaire. Je tente de l'aider, comme tant d'autres, mais on ne peut pas penser et agir à sa place. Il a pris la décision de se soigner et j'en suis très heureuse bien que j'ai peur qu'il ne parvienne pas à aller jusqu'au bout de sa décision. Par crainte de s'entendre dire des choses qu'il n'a pas envie d'entendre...
Mais il ne faut pas tomber dans cette spirale infernale car comme l'ont dit tant d'autres vous ne vous trouverez jamais assez maigres... Les relations sociales en sont affectées, les capacités physiques aussi et peu à peu on s'enferme dans une grosse carapace. Je ne dis pas que c'est facile de s'en sortir ni d'agir mais intervenez tant que vous êtes consciente de votre maladie. Parlez en, faites vous aider, mais ne restez pas dans l'idée que cesser de manger vous rendra la vie plus facile...
La vie c'est manger, courir, boire, discuter, nager, chanter, rencontrer des gens, aller dans un resto, aller au concert, prendre un apéro, se faire une aprèm nutella ac les copains, c'est jouer à celui qui mangera le plus de marshmallows et j'en passe et des meilleures. Ne ratez pas tout ça.
L'anorexie mentale n'est pas une maladie à prendre à la légère. Elle est grave et peut mener très loin. Les chiffres que tu annonces sont assez inquiétants, tu ne dois pas continuer sur cette voie. Pourquoi chercher à se détruire ? La vie est si belle quand on la regarde bien. Elle est dure , on souffre mais tous ces événements nous rendent plus forts. Et alors on peut profiter encore plus de la vie qui s'offre à nous.
L'anorexie mentale est compliquée, parce qu'elle va au delà des complexes je pense. Des complexes , nous en avons toutes et ce n'est pas pour autant que nous nous arrêtons de manger. Il y a quelque chose de plus profond dans ce trouble alimentaire et il faut parvenir à l'identifier. Ce n'est pas chose aisée et on ne peut pas y arriver tout seul. C'est pourquoi il FAUT consulter des professionnels et accepter leur aide.
Je me permets de tenir ces propos car je suis concernée de près. Un ami à moi, quelqu'un à qui je tiens énormément, est anorexique. Il a 20 ans, il fait 38 kilos et il mesure 1m 68. Il est en danger, réellement et je crains beaucoup pour lui. Il n'a pas eu une vie facile, loin de là, et, malgré ce qu'il en dit, plus que son physique c'est cette vie qu'il essaie de rejeter, d'oublier en devenant transparent. On peut qualifier ce type de comportement de suicidaire. Je tente de l'aider, comme tant d'autres, mais on ne peut pas penser et agir à sa place. Il a pris la décision de se soigner et j'en suis très heureuse bien que j'ai peur qu'il ne parvienne pas à aller jusqu'au bout de sa décision. Par crainte de s'entendre dire des choses qu'il n'a pas envie d'entendre...
Mais il ne faut pas tomber dans cette spirale infernale car comme l'ont dit tant d'autres vous ne vous trouverez jamais assez maigres... Les relations sociales en sont affectées, les capacités physiques aussi et peu à peu on s'enferme dans une grosse carapace. Je ne dis pas que c'est facile de s'en sortir ni d'agir mais intervenez tant que vous êtes consciente de votre maladie. Parlez en, faites vous aider, mais ne restez pas dans l'idée que cesser de manger vous rendra la vie plus facile...
La vie c'est manger, courir, boire, discuter, nager, chanter, rencontrer des gens, aller dans un resto, aller au concert, prendre un apéro, se faire une aprèm nutella ac les copains, c'est jouer à celui qui mangera le plus de marshmallows et j'en passe et des meilleures. Ne ratez pas tout ça.
merci pour silane, les filles, LuluG et roxane.
surtout roxane parce que tu insistes sur la gravité de cette maladie.
Une maladie, il ne faut pas en avoir honte, il faut accepter de se faire aider, soigner, pendant qu'il est encore temps, tu le dis très bien, roxane.
silane, tu nous a expliqué dans l'autre fil de discussion que tu viens de découvrir que toi aussi, tu peux être heureuse.
Tu as déjà dans ton vécu plein de choses dures, mais puisque désormais tu sais que tu peux être heureuse, et donc vivre, s'il te plaît, donne-toi les moyens de le faire.
Nous serons là pour t'écouter et te parler autant que tu le souhaites.
iorini
surtout roxane parce que tu insistes sur la gravité de cette maladie.
Une maladie, il ne faut pas en avoir honte, il faut accepter de se faire aider, soigner, pendant qu'il est encore temps, tu le dis très bien, roxane.
silane, tu nous a expliqué dans l'autre fil de discussion que tu viens de découvrir que toi aussi, tu peux être heureuse.
Tu as déjà dans ton vécu plein de choses dures, mais puisque désormais tu sais que tu peux être heureuse, et donc vivre, s'il te plaît, donne-toi les moyens de le faire.
Nous serons là pour t'écouter et te parler autant que tu le souhaites.
iorini
Voilà, je me donne les moyens:
_ 11h00: téléphone à Béné (mon amie de l'autre post) "Béné, je vais pas biiiien!!" Elle repond: "Passe à la fac, je te prend, on en discute"
_12h00: apres grande discution, pesage, mesurage, comptage, ... diagnostisque= je suis vraiment anorexique...
Donc, je lui dis: je veux m'en sortir. J'vais pas bien.
On prepare un menu plus consistant (je passe de 100 Kcal par jour à 500 cette semaine, puis augmentation) et plus equilibré.
12h30: "alô ***, Silane est avec moi, tu peux passer?"
Maman arrive... premiere question: "elle est enceinte?" (merci maman)...
Puis engueulade, mise au point, 4 vérités... ca sort...
demain, ma mere est convoquée au lycée par ma prof principale et la CPE. :s heureusement que les choses ont été mises a plat avant.
En tout cas merci à vous vous m'avez donné du courage
Même si j'ai trop mal au ventre, et que j'ai envie de crever, parait qu'ensuite j'irai mieux...
_ 11h00: téléphone à Béné (mon amie de l'autre post) "Béné, je vais pas biiiien!!" Elle repond: "Passe à la fac, je te prend, on en discute"
_12h00: apres grande discution, pesage, mesurage, comptage, ... diagnostisque= je suis vraiment anorexique...
Donc, je lui dis: je veux m'en sortir. J'vais pas bien.
On prepare un menu plus consistant (je passe de 100 Kcal par jour à 500 cette semaine, puis augmentation) et plus equilibré.
12h30: "alô ***, Silane est avec moi, tu peux passer?"
Maman arrive... premiere question: "elle est enceinte?" (merci maman)...
Puis engueulade, mise au point, 4 vérités... ca sort...
demain, ma mere est convoquée au lycée par ma prof principale et la CPE. :s heureusement que les choses ont été mises a plat avant.
En tout cas merci à vous vous m'avez donné du courage
Même si j'ai trop mal au ventre, et que j'ai envie de crever, parait qu'ensuite j'irai mieux...
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ExMembre L
wouahou! Bravo Silane!
pfff ta mère me fait penser à la mienne. C'est elle le souci maintenant tu paies pour un problème qu'ELLE a et qui a rejaillis sur toi. Il faut que tu te soignes et que tu grandisses, hélas peut-être trop vite... par contre il faut que ta mère se soigne aussi, je pense. Mais faire passer ça ça risque d'être impossible. Donc il est possible que tu aies à supporter de te soigner en ayant conscience que le problème à rejaillis sur toi, mais que tu n'en est pas la cause. Ce problème le vrai ne sera peut-être jamais réglé. Il faudra donc prendre l'habitude de distinguer raison et déraison chez les autres, t'en dissocier pour suivre TA ligne.
Comme tu es très fragile, ça risque d'être difficile d'être juste au départ mais vu ta rage de vivre, tu y arriveras!
Bon courage maintenant, la route sera peut-être longue!
(digression, un jour je me late au ski avec mon père j'ai mal. Ma mère m'engueule une semaine durant en me disant que je charie que je devrais avoir honte, que je suis une comédienne. Quand on est enfant on CROIT ce que dit sa mère, résultat une semaine plus tard malaise, grosse entorse, platre trois semaines de la cheville à l'aine. Quelques années plus tard voyage scolaire, je m'éclate le poignet sans faire exprès. Je ne dis rien, n'ayant dans ma famille pas le droit d'avoir mal. Une semaine plus tard rebelotte, hopital platre entorse, ma mère m'a emmenée manu militari chez le prof responsable. En fait il s'était excusé tout confus auprès de ma mère, en disant que s'il avait su il m'aurait fait soigner, ma mère m'emmenait le voir pour que JE m'excuse de m'être bousillé le poignet et de PRESQUE avoir improtuné mon prof avec ça, en soulignant qu'il avait eu bien raison de ne rien faire pour moi. Récit à la con qui montrent combien il FAUT parfois prendre un putain de recul face à la loi toute puissante des parents... hélas, quand on en prend conscience bien souvent il est déjà trop tard et on a développé des séquelles ad vitam!)
En tout cas vraiment félicitations! tu peux être fière de yoi d'avoir grandi aussi vite!
pfff ta mère me fait penser à la mienne. C'est elle le souci maintenant tu paies pour un problème qu'ELLE a et qui a rejaillis sur toi. Il faut que tu te soignes et que tu grandisses, hélas peut-être trop vite... par contre il faut que ta mère se soigne aussi, je pense. Mais faire passer ça ça risque d'être impossible. Donc il est possible que tu aies à supporter de te soigner en ayant conscience que le problème à rejaillis sur toi, mais que tu n'en est pas la cause. Ce problème le vrai ne sera peut-être jamais réglé. Il faudra donc prendre l'habitude de distinguer raison et déraison chez les autres, t'en dissocier pour suivre TA ligne.
Comme tu es très fragile, ça risque d'être difficile d'être juste au départ mais vu ta rage de vivre, tu y arriveras!
Bon courage maintenant, la route sera peut-être longue!
(digression, un jour je me late au ski avec mon père j'ai mal. Ma mère m'engueule une semaine durant en me disant que je charie que je devrais avoir honte, que je suis une comédienne. Quand on est enfant on CROIT ce que dit sa mère, résultat une semaine plus tard malaise, grosse entorse, platre trois semaines de la cheville à l'aine. Quelques années plus tard voyage scolaire, je m'éclate le poignet sans faire exprès. Je ne dis rien, n'ayant dans ma famille pas le droit d'avoir mal. Une semaine plus tard rebelotte, hopital platre entorse, ma mère m'a emmenée manu militari chez le prof responsable. En fait il s'était excusé tout confus auprès de ma mère, en disant que s'il avait su il m'aurait fait soigner, ma mère m'emmenait le voir pour que JE m'excuse de m'être bousillé le poignet et de PRESQUE avoir improtuné mon prof avec ça, en soulignant qu'il avait eu bien raison de ne rien faire pour moi. Récit à la con qui montrent combien il FAUT parfois prendre un putain de recul face à la loi toute puissante des parents... hélas, quand on en prend conscience bien souvent il est déjà trop tard et on a développé des séquelles ad vitam!)
En tout cas vraiment félicitations! tu peux être fière de yoi d'avoir grandi aussi vite!