je rejoins mello sur les antidépresseurs.
Si tu penses qu'ils ne t'ont pas fait de bien, si tu es décidée à les arrêter, alors sois très très prudente dans ta façon d'arrêter.
Informe ton médecin que tu as l'intention de les arrêter et vas-y prudemment et progessivement. (j'espère que ton médecin t'entendra et te conseillera utilement) (je précise que je ne suis ni pour ni contre les antidépresseurs - disons que ça dépend vraiment des cas - et que si on peut les éviter je suis plutôt pour les éviter - mais que je sais que l'arrêt peut entraîner des effets secondaires, d'où, prudence).
grosses bises à toi
sois prudente, prends soin de toi, et tiens-nous au courant.
on est avec toi.
iorini
Suicide et Depression : regroupement des sujets sur ce thème
Du coup ça me donne (encore) envie de poser des questionsmello a écrit :Deuxièmement je suis personnellement et depuis longtemps dans cette situation ou les cours ne m'intéressent pas ou sont trop basiques et ne rentrent pas dans ce qui peut être un sujet intéressant. Je ne suis quasiment jamais motivé à travailler ou à faire mon travail.
Moonagedaydream, ces questions sont valables pour toi aussi.Que trouves-tu trop basique dans les cours ? Tu as l'impression de t'ennuyer en cours ? Que les sujets ne sont pas assez creusés ? As-tu une passion (quelque chose que tu adores faire en dehors des cours) ?
Moonagedaydream tu dis dans ton profil Je me torture souvent l'esprit, par des remarques aussi inconsidérées que sidérantes, mais je m'y suis habituée, depuis le temps ! C'est quoi comme remarques (si tu veux bien en parler bien sûr) ?
Comme ça a déjà été dit, le fait de trouver un nouveau centre d'intérêt me paraît être une alternative très positive.
Face au désintérêt manifeste devant les études (en plus en sachant que tu en as pour encore deux ans au moins) il ne faut pas hésiter à faire des projets (malgré la difficulté que tu sembles avoir à prendre des décisions en ce moment) comme par exemple un voyage avec ton amour, sans trop penser aux études (profite des proches vacances d'été !) et sans te faire de soucis pour des bagatelles, si tu manques d'argent pars simplement quelque part en france avec une tente et des chaussures
et sans AD.
J'utilise la proposition d'un voyage parce que moi c'est ce qui me botte, mais après bien entendu il s'agit simplement de te trouver quelque chose qui te permette de penser à autre chose, te décentrer de la situation qui te fait souffrir en ce moment.
Quoi qu'il en soit, bon courage !
Face au désintérêt manifeste devant les études (en plus en sachant que tu en as pour encore deux ans au moins) il ne faut pas hésiter à faire des projets (malgré la difficulté que tu sembles avoir à prendre des décisions en ce moment) comme par exemple un voyage avec ton amour, sans trop penser aux études (profite des proches vacances d'été !) et sans te faire de soucis pour des bagatelles, si tu manques d'argent pars simplement quelque part en france avec une tente et des chaussures
et sans AD. J'utilise la proposition d'un voyage parce que moi c'est ce qui me botte, mais après bien entendu il s'agit simplement de te trouver quelque chose qui te permette de penser à autre chose, te décentrer de la situation qui te fait souffrir en ce moment.
Quoi qu'il en soit, bon courage !
Ce matin, j'avais un rdv obligatoire au centre de santé de ma fac, c'est un truc qu'on doit passer tous les ans, etc... Forcément, ce sujet a été abordé quand on m'a demandé si j'étais sous traitement, si je me sentais bien, comment se passait mon année.
Le médecin que j'y ai vu m'a dit que les antiD, c'était pas une si mauvaise chose que je le pensais, parce que ça permettait de prendre du recul pour entamer un travail sur soi, mais que donc, il FALLAIT qu'il y ait ce travail, et que je devais absolument voir un psychologue. Elle m'a parlée de BAPU de Bordeaux, que c'était très bien, qu'il fallait que j'appelle. Elle m'a aussi dit que c'était normal que je n'en ressente pas encore les effets.
Vu que ça ne fait que deux jours que je n'ai pas pris mes antiD, je pense les reprendre (et arrêter de fait du yoyo avec), d'autant que les anti-inflammatoires que j'ai pour mes migraines s'arrêtent bientôt : je pourrai enfin voir si les antiD ont un effet sur elles.
Et je vais appeler, très bientôt, le BAPU pour prendre rendez-vous. Je l'ai déjà fait hier, personne n'a répondu, et j'ai voulu y voir un signe. Sauf qu'en étant honnête avec moi-même, je ne crois pas aux signes, et il faut que j'arrête de trouver toujours une excuse pour repousser ce rdv.
Parfois, oui, dans les cours qui me plaisent, c'est trop superficiel. Comme ça me plaît, je lis plein de trucs sur le sujet à côté, j'approfondie par moi-même, mais alors les cours sont d'autant plus ennuyeux que je n'y apprends rien.
Mes passions... elles me semblent bien loin en ce moment. Ce qui me passionnait avant m'ennuie maintenant. Ce week-end, on m'a offert un appareil photo super bien (et super compliqué). Je me raccroche beaucoup à ça en ce moment, et je me disais qu'avec cet appareil, je vais pouvoir m'occuper et faire quelque chose de nouveau pour moi. D'ailleurs, cet après-midi je vais sortir l'essayer dans un jardin publique !
Je me rappelais même plus avoir écrit ça. Mais je confirme et signe !
Je crois que j'ai eu un petit complexe de supériorité pendant un temps. Non pas que je me sentais supérieure à tout le monde, mais plutôt que je me disais que j'étais intelligente, censée... Douée pour tout ce qui était intellectuel. Ce que beaucoup autour de moi n'étaient pas. On n'avait pas les mêmes préoccupations : je passais mon temps à lire tandis qu'ils parlaient de choses futiles...
Mais depuis ça a bien changé, et je passe d'un tout à l'autre, et je suis sans arrêt en train de me dénigrer. Ce que je fais n'est jamais assez bien, en fait, je ne vaux rien, et c'est d'autant plus humiliant que je pensais être au dessus du lot. Et en fait, je suis un peu en dessous.
Ca blesse mon ego
Je vous parle en toute sincérité, parce que je ne vous connais pas sûrement. Et c'est bien la première fois que je parle de tout ça !
Je suis tout le temps dans la lune. Je m'imagine sans arrêt des dialogues avec telle ou telle personne, des choses qui ne se réaliseront jamais, tout simplement parce qu'elles ne sont pas vraies. Et le retour à la réalité n'est jamais agréable. J'essaie de me contrôler quand je vois que ça vient, que je me mets à parler toute seule, et pour deux, dans ma tête !
Mais au moins, dans ces moments-là, je ne suis plus moi-même, et ça fait du bien.
Merci à tous pour votre soutien. Quand j'ai posté le premier message de ce thread, c'était inenvisageable de consulter, et là je m'apprête à prendre rdv. J'ai gagné quelques semaines grâce à vous.
Le médecin que j'y ai vu m'a dit que les antiD, c'était pas une si mauvaise chose que je le pensais, parce que ça permettait de prendre du recul pour entamer un travail sur soi, mais que donc, il FALLAIT qu'il y ait ce travail, et que je devais absolument voir un psychologue. Elle m'a parlée de BAPU de Bordeaux, que c'était très bien, qu'il fallait que j'appelle. Elle m'a aussi dit que c'était normal que je n'en ressente pas encore les effets.
Vu que ça ne fait que deux jours que je n'ai pas pris mes antiD, je pense les reprendre (et arrêter de fait du yoyo avec), d'autant que les anti-inflammatoires que j'ai pour mes migraines s'arrêtent bientôt : je pourrai enfin voir si les antiD ont un effet sur elles.
Et je vais appeler, très bientôt, le BAPU pour prendre rendez-vous. Je l'ai déjà fait hier, personne n'a répondu, et j'ai voulu y voir un signe. Sauf qu'en étant honnête avec moi-même, je ne crois pas aux signes, et il faut que j'arrête de trouver toujours une excuse pour repousser ce rdv.
Oui, je m'ennuie souvent en cours. C'est souvent les thèmes abordés qui ne suscitent aucun intérêt pour moi, mais je sais bien qu'il faut en passr par là pour travailler sur des choses plus intéressantes par la suite. N'empêche que ça ne donne pas du tout, du tout envie.Que trouves-tu trop basique dans les cours ? Tu as l'impression de t'ennuyer en cours ? Que les sujets ne sont pas assez creusés ? As-tu une passion (quelque chose que tu adores faire en dehors des cours) ?
Parfois, oui, dans les cours qui me plaisent, c'est trop superficiel. Comme ça me plaît, je lis plein de trucs sur le sujet à côté, j'approfondie par moi-même, mais alors les cours sont d'autant plus ennuyeux que je n'y apprends rien.
Mes passions... elles me semblent bien loin en ce moment. Ce qui me passionnait avant m'ennuie maintenant. Ce week-end, on m'a offert un appareil photo super bien (et super compliqué). Je me raccroche beaucoup à ça en ce moment, et je me disais qu'avec cet appareil, je vais pouvoir m'occuper et faire quelque chose de nouveau pour moi. D'ailleurs, cet après-midi je vais sortir l'essayer dans un jardin publique !
tu dis dans ton profil Je me torture souvent l'esprit, par des remarques aussi inconsidérées que sidérantes, mais je m'y suis habituée, depuis le temps ! C'est quoi comme remarques (si tu veux bien en parler bien sûr) ?
Je me rappelais même plus avoir écrit ça. Mais je confirme et signe !Je crois que j'ai eu un petit complexe de supériorité pendant un temps. Non pas que je me sentais supérieure à tout le monde, mais plutôt que je me disais que j'étais intelligente, censée... Douée pour tout ce qui était intellectuel. Ce que beaucoup autour de moi n'étaient pas. On n'avait pas les mêmes préoccupations : je passais mon temps à lire tandis qu'ils parlaient de choses futiles...
Mais depuis ça a bien changé, et je passe d'un tout à l'autre, et je suis sans arrêt en train de me dénigrer. Ce que je fais n'est jamais assez bien, en fait, je ne vaux rien, et c'est d'autant plus humiliant que je pensais être au dessus du lot. Et en fait, je suis un peu en dessous.
Ca blesse mon ego
Je vous parle en toute sincérité, parce que je ne vous connais pas sûrement. Et c'est bien la première fois que je parle de tout ça !
Je suis tout le temps dans la lune. Je m'imagine sans arrêt des dialogues avec telle ou telle personne, des choses qui ne se réaliseront jamais, tout simplement parce qu'elles ne sont pas vraies. Et le retour à la réalité n'est jamais agréable. J'essaie de me contrôler quand je vois que ça vient, que je me mets à parler toute seule, et pour deux, dans ma tête !
Mais au moins, dans ces moments-là, je ne suis plus moi-même, et ça fait du bien.
Merci à tous pour votre soutien. Quand j'ai posté le premier message de ce thread, c'était inenvisageable de consulter, et là je m'apprête à prendre rdv. J'ai gagné quelques semaines grâce à vous.
Voilà une sage décision !Moonagedaydream a écrit :Et je vais appeler, très bientôt, le BAPU pour prendre rendez-vous.
C'est bien là le problème des cours. Mais en tous cas tu as déjà adopté la bonne démarche à savoir aller par toi-même chercher l'information que tu juges pertinente. Fréquenter les allées des bibliothèques, c'était un de mes passe-temps favoris quand j'étais étudiant et que je séchais les cours ennuyeuxMoonagedaydream a écrit :Oui, je m'ennuie souvent en cours. C'est souvent les thèmes abordés qui ne suscitent aucun intérêt pour moi, mais je sais bien qu'il faut en passer par là pour travailler sur des choses plus intéressantes par la suite. N'empêche que ça ne donne pas du tout, du tout envie.
Parfois, oui, dans les cours qui me plaisent, c'est trop superficiel. Comme ça me plaît, je lis plein de trucs sur le sujet à côté, j'approfondie par moi-même, mais alors les cours sont d'autant plus ennuyeux que je n'y apprends rien.
Je me disais que je pourrais bien rattraper le cours plus tard et que ça ne servait à rien de passer tout ce précieux temps assis sur une chaise alors qu'il y avait tout plein de choses intéressantes qui m'attendaient à la biblio.Moi aussi j'avais des passions quand j'étais plus jeune qui m'ennuient aujourd'hui. Mais du coup ça change. Je n'ai jamais essayé la photo mais je sais que c'est quelque chose qui me plairait, du moins pendant un temps, jusqu'à ce que je me passionne pour autre chose. Toi et moi on doit avoir un peu ce côté girouetteMoonagedaydream a écrit :Mes passions... elles me semblent bien loin en ce moment. Ce qui me passionnait avant m'ennuie maintenant. Ce week-end, on m'a offert un appareil photo super bien (et super compliqué). Je me raccroche beaucoup à ça en ce moment, et je me disais qu'avec cet appareil, je vais pouvoir m'occuper et faire quelque chose de nouveau pour moi. D'ailleurs, cet après-midi je vais sortir l'essayer dans un jardin publique !
Quand j'étais petit, j'avais demandé au Papa Noyel une boite d'électronique pour gamins (genre électronique 2000). Ce qui était bien, c'est que les autres enfants ne me piquaient pas les jouets de cette boîte ! A force d'aimer ça, j'ai fait des études plus ou moins dans ce domaine là, et maintenant je suis payé pour ça. Résultat : ça ne m'intéresse plus, je m'ennuie à mourir ! Mais bon c'est dans un bureau toute la journée et j'ai horreur de travailler dans un bureau, donc je cherche une nouvelle job.
C'est tout à fait rigolo de lire ceci, j'ai l'impression de me retrouverMoonagedaydream a écrit :Mais depuis ça a bien changé, et je passe d'un tout à l'autre, et je suis sans arrêt en train de me dénigrer. Ce que je fais n'est jamais assez bien, en fait, je ne vaux rien, et c'est d'autant plus humiliant que je pensais être au dessus du lot. Et en fait, je suis un peu en dessous.
Ca blesse mon ego
Je vous parle en toute sincérité, parce que je ne vous connais pas sûrement. Et c'est bien la première fois que je parle de tout ça !
Je suis tout le temps dans la lune. Je m'imagine sans arrêt des dialogues avec telle ou telle personne, des choses qui ne se réaliseront jamais, tout simplement parce qu'elles ne sont pas vraies. Et le retour à la réalité n'est jamais agréable. J'essaie de me contrôler quand je vois que ça vient, que je me mets à parler toute seule, et pour deux, dans ma tête !
Mais au moins, dans ces moments-là, je ne suis plus moi-même, et ça fait du bien.
Moi aussi je me fais tout plein de films dans ma tête et les dialogues à voix haute. Des fois ça sort tout seul quand je suis au bureau. Au début, les collègues me trouvaient bizarre (c'est certainement toujours le cas d'ailleurs) mais maintenant ils commencent à être habitués. Du coup, je me cache moins. Et je parle tout le temps tout seul dans la rue, ça étonne beaucoup de monde, surtout quand je me balade dans le quartier de l'hôpital psy Et ce qui est également rigolo (oui j'aime bien ce mot, je le trouve... rigolo !), c'est que moi aussi je suis passé par la période de dénigrement où je me convainquais que tout ce que je faisais était mal. Aujourd'hui j'ai pas mal avancé sur ce point grâce à un coup de pouce qu'on m'a donné l'été dernier. Ça a été un déclic. Peut-être que toi aussi, c'est tout ce qu'il te manque ?
Edatnip t'es dans le coin ?
je pense moi aussi que c'est plus fréquent que tu ne le penses, des gens qui "réagissent comme toi" aux études, à l'adolescence, et à toutes ces choses compliquées qu'il faut affronter avant de passer la barrière.
La barrière, ce n'est pas tant devenir "adulte" au sens où on l'entend souvent, au sens "se prendre en charge seul(e)".
C'est plutôt, pour moi, le moment à partir duquel vous avez trouvé votre voie, où vous vous êtes trouvés vous-mêmes, où vous voyez en face de vous un avenir dans lequel vous pensez pouvoir vivre (et loin de moi l'idée de penser que ces voies que vous cherchez ne concernent "que" l'orientation sexuelle, non, c'est bien plus vaste et concerne tout autant les hétéros).
C'est aussi pour cela que je suis convaincue que tu vas trouver, toi comme les autres, ceux qui cherchaient leur propre voie bien avant toi, parce qu'il n'y a pas autant d'adultes paumés que d'ados ou jeunes adultes en questionnement, c'est donc que les jeunes y arrivent insensiblement, à franchir cette barrière et se sentir en accord avec eux-mêmes.
(enfin je dis "vous", j'ai vécu des choses approchantes, mais il y a bien longtemps !)
Je pensais justement à ce service où tu es allée ce matin, qui n'est que préventif en principe, mais où ils ont apparemment bien réussi à discuter avec toi et te guider.
grosses bises
iorini
La barrière, ce n'est pas tant devenir "adulte" au sens où on l'entend souvent, au sens "se prendre en charge seul(e)".
C'est plutôt, pour moi, le moment à partir duquel vous avez trouvé votre voie, où vous vous êtes trouvés vous-mêmes, où vous voyez en face de vous un avenir dans lequel vous pensez pouvoir vivre (et loin de moi l'idée de penser que ces voies que vous cherchez ne concernent "que" l'orientation sexuelle, non, c'est bien plus vaste et concerne tout autant les hétéros).
C'est aussi pour cela que je suis convaincue que tu vas trouver, toi comme les autres, ceux qui cherchaient leur propre voie bien avant toi, parce qu'il n'y a pas autant d'adultes paumés que d'ados ou jeunes adultes en questionnement, c'est donc que les jeunes y arrivent insensiblement, à franchir cette barrière et se sentir en accord avec eux-mêmes.
(enfin je dis "vous", j'ai vécu des choses approchantes, mais il y a bien longtemps !)
Je pensais justement à ce service où tu es allée ce matin, qui n'est que préventif en principe, mais où ils ont apparemment bien réussi à discuter avec toi et te guider.
grosses bises
iorini
Alors je l'attends, ce déclic, et ce depuis des années.wanou a écrit :[ Aujourd'hui j'ai pas mal avancé sur ce point grâce à un coup de pouce qu'on m'a donné l'été dernier. Ça a été un déclic. Peut-être que toi aussi, c'est tout ce qu'il te manque ?
Peut-être que le psychologue en va être un... et qu'au fond, c'est la meilleure chose à faire, même si une petite voix dans ma tête essaie de faire taire la partie de moi qui voudrait demander de l'aide là-bas.
Peut-être qu'il y a tout autant d'adultes paumés, mais qu'ils refoulent parce en pensant que c'est trop tard, ou qu'ils ont trop de responsabilités (enfants...) pour se remettre autant en question.iorini a écrit :parce qu'il n'y a pas autant d'adultes paumés que d'ados ou jeunes adultes en questionnement, c'est donc que les jeunes y arrivent insensiblement, à franchir cette barrière et se sentir en accord avec eux-mêmes
Aujourd'hui, j'ai bien senti que ma chérie paie cher ma mauvaise humeur. Je la renvoyais chier pour un rien, je m'en rendais compte mais seulement après coup, et je n'avais même plus la force de lui demander pardon. J'ai eu hyper mal à la tête, et je risquais de fondre en larme à la moindre parole tendre...
Elle a beau dire qu'elle sera toujours là pour moi, je ne peux pas m'empêcher de penser que si je n'arrive pas à m'en sortir vite, elle va se lasser, ce sera trop dur pour elle. Les moments où ça ne va vraiment pas, je n'arrive pas à être là pour elle, je ne lui parle pas, je réponds à peine, et je m'en veux, qu'est-ce que je m'en veux de ne plus être la même qu'avant...
Merci encore...
chasse cette culpabilité, qui ne fait qu'aggraver les choses.
si ta chérie était mal comme tu l'es, la laisserais-tu tomber ?
ta chérie sait qu'elle t'aime (et vice-versa), donc elle te soutient même si tu n'arrives pas à être détendue, même avec elle.
je pense que tu es en bonne voie... (même si ça semble plus facile d'aller se cacher la tête sous le sable comme l'autruche, tu as compris que ce n'était pas le mieux à faire).
tu peux compter sur notre soutien et nos encouragements, et nous encourageons aussi ta chérie.
gros bisous
iorini
si ta chérie était mal comme tu l'es, la laisserais-tu tomber ?
ta chérie sait qu'elle t'aime (et vice-versa), donc elle te soutient même si tu n'arrives pas à être détendue, même avec elle.
je pense que tu es en bonne voie... (même si ça semble plus facile d'aller se cacher la tête sous le sable comme l'autruche, tu as compris que ce n'était pas le mieux à faire).
tu peux compter sur notre soutien et nos encouragements, et nous encourageons aussi ta chérie.
gros bisous
iorini
Oui, bien sûr que je serais là pour elle si la situation était inverse.
Mais elle m'a encore répété hier soir qu'elle ne comprenait pas pourquoi j'étais comme ça, que j'avais une famille aimante (elle a des problèmes à cause de son CO), de bons amis, un super appart', et quasiment tout ce que je voulais... "Tu as tout pour être heureuse, alors maintenant, c'est à toi de l'être, et je ne peux pas t'aider, il n'y a que toi qui le peux."
Alors du coup, ça me culpabilise encore plus. Déjà que j'étais mal de me sentir mal (sic) alors que j'avais tout pour aller bien...
Merci en tout cas pour ton soutien iorini
Mais elle m'a encore répété hier soir qu'elle ne comprenait pas pourquoi j'étais comme ça, que j'avais une famille aimante (elle a des problèmes à cause de son CO), de bons amis, un super appart', et quasiment tout ce que je voulais... "Tu as tout pour être heureuse, alors maintenant, c'est à toi de l'être, et je ne peux pas t'aider, il n'y a que toi qui le peux."
Alors du coup, ça me culpabilise encore plus. Déjà que j'étais mal de me sentir mal (sic) alors que j'avais tout pour aller bien...
Merci en tout cas pour ton soutien iorini