Thunder Bird a écrit :Bref, quand je vois le produit de l’éducation de la République aller claquer 70 € par séance dans une voyante, ça me fait de la peine, perso. Peut-être as-tu comme excuse d'habiter un pâtelin totalement paumé des Alpes Maritimes où les bergers enculent encore leurs chèvres avant d'aller se faire désorceler par la rebouteuse du village, mais même là j'aurais du mal à comprendre ta démarche.
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Et moi ça me rappelle Les Mots, la mort, les sorts de Jeanne Favret-SaadaBref, quand je vois le produit de l’éduction de la République aller claquer 70 € par séance dans une voyante, ça me fait de la peine, perso. Peut-être as-tu comme excuse d'habiter un pâtelin totalement paumé des Alpes Maritimes où les bergers enculent encore leurs chèvres avant d'aller se faire désorceler par la rebouteuse du village, mais même là j'aurais du mal à comprendre ta démarche.
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Oui, ce que j'ai vraiment aimé, c'est ce qu'elle tire de sa pratique et de son caractère nécessairement participatif : vouloir parler objectivement de la sorcellerie dans le boccage dans les années 70 (je crois me souvenir) ne peut se faire... que subjectivement. C'est le côté à la fois mesuré - le regard de l'ethnologue - et, en même temps, totalement et nécessairement "pris" que j'ai trouvé fascinant.Thunder Bird a écrit :C'est précisément de cet ouvrage (extraordinairement intéressant !) que je tire le mot "désorceleuse". Tu l'as donc lu aussi ? Un bouquin que j'ai trouvé difficile, que j'ai été obligé de lire avec un dictionnaire sous le coude ! Mais très très intéressant dans sa description de la sorcellerie dans le bocage (en plein XXème siècle !).
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