Être un pilier… qui s'effrite
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Je te souhaite beaucoup de courage pour les jours à venir, Stigmate..
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Idem. Je partage ta façon de gérer la mort. 
Re: Être un pilier… qui s'effrite
On viens de la mettre sous oxygene, et on m'apprend... je ne suis pas infirmier encore et j'ai déjà plus de connaissance qu'un 1ere année au niveau de la pratique.
Dés qu'elle a eu la lunette (l'embout pour le nez) dans le nez, elle à commencer à aller mieux, le monde à l'envers. Malheureusement, même si elle va mieux pour ça, une métastase serais loger à l'arrière du coup, et, pourrais à un moment ou un autre bloquer la respiration... Normalement, elle devrais s'endormir, et ne plus ce réveiller. Mais le docteur si elle voit que ça va pas, l'endormira...
A partir de demain je serais tout les matins chez mes grands parents pour voir si elle va bien ou pas. Si elle je juge son état critique, je resterais a son chevet, par ce que je sais que mon grand père ne saura pas quoi faire quand ça arrivera.
Il y a également une chose à savoir, à laquelle mon grand père croient : les dates.
Vendredi on sera le 15 Octobre, et le 15 Octobre n'est pas une bonne date :
15 Octobre 2009 : Opération de l hanche de ma grand mère, découverte de la tumeur cancéreuse
15 Octobre 2008 : Greffe de rein de mon grand père, greffe qui n'a pas fonctionner
15 Octobre 2007 : opération du dos de mon oncle
En bref, le 15 Octobre, sera elle encore une fois une date de mauvaise nouvelle? On verra bien... Je sais que le 15 je serais seul avec ma grand mère, et j'espère de tout coeur qu'elle partira quand je serais juste moi. Par ce que je saurais quoi faire, qui appeler... Sophie (l'infirmière et amie de la famille), me dira qui appeler directement, quoi faire.
Et enfin comme on s'y attendais tous, ma tante craque, elle refuse la maladie, cherche un responsable... Malheureusement il n'y en a pas. Je sais qu'on est pas les seuls à avoir vécu ça, qu'on ne sera pas les derniers, mais ça fait mal c'est vrai de voir que c'est celle qui c'est toujours occupé de mon grand père malade, qui finalement partira en premier.
En tout cas, ça fait du bien d'écrire, de coucher ces maux... Je vous remercie tous pour vos mots... Vous aurez était pendant plus de 3 mois présent, et géniaux.
Dés qu'elle a eu la lunette (l'embout pour le nez) dans le nez, elle à commencer à aller mieux, le monde à l'envers. Malheureusement, même si elle va mieux pour ça, une métastase serais loger à l'arrière du coup, et, pourrais à un moment ou un autre bloquer la respiration... Normalement, elle devrais s'endormir, et ne plus ce réveiller. Mais le docteur si elle voit que ça va pas, l'endormira...
A partir de demain je serais tout les matins chez mes grands parents pour voir si elle va bien ou pas. Si elle je juge son état critique, je resterais a son chevet, par ce que je sais que mon grand père ne saura pas quoi faire quand ça arrivera.
Il y a également une chose à savoir, à laquelle mon grand père croient : les dates.
Vendredi on sera le 15 Octobre, et le 15 Octobre n'est pas une bonne date :
15 Octobre 2009 : Opération de l hanche de ma grand mère, découverte de la tumeur cancéreuse
15 Octobre 2008 : Greffe de rein de mon grand père, greffe qui n'a pas fonctionner
15 Octobre 2007 : opération du dos de mon oncle
En bref, le 15 Octobre, sera elle encore une fois une date de mauvaise nouvelle? On verra bien... Je sais que le 15 je serais seul avec ma grand mère, et j'espère de tout coeur qu'elle partira quand je serais juste moi. Par ce que je saurais quoi faire, qui appeler... Sophie (l'infirmière et amie de la famille), me dira qui appeler directement, quoi faire.
Et enfin comme on s'y attendais tous, ma tante craque, elle refuse la maladie, cherche un responsable... Malheureusement il n'y en a pas. Je sais qu'on est pas les seuls à avoir vécu ça, qu'on ne sera pas les derniers, mais ça fait mal c'est vrai de voir que c'est celle qui c'est toujours occupé de mon grand père malade, qui finalement partira en premier.
En tout cas, ça fait du bien d'écrire, de coucher ces maux... Je vous remercie tous pour vos mots... Vous aurez était pendant plus de 3 mois présent, et géniaux.
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Ca sera peut être mal perçut ce que je vais te dire mais : le fait qu'on ai rompu, ma vraiment recentré sur ce que je veut faire... Finalement grâce à notre rupture je suis certain de ce que je veut faire : Infirmier... C'est vraiment pour moi, ma grand mère va mourir, mais, j'aime ce que j'ai fait, la changer, apprendre ce que j'ai appris que ce soit aujourd'hui et avant.Willou a écrit :
La confiance en moi que j'avais pas forcement, je l'ai aujourd'hui, je sais ou je veut aller et ou je vais. Je sais également que ce métier il est fait pour moi. Le social finalement c'était bien ma branche.
Je pense que je ne te remercierais jamais assez pour ces presque 4 années avec toi, pour tout ce que tu m'a apporté, ce que tu ma appris sur toi, sur les hommes en général par ton regard. J'ai perdu ma naïveté de jeune adulte, même si j'ai garder comme me le fait si bien remarquer Gil ma naïveté d'enfant qu'il aime tant.
J'ai appris beaucoup en anglais grâce à toi, j'ai appris à être curieux des choses, à apprendre quand je ne connaissais pas. J'ai acquis une soif de connaissance que je n'avais pas.
Je t'ai aimer, et t'aimerais malgré tout. 4 ans ne s'efface pas, pas quand on a vécus des choses si forte. J'ai pris le temps de t'aimer, je prendrais le temps de penser ma blessure.
Re: Être un pilier… qui s'effrite
[J'ai lu ton 1er message d'aujourd'hui au boulot cet aprèm, j'avais les larmes aux yeux, c'pas très discret quand on est sensée bosser sur des plannings 
]
Je ne sais pas trop quoi ajouter aux bons mots des autres.
Tu réagis vraiment très bien, avec sans froid dans les moments critiques (j'entends par là ceux avec la famille, c'est toujours délicat à gérer), sans enterrer ta sensibilité quand même.
Tu réagis aussi beaucoup mieux que moi avec mon grand-père l'an dernier. Je me suis rendue compte après coup que, même si j'avais conscience de la maladie, de ses avancées, j'ai toujours cru qu'il allait s'en sortir, pour moi, c'était pas possible autrement... malheureusement...
Ceci dit, sache que si tu "craques", si tu te laisses dépasser par certains événements, ça ne fera pas de toi un pilier moins fort. Je crois au contraire que ce genre d'événements rendent plus forts, comme tu l'analyses si justement au sujet de ta rupture.
Courage
!
]Je ne sais pas trop quoi ajouter aux bons mots des autres.
Tu réagis vraiment très bien, avec sans froid dans les moments critiques (j'entends par là ceux avec la famille, c'est toujours délicat à gérer), sans enterrer ta sensibilité quand même.
Tu réagis aussi beaucoup mieux que moi avec mon grand-père l'an dernier. Je me suis rendue compte après coup que, même si j'avais conscience de la maladie, de ses avancées, j'ai toujours cru qu'il allait s'en sortir, pour moi, c'était pas possible autrement... malheureusement...
Ceci dit, sache que si tu "craques", si tu te laisses dépasser par certains événements, ça ne fera pas de toi un pilier moins fort. Je crois au contraire que ce genre d'événements rendent plus forts, comme tu l'analyses si justement au sujet de ta rupture.
Courage
!-
inconnu n
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Moi aussi, je vais répéter ce qu'on dit les autres.
Mais franchement, tu as eu une réaction très mature. Et tu auras sûrement grandi au sortir de toute cette histoire. Bref. Je préfère ne rien dire d'autre. Mais on est là en tout cas, même si je ne te connais pas.
Mais franchement, tu as eu une réaction très mature. Et tu auras sûrement grandi au sortir de toute cette histoire. Bref. Je préfère ne rien dire d'autre. Mais on est là en tout cas, même si je ne te connais pas.
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Salut Stigmate,
J'ai connu une situation un peu similaire il y a 2/3 ans. Mon grand-père a eu le cancer pour la énième fois, il était donc retourné passer un séjour à l'hosto pour qu'on tente de le soigner une nouvelle fois. Pendant des jours et des jours l'enfer. Je ne voulais pas aller le voir, car de mon coté, je ne suis pas très à l'aise dans les hôpitaux... et surtout les deux fois où j'y suis allée je n'en garde pas vraiment de bon souvenirs. La première j'ai vu mon grand-père ne bougeant pas, ne parlant pas, gardant juste un léger sourire sur son visage. J'en ai encore les larmes aux yeux rien qu'en revisionnant la scène. Il était amaigri et c'était vraiment horrible à voir. La deuxième fois c'est mes parents qui m'y ont forcé pour apporter un truc important à l'hôpital, oui ce fut aussi une bonne source d'engueulade avec mes parents car ils ne comprenaient pas que je ne veuille pas y aller. Et là c'était encore pire, en sortant de l'hôpital, j'ai vu une femme âgée sur un brancard, elle s'est retenu à l'infirmier à coté et j'avais la sensation qu'elle allait mourir. J'ai à nouveau pleuré. C'était la conclusion que je ne pouvais pas supporter de voir ça. Ça me fait trop mal. C'est pour ces raisons que j'ai été heureuse qu'il s'en aille enfin, je crois qu'il a été euthanasié même si on ne le dit pas. Je me disais qu'au moins il ne souffrirai plus, qu'il avait bien vécu et qu'à présent il était temps qu'il parte vers un ailleurs (ou non).
Quoiqu'il en soit, je te souhaite énormément de courages pour toute cette période, et surtout ne te retiens pas de pleurer quand ça vient, parce qu'après ça ressort un moment ou à un autre....
Et puis je penserais à toi le 15 octobre 2010, s'il y a une malédiction du 15 octobre chez toi...
J'ai connu une situation un peu similaire il y a 2/3 ans. Mon grand-père a eu le cancer pour la énième fois, il était donc retourné passer un séjour à l'hosto pour qu'on tente de le soigner une nouvelle fois. Pendant des jours et des jours l'enfer. Je ne voulais pas aller le voir, car de mon coté, je ne suis pas très à l'aise dans les hôpitaux... et surtout les deux fois où j'y suis allée je n'en garde pas vraiment de bon souvenirs. La première j'ai vu mon grand-père ne bougeant pas, ne parlant pas, gardant juste un léger sourire sur son visage. J'en ai encore les larmes aux yeux rien qu'en revisionnant la scène. Il était amaigri et c'était vraiment horrible à voir. La deuxième fois c'est mes parents qui m'y ont forcé pour apporter un truc important à l'hôpital, oui ce fut aussi une bonne source d'engueulade avec mes parents car ils ne comprenaient pas que je ne veuille pas y aller. Et là c'était encore pire, en sortant de l'hôpital, j'ai vu une femme âgée sur un brancard, elle s'est retenu à l'infirmier à coté et j'avais la sensation qu'elle allait mourir. J'ai à nouveau pleuré. C'était la conclusion que je ne pouvais pas supporter de voir ça. Ça me fait trop mal. C'est pour ces raisons que j'ai été heureuse qu'il s'en aille enfin, je crois qu'il a été euthanasié même si on ne le dit pas. Je me disais qu'au moins il ne souffrirai plus, qu'il avait bien vécu et qu'à présent il était temps qu'il parte vers un ailleurs (ou non).
Quoiqu'il en soit, je te souhaite énormément de courages pour toute cette période, et surtout ne te retiens pas de pleurer quand ça vient, parce qu'après ça ressort un moment ou à un autre....
Et puis je penserais à toi le 15 octobre 2010, s'il y a une malédiction du 15 octobre chez toi...
Dernière modification par Erual le jeu. oct. 14, 2010 5:57 pm, modifié 1 fois.
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Après le petit moment ou ça remonter, elle est repartie...
On est donc bien dans les dernier jours. Mon frère est aller la voir, et il a pleurer comme jamais je l'avais vu pleurer, ça fait bizarre de voir son frère de 32 ans pleurer et être malade.
Le médecin et le kiné on dit de moi que j'était quelqu'un qui gérer, qui savait ce que je faisait, qui savait tout contrôlé sans aucun souci apparent. Et que je remonter ma famille, par ce que je me renseigner dans l'ombre sans leur demander leur avis. Ils on dit que j'avais trouver ma vocation (la par contre c'est flou... social ou médical?). Que je géré beaucoup de choses. Enfin bref beaucoup de fleur pour juste m'être occupé d'elle et avoir fait tout ce qu'il faller.
On verra demain... le 15... Il ce pourrais bien que finalement ce soit demain. Demain a 7h je serais la bas, et wait and see...
En tout cas, je sais juste ce que je doit faire quand elle fermera les yeux : appeler le docteur pour qu'elle vienne déclarer le décès, et après le reste ce mettra en place. Pour le reste, l'habiller, je pense que je le ferais, ou au pire on le fera, mais je veut le faire... Elle ma torcher le cul quand j'était gosses, ma habiller quand j'était bébé, je peut bien faire pareille.
Ce n'est pas la fin, mais, je sais que j'ai changer, je ne réalise pas totalement qu'on arrive à la fin de son histoire, parfois je suis lucide et le comprend et parfois, j'oublie totalement et j'y pense. Je suppose que c'est normal, que c'est l'acceptation qui fait ça. Je vous tiendrais au courant pour demain...
Requiem aeternam dona eis, Domine ;
et lux perpetua luceat, luceat eis.
Te decet hymnus, Deus, hymnus Deus, in Sion,
et tibi reddetur votum in Jerusalem.
Exaudi orationem meam ;
ad te omnis caro veniet.
Requiem aeternam...
On est donc bien dans les dernier jours. Mon frère est aller la voir, et il a pleurer comme jamais je l'avais vu pleurer, ça fait bizarre de voir son frère de 32 ans pleurer et être malade.
Le médecin et le kiné on dit de moi que j'était quelqu'un qui gérer, qui savait ce que je faisait, qui savait tout contrôlé sans aucun souci apparent. Et que je remonter ma famille, par ce que je me renseigner dans l'ombre sans leur demander leur avis. Ils on dit que j'avais trouver ma vocation (la par contre c'est flou... social ou médical?). Que je géré beaucoup de choses. Enfin bref beaucoup de fleur pour juste m'être occupé d'elle et avoir fait tout ce qu'il faller.
On verra demain... le 15... Il ce pourrais bien que finalement ce soit demain. Demain a 7h je serais la bas, et wait and see...
En tout cas, je sais juste ce que je doit faire quand elle fermera les yeux : appeler le docteur pour qu'elle vienne déclarer le décès, et après le reste ce mettra en place. Pour le reste, l'habiller, je pense que je le ferais, ou au pire on le fera, mais je veut le faire... Elle ma torcher le cul quand j'était gosses, ma habiller quand j'était bébé, je peut bien faire pareille.
Ce n'est pas la fin, mais, je sais que j'ai changer, je ne réalise pas totalement qu'on arrive à la fin de son histoire, parfois je suis lucide et le comprend et parfois, j'oublie totalement et j'y pense. Je suppose que c'est normal, que c'est l'acceptation qui fait ça. Je vous tiendrais au courant pour demain...
Requiem aeternam dona eis, Domine ;
et lux perpetua luceat, luceat eis.
Te decet hymnus, Deus, hymnus Deus, in Sion,
et tibi reddetur votum in Jerusalem.
Exaudi orationem meam ;
ad te omnis caro veniet.
Requiem aeternam...
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Tempérance
- Messages : 2112
- Inscription : lun. août 13, 2007 12:42 pm
Re: Être un pilier… qui s'effrite
Courage StigmateNew starting a écrit : Moi aussi, je vais répéter ce qu'on dit les autres.
Mais franchement, tu as eu une réaction très mature. Et tu auras sûrement grandi au sortir de toute cette histoire. Bref. Je préfère ne rien dire d'autre. Mais on est là en tout cas, même si je ne te connais pas.
Ce sont des moments difficiles mais tu les gèrent de façon mature, tu es une "vraie" personne, tu trouveras la force intérieure de surmonter ta peine, pleins de pensées vers toi aujourd'hui
