Non, pas du tout, ce n'est pas strict, au contraire même. C'est juste plein de gens divers et variés, certains plus que d'autres.
Puis j'exagère un peu, ce dont je parle pour le sérieux ne touche qu'une petite partie des gens.
Il y a les autres, et ce sont eux qui comptent.
L'ambiance est très bonne, sérieuse mais plutôt sympa, sans compétition, sans jalousies trop évidentes en tout cas, et on s'y sent vraiment bien. En tout cas, on peut discuter, même ceux avec qui on n'a rien en commun, c'était déjà beaucoup...
Bref, je ne me plains pas du tout, et, excepté les ouvertement ultra-cathos et les ouvertement dans-ving-ans-je-serai-pareille-avec-un-labrador-et-cinq-gamins-en-plus, je me sentirais plutôt à l'aise pour évoquer ma vie sentimentale, bien plus que je ne l'étais l'an dernier. Et parmi tous ceux qui l'ont appris par moi ou par un ami, je n'ai pour l'instant que des réactions assez parfaites, et ça fait du bien !
Vivre assumé en prépa
(Tu es dans une prépa privée ??)
Chez moi, le problème n'est pas du tout le fait que les gens soient coincés, d'ailleurs j'ai l'impression qu'ils sont tous plutôt libérés/assumés dans leur genre (sauf deux ou trois cas, mais ils seraient plus choqués par le fait qu'on puisse ne pas commencer une dissertation au moins trois semaines à l'avance que par l'orientation sexuelle des gens, je pense), mais plus le fait qu'ils ont l'air de considérer que de balancer le mot "pédé" à tort et à travers dans une conversation, et pas franchement de façon méliorative, c'est normal.
On est loin de l'homophobie, mais ça reste gonflant d'entendre parler d'une "nouvelle de pédé" quand on étudie un texte dans lequel il y a des sous-entendus à propos d'un des personnages.
En revanche, on a quand même quelques hétéros curieux qui s'avouent ouvertement prêts à franchir le pas avec un garçon si l'occasion se présentait (notre prof de français remplaçant fait baver à peu près tous les garçons de la classe, beaucoup plus que les filles ^^), donc je me dis que la situation n'est pas si désespérée.
(Mais niveau filles, c'est le vide intersidéral...
)
(LGBT du monde entier, repeuplons la prépa !) (et surtout l'hypokhâgne de préférence)
Chez moi, le problème n'est pas du tout le fait que les gens soient coincés, d'ailleurs j'ai l'impression qu'ils sont tous plutôt libérés/assumés dans leur genre (sauf deux ou trois cas, mais ils seraient plus choqués par le fait qu'on puisse ne pas commencer une dissertation au moins trois semaines à l'avance que par l'orientation sexuelle des gens, je pense), mais plus le fait qu'ils ont l'air de considérer que de balancer le mot "pédé" à tort et à travers dans une conversation, et pas franchement de façon méliorative, c'est normal.
On est loin de l'homophobie, mais ça reste gonflant d'entendre parler d'une "nouvelle de pédé" quand on étudie un texte dans lequel il y a des sous-entendus à propos d'un des personnages.
En revanche, on a quand même quelques hétéros curieux qui s'avouent ouvertement prêts à franchir le pas avec un garçon si l'occasion se présentait (notre prof de français remplaçant fait baver à peu près tous les garçons de la classe, beaucoup plus que les filles ^^), donc je me dis que la situation n'est pas si désespérée.
(Mais niveau filles, c'est le vide intersidéral...
)(LGBT du monde entier, repeuplons la prépa !) (et surtout l'hypokhâgne de préférence)
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Space-loser
- Messages : 294
- Inscription : jeu. févr. 22, 2007 11:56 pm
La khâgne se passe bien côté "j'assume ma sexualité". En fait, ça n'a jamais été vraiment un problème.
Toujours une ambiance cool, sympa, de ce côté là du moins.
Car sinon, la khâgne est pour moi un enfer : prof et élèves parfois complètement aliénés par le concours, impression d'être dans une prison (dorée certes mais une prison quand même), cours moins intéressants et moins "ouverts" qu'en hypo.
Toujours une ambiance cool, sympa, de ce côté là du moins.
Car sinon, la khâgne est pour moi un enfer : prof et élèves parfois complètement aliénés par le concours, impression d'être dans une prison (dorée certes mais une prison quand même), cours moins intéressants et moins "ouverts" qu'en hypo.
Le côté assumage en prépa ne s'était pas posé pour moi puisque je n'avais pas été confrontée à la question.
Je souhaite juste réagir au sujet de la prison dorée qu'est la Khâgne...dans un sens c'est vrai. Une prison dans laquelle tu as la chance d'être, mais qui freine ta vie sociale, ta vie en-dehors tout court!
Et si tu trouves les cours moins ouverts qu'en HK, je suppose que tu es à StSernin où les questions du concours LSH sont plus restrictives que pour Ulm?!
Courage en tout cas
Je souhaite juste réagir au sujet de la prison dorée qu'est la Khâgne...dans un sens c'est vrai. Une prison dans laquelle tu as la chance d'être, mais qui freine ta vie sociale, ta vie en-dehors tout court!
Et si tu trouves les cours moins ouverts qu'en HK, je suppose que tu es à StSernin où les questions du concours LSH sont plus restrictives que pour Ulm?!
Courage en tout cas
Oi, ce bon vieux topic!
Pour ma part, en prépa commerce (option éco), tout se passe pour le moment très bien. Je me suis même mis à penser que je vivais dans un monde presque parfait en revenant un peu lire ce qui se passait sur le forum ces derniers temps : entre la prépa et la famille, pas une insulte, pas un mot déplacé depuis des mois!
D'un autre côté, 30 filles pour 40 élèves, ça annonce un peu la couleur. Et puis il y a un homo en deuxième année aussi, plus voyant que moi je pense. Enfin à en croire Lacan (et alorien qui est aussi passé par Ampère), le nombre de gays en option éco s'élevait à 4 ou 5 il y a deux ans
C'est un peu différent en option scientifique (même lycée) : il y a beaucoup de gars, mais étonnamment ils ont l'air très ouvert. A part mon c****** de voisin qui rigole des paydays, des arabes etc. etc, les autres semblent (plutôt pas mal même) gay-friendly. Enfin mon amie Léa qui y est n'a pas de problème (elle est lesbienne) à part apparemment la froideur de quelques filles
(largement compensée par le chaleur de la prof de litté, sans compter la mignonne petite khôlleuse!)
Pour ma part, en prépa commerce (option éco), tout se passe pour le moment très bien. Je me suis même mis à penser que je vivais dans un monde presque parfait en revenant un peu lire ce qui se passait sur le forum ces derniers temps : entre la prépa et la famille, pas une insulte, pas un mot déplacé depuis des mois!
D'un autre côté, 30 filles pour 40 élèves, ça annonce un peu la couleur. Et puis il y a un homo en deuxième année aussi, plus voyant que moi je pense. Enfin à en croire Lacan (et alorien qui est aussi passé par Ampère), le nombre de gays en option éco s'élevait à 4 ou 5 il y a deux ans
C'est un peu différent en option scientifique (même lycée) : il y a beaucoup de gars, mais étonnamment ils ont l'air très ouvert. A part mon c****** de voisin qui rigole des paydays, des arabes etc. etc, les autres semblent (plutôt pas mal même) gay-friendly. Enfin mon amie Léa qui y est n'a pas de problème (elle est lesbienne) à part apparemment la froideur de quelques filles
(largement compensée par le chaleur de la prof de litté, sans compter la mignonne petite khôlleuse!)
Pfff, on peut très bien mener de front plusieurs combats en prépa. Ca ne prend pas plus de trente secondes par jour de s'accrocher un foulard rainbow sur les épaules. 8)Pygargue a écrit :Quand j'étais en prépa (ça remonte) j'avais autre chose à faire que de m'occuper de ça
(Nan je l'ai jamais fait je le jure !)
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Thunder Bird
Pygargue a écrit :Quand j'étais en prépa (ça remonte) j'avais autre chose à faire que de m'occuper de ça, faut dire que j'étais en prépa scientifique, dans une classe avec pas mal de futurs polytechniciens et normaliens, donc ça bossait.
Mais bien sûr.
Sans trève, sans rêves, et sans envies.
Non, sérieusement.