«Aucun de nous n'est complet en lui seul.»
Publié : dim. mars 28, 2010 9:54 am
Je n'y arrive pas à aller bien, décidément pas, je continue à assurer mon quotidien mais ça me demande des efforts énormes, j'ai souvent envie de tout lâcher, de me laisser emporter par les eaux de la loire, de mourrir, voilà plus de trois semaines que cette pensée ne me quitte plus, elle m'accompagne chaque jour, parfois, même souvent, elle m'empêche d'écouter en cours, j'imagine mon corps inerte qui ne serait plus qu'une masse sans vie dans les eaux sales.
Pourtant je continue de tout faire pour valider mon année de L1 de philosophie, je vais à tout les cours, je travaille beaucoup en dehors, je lis, je vais même courrir au parc le week end, je fais la cuisine, je decouvre des nouveaux films, je me suis même essayé à la poésie moi qui aime la littérature mais qui suis pourtant très peu créative dans ce domaine mais rien n'y fais, je me sens me détacher peu à peu de la vie. Pourtant je m'entend bien avec ma mère, j'ai un père qui m'aime même si je le vois pas souvent, j'ai un chat adorable, pas encore de problèmes d'argent serieux...cet ensemble de choses qui peuvent paraître bien suffisantes pour continuer à vivre pour la plupart des gens, c'est de justesse qu'elle me retiennnent à la vie.
Les gens me disent "t'es pas la plus malheureuse, arrêtes de te plaindre, ma vie est pas mieux que la tienne." mais ce qu'ils savent pas c'est que ça se contrôle pas et que je le fais pas exprès pour faire chier le monde d'avoir des idées suicidaires et de me sentir insatisfaite de mon sort.
Le truc c'est que je n'ai pas d'amis. Je n'ai personne pour venir courrir avec moi au parc, aller au ciné, partager mes créations culinaires ou même juste aller faire une balade.
Il m'est arrivé de déjeuner avec des camarades de fac, de prendre les transports en commun avec eux, il m'arrive très souvent d'avoir des fous rires nerveux avec mon pote (celui qui a fais le méga-plan sur l'experience.) on a nos délires de Nietzschéens, à tel point que les gens nous prennent pour des fous.
Mais c'est tout et ça ne suffit pas, j'aimerais des gens qui répondent à mes appels téléphonique passé 22heures, des gens avec qui j'aurais vraiment le sentiment de partager des choses, de faire des choses (en dehors de la fac.) Ce serait très motivant et je pense que de cette façon je pourrais devenir meilleure. Mais ça me paraît utopique.
Côté sentimentale c'est bien evidemment pareil si en plus on suit cette logique que l'amitié précède toujours l'amour et est même la seule forme d'amour qui vaille selon Nietzsche.
Nietzsche, Bergson...voilà d'autres noms motivants, quand je les lis j'ai le sentiment de me retrouver un peu, de retrouver un peu de capacité à maîtriser mon mal être, d'être transcendée par leur écrit et d'être traversée par l'énergie positive qu'ils me transmettent.
J'ai autre chose à évoquer de plus profond et de plus honteux, je n'arrive pas à bien distinguer une relation sexuelle d'une relation amoureuse, quand j'aime une fille, j'ai immédiatement envie de me repaître de son corps, d'en devenir accro comme à une drogue or les filles sont tout l'inverse de ça, elles veulent de la subtilité, elles veulent de longues prémisses à ce qui pourrait très éventuellement être une histoire d'amour, ce qui est d'ailleurs très en contradiction avec l'effervescence de l'époque de zapping dans laquelle on vit je trouve.
Bref je sais pas comment faire, sur les sites qui proposent des sorties par exemple, les habituées se connaissent déjà et je sens bien qu'elles aiment pas qu'une nouvelle s'inscrivent et viennent les perturber dans leurs petites habitudes.
C'est trop tard, je me suis isolée bien trop longtemps, maintenant je suis une louve blanche solitaire et laide condamnée à errer seule pour l'éternité.
Le dernier problème c'est que je n'ai pas ce qu'il faut pour satisfaire mes ambitions intellectuelles et amoureuses. Objectivement je ne suis pas très intelligente ni très perspicace et je n'ai ni un beau corps ni un beau visage, pas même un soupçon de charme.
Là je vous vois venir vous allez me dire "mais c'est normal que tu ne trouves pas d'amis ni de petite amie tu as vu l'image de toi que tu as, tu es ultra négative et en plus tu es suicidaire."
Et bien même quand j'essayais de faire un effort, d'être positive, de sourire, de sortir, de faire des tas d'activités, je trouvais pas... et à cette époque je n'étais pas comme maintenant, j'avais encore mon corps de fille dans sa totalité, j'étais bien bronzée, bien mince...
Donc je me dis que si j'ai pas trouvé à cette époque, je ne trouverais jamais.
Le pire c'est que si je pouvais me consoler en me disant que je suis réellement douée pour les études, qu'après ma licence j'aurais certainement le concours pour entrer en master de journalisme et qu'une brillante carrière professionnelle m'attend sûrement, j'aurais peut être la force de continuer mais je sais que je suis moyenne pour ne pas dire nulle par rapport à certaines personnes.
Conclusion: je n'ai rien qui me retient réellement hormis les éléments déjà cités plus haut qui malheureusement me paraissent bien minces par moment...
J'aurais 21 ans jeudi (oui je suis née le 1er avril 1989.), j'ai tenu jusque là, j'ai eu mes premières idées suicidaires à 11 ans, ça fait 10 ans et j'ai pourtant continué à vivre sur cette terre. Avec des moments atrocement difficiles, des moments d'apaisement et des moments de rire (bizarrement je n'arrive pas à dire des moments de joie.) Ma question maintenant c'est et après?...
Pourtant je continue de tout faire pour valider mon année de L1 de philosophie, je vais à tout les cours, je travaille beaucoup en dehors, je lis, je vais même courrir au parc le week end, je fais la cuisine, je decouvre des nouveaux films, je me suis même essayé à la poésie moi qui aime la littérature mais qui suis pourtant très peu créative dans ce domaine mais rien n'y fais, je me sens me détacher peu à peu de la vie. Pourtant je m'entend bien avec ma mère, j'ai un père qui m'aime même si je le vois pas souvent, j'ai un chat adorable, pas encore de problèmes d'argent serieux...cet ensemble de choses qui peuvent paraître bien suffisantes pour continuer à vivre pour la plupart des gens, c'est de justesse qu'elle me retiennnent à la vie.
Les gens me disent "t'es pas la plus malheureuse, arrêtes de te plaindre, ma vie est pas mieux que la tienne." mais ce qu'ils savent pas c'est que ça se contrôle pas et que je le fais pas exprès pour faire chier le monde d'avoir des idées suicidaires et de me sentir insatisfaite de mon sort.
Le truc c'est que je n'ai pas d'amis. Je n'ai personne pour venir courrir avec moi au parc, aller au ciné, partager mes créations culinaires ou même juste aller faire une balade.
Il m'est arrivé de déjeuner avec des camarades de fac, de prendre les transports en commun avec eux, il m'arrive très souvent d'avoir des fous rires nerveux avec mon pote (celui qui a fais le méga-plan sur l'experience.) on a nos délires de Nietzschéens, à tel point que les gens nous prennent pour des fous.
Mais c'est tout et ça ne suffit pas, j'aimerais des gens qui répondent à mes appels téléphonique passé 22heures, des gens avec qui j'aurais vraiment le sentiment de partager des choses, de faire des choses (en dehors de la fac.) Ce serait très motivant et je pense que de cette façon je pourrais devenir meilleure. Mais ça me paraît utopique.
Côté sentimentale c'est bien evidemment pareil si en plus on suit cette logique que l'amitié précède toujours l'amour et est même la seule forme d'amour qui vaille selon Nietzsche.
Nietzsche, Bergson...voilà d'autres noms motivants, quand je les lis j'ai le sentiment de me retrouver un peu, de retrouver un peu de capacité à maîtriser mon mal être, d'être transcendée par leur écrit et d'être traversée par l'énergie positive qu'ils me transmettent.
J'ai autre chose à évoquer de plus profond et de plus honteux, je n'arrive pas à bien distinguer une relation sexuelle d'une relation amoureuse, quand j'aime une fille, j'ai immédiatement envie de me repaître de son corps, d'en devenir accro comme à une drogue or les filles sont tout l'inverse de ça, elles veulent de la subtilité, elles veulent de longues prémisses à ce qui pourrait très éventuellement être une histoire d'amour, ce qui est d'ailleurs très en contradiction avec l'effervescence de l'époque de zapping dans laquelle on vit je trouve.
Bref je sais pas comment faire, sur les sites qui proposent des sorties par exemple, les habituées se connaissent déjà et je sens bien qu'elles aiment pas qu'une nouvelle s'inscrivent et viennent les perturber dans leurs petites habitudes.
C'est trop tard, je me suis isolée bien trop longtemps, maintenant je suis une louve blanche solitaire et laide condamnée à errer seule pour l'éternité.
Le dernier problème c'est que je n'ai pas ce qu'il faut pour satisfaire mes ambitions intellectuelles et amoureuses. Objectivement je ne suis pas très intelligente ni très perspicace et je n'ai ni un beau corps ni un beau visage, pas même un soupçon de charme.
Là je vous vois venir vous allez me dire "mais c'est normal que tu ne trouves pas d'amis ni de petite amie tu as vu l'image de toi que tu as, tu es ultra négative et en plus tu es suicidaire."
Et bien même quand j'essayais de faire un effort, d'être positive, de sourire, de sortir, de faire des tas d'activités, je trouvais pas... et à cette époque je n'étais pas comme maintenant, j'avais encore mon corps de fille dans sa totalité, j'étais bien bronzée, bien mince...
Donc je me dis que si j'ai pas trouvé à cette époque, je ne trouverais jamais.
Le pire c'est que si je pouvais me consoler en me disant que je suis réellement douée pour les études, qu'après ma licence j'aurais certainement le concours pour entrer en master de journalisme et qu'une brillante carrière professionnelle m'attend sûrement, j'aurais peut être la force de continuer mais je sais que je suis moyenne pour ne pas dire nulle par rapport à certaines personnes.
Conclusion: je n'ai rien qui me retient réellement hormis les éléments déjà cités plus haut qui malheureusement me paraissent bien minces par moment...
J'aurais 21 ans jeudi (oui je suis née le 1er avril 1989.), j'ai tenu jusque là, j'ai eu mes premières idées suicidaires à 11 ans, ça fait 10 ans et j'ai pourtant continué à vivre sur cette terre. Avec des moments atrocement difficiles, des moments d'apaisement et des moments de rire (bizarrement je n'arrive pas à dire des moments de joie.) Ma question maintenant c'est et après?...