La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Le titre vaut ce qu'il vaut, disons que depuis deux semaines je m'interroge énormément sur le sens de la vie.
Contexte
Je sors d'une légère cystite qui m'a fait stresser pendant deux semaines, et de laquelle j'ai gardé l'une ou l'autre séquelle probablement uniquement psychologiques
(parce que j'ai l'impression de me pisser dessus alors que non, je deviens limite hypocondriaque, mais bref c'est pas le sujet).
Dès lors, comme il ne m'en faut pas plus pour que mon esprit s'emballe, je me suis lancée dans des réflexions sur la vie, sur notre existence, nos buts, toussa.
Cette petite cystite à la noix, elle m'a fait réfléchir à notre fragilité, à notre humanité, et du coup j'ai cru avoir dégagé deux grands sentiers de réflexion :
1. Oeillères : on met notre fragilité, notre mortalité dans un coin, on n'y pense pas, on se persuade qu'on a toute la vie devant soi, et on y va tranquillement.
2. Désespoir (dés-espoir) : en ce sens qu'on admet notre mortalité, on l'assume, on subit les affres de l'angoisse du néant après la mort, on se relève après introspection, on arrête de faire des projets, d'avoir de l'espoir sur le futur et on y va à fond dans le présent parce qu'on peut mourir à tout instant (souvenez-vous de Marla, http://26.media.tumblr.com/tumblr_lfr90 ... o1_500.png)
L'avantage de la méthode 1. c'est peut-être ce merveilleux pouvoir de l'esprit sur le corps. Persuadé de pouvoir vivre, d'être en bonne santé, on ne tombe pas malade parce qu'on n'y croit simplement pas.
L'avantage de la méthode 2. c'est qu'on apprend à ne plus s'arrêter sur les choses futiles de la vie, on apprend à tout apprécier comme si c'était la dernière fois. Intense. Et super difficile à mettre en oeuvre je crois. Parce que bon, Marla, elle a l'air ultra blasée.
Je me perds dans mes propres pensées, hum hum.
Et bien sûr, c'est une liste non-exhaustive, et bien sûr, j'ai pas fini d'y réfléchir donc peut-être que dans deux jours je trouverai totalement stupide ce que je viens d'écrire.
Surtout que ce genre de sujet est une futain de boule de neige : on commence par le sens de la vie, on passe par l'utilité de l'humanité et la futilité de notre existence, on essaye d'éviter les questions de l'amour, on salue la foi et les religions, la médecine, la méditation, on essaye de pas s'arrêter sur les paradis artificiels ou le suicide et on échoue inévitablement sur ce-qu'il-y-aurait-après-la-mort, ce qui rejoint donc un peu la foi et nous relance dans notre spirale de réflexions (et en fait peut-être qu'il n'existe qu'un seul sujet de réflexion mais qu'il est tellement tentaculaire qu'on ne peut même pas le nommer).
Mais j'ai quand même envie de savoir ce que vous en pensez =)
La question est donc celle-ci :
Quels sens donnez-vous à votre vie ?
Amicalement,
Pika
Contexte
Je sors d'une légère cystite qui m'a fait stresser pendant deux semaines, et de laquelle j'ai gardé l'une ou l'autre séquelle probablement uniquement psychologiques
(parce que j'ai l'impression de me pisser dessus alors que non, je deviens limite hypocondriaque, mais bref c'est pas le sujet).
Dès lors, comme il ne m'en faut pas plus pour que mon esprit s'emballe, je me suis lancée dans des réflexions sur la vie, sur notre existence, nos buts, toussa.
Cette petite cystite à la noix, elle m'a fait réfléchir à notre fragilité, à notre humanité, et du coup j'ai cru avoir dégagé deux grands sentiers de réflexion :
1. Oeillères : on met notre fragilité, notre mortalité dans un coin, on n'y pense pas, on se persuade qu'on a toute la vie devant soi, et on y va tranquillement.
2. Désespoir (dés-espoir) : en ce sens qu'on admet notre mortalité, on l'assume, on subit les affres de l'angoisse du néant après la mort, on se relève après introspection, on arrête de faire des projets, d'avoir de l'espoir sur le futur et on y va à fond dans le présent parce qu'on peut mourir à tout instant (souvenez-vous de Marla, http://26.media.tumblr.com/tumblr_lfr90 ... o1_500.png)
L'avantage de la méthode 1. c'est peut-être ce merveilleux pouvoir de l'esprit sur le corps. Persuadé de pouvoir vivre, d'être en bonne santé, on ne tombe pas malade parce qu'on n'y croit simplement pas.
L'avantage de la méthode 2. c'est qu'on apprend à ne plus s'arrêter sur les choses futiles de la vie, on apprend à tout apprécier comme si c'était la dernière fois. Intense. Et super difficile à mettre en oeuvre je crois. Parce que bon, Marla, elle a l'air ultra blasée.
Je me perds dans mes propres pensées, hum hum.
Et bien sûr, c'est une liste non-exhaustive, et bien sûr, j'ai pas fini d'y réfléchir donc peut-être que dans deux jours je trouverai totalement stupide ce que je viens d'écrire.
Surtout que ce genre de sujet est une futain de boule de neige : on commence par le sens de la vie, on passe par l'utilité de l'humanité et la futilité de notre existence, on essaye d'éviter les questions de l'amour, on salue la foi et les religions, la médecine, la méditation, on essaye de pas s'arrêter sur les paradis artificiels ou le suicide et on échoue inévitablement sur ce-qu'il-y-aurait-après-la-mort, ce qui rejoint donc un peu la foi et nous relance dans notre spirale de réflexions (et en fait peut-être qu'il n'existe qu'un seul sujet de réflexion mais qu'il est tellement tentaculaire qu'on ne peut même pas le nommer).
Mais j'ai quand même envie de savoir ce que vous en pensez =)
La question est donc celle-ci :
Quels sens donnez-vous à votre vie ?
Amicalement,
Pika
Dernière modification par Pik4 le dim. janv. 30, 2011 11:45 am, modifié 1 fois.
Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Ah, le sens de la vie... c'est drôle, j'y ai repensé très récemment me fondant dans le des-espoir. Cette question existentielle m'ennuie car me partage entre deux états à l'opposé l'un de l'autre. Il y a quelques temps, quelques mois, quelques années, le sens de ma vie était d'aider un maximum, de rendre ce monde meilleur, j'avais foi en l'humanité, et je pensais avoir ne serait-ce qu'un minime pouvoir de changement sur la société. Mais je me suis vite rendue compte que c'était une vision très fasciste dans le sens où ça implique que moi même ait la meilleur vision du monde (même bisounours). J'ai donc évolué, et reste maintenant dans la simple idée que je peux me changer moi-même autant que les autres le peuvent s'ils le veulent. Mais que la société ne changera probablement pas, car il restera toujours des visions qui ne seront pas mêmes que la mienne. Depuis, le sens de ma vie a aussi évolué. Je me contente d'accepter les choses, les situations telles qu'elles viennent et soit je les contemple et les garde en souvenir, soit je les regarde d'un drôle d'oeil, soit, soit. Chaque situation m'apportant des ressentis différents (ou non). Le sens de la vie pour moi, c'est ce qui me procure du bien être dans le présent, ce que je vois, ce que j'aime voir, ce que j'aime tout court. C'est, la curiosité de découvrir toujours de nouvelles choses, situations, personnes. La découverte de ce qu'il y aura le lendemain. C'est aussi la raison pour laquelle je déprime facilement et passe dans un état complètement opposé lorsque je travaille trop. Parce que ça m'embête, et me détruit. Il y a des moments, où dans le travail, je ne vois aucun sens.
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ExMembre
Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Tout à fait d'accord avec Erual !
Le plaisir.Pik4 a écrit :La question est donc celle-ci :
Quels sens donnez-vous à votre vie ?
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Avital.Ronell
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Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Pik4 a écrit :Quels sens donnez-vous à votre vie ?
D'abord la survie, ensuite la réussite! (oui c'est très criticable!)
Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
D'abord, merci pour vos réponses 
Erual, quel est ton travail ? Parce que tu as rajouté que parfois, dans le travail, tu ne voyais aucun sens. D'abord je me suis dit, bah ça dépend, être médecin par exemple, c'est utile pour tout le monde. Être écrivain, c'est bof, juste utile pour l'écrivain, à la limite pour ceux/celles qui trouveront quelque chose d'intéressant dans ses livres.
Ensuite, suivant mes exemples, et c'est un peu ton message qui m'y a fait penser, je me suis dit qu'il est plus utile d'être écrivain que d'être médecin, simplement parce qu'un écrivain délivre des messages, se délivre lui-même, et il est utile à lui-même. Tandis que le médecin est utile à ses patients, ce qui est altruiste, mais dans notre société actuelle même si on meurt tous d'envie d'être altruistes, on n'ose pas parce que souvent on se fait baiser.
Et en lisant Ray Steam, j'ai encore changé d'avis. Médecin, écrivain, plombier, si notre métier nous fait plaisir n'est-ce pas le principal ? S'invite alors le sujet de l'argent, mais une connaissance a perdu toute sa famille en à peu près cinq ans et se retrouve avec un héritage colossal qui lui permet de ne pas travailler. Résultat, elle fait des dépressions, donc l'argent ne fait pas le bonheur, donc gagner de l'argent avec un métier qui ne nous plaît pas est foutrement pire que de ne pas en gagner beaucoup en faisant un métier qui nous plait.
Pour l'instant, je suis plutôt favorable à l'avis de Ray Steam...

Erual, quel est ton travail ? Parce que tu as rajouté que parfois, dans le travail, tu ne voyais aucun sens. D'abord je me suis dit, bah ça dépend, être médecin par exemple, c'est utile pour tout le monde. Être écrivain, c'est bof, juste utile pour l'écrivain, à la limite pour ceux/celles qui trouveront quelque chose d'intéressant dans ses livres.
Ensuite, suivant mes exemples, et c'est un peu ton message qui m'y a fait penser, je me suis dit qu'il est plus utile d'être écrivain que d'être médecin, simplement parce qu'un écrivain délivre des messages, se délivre lui-même, et il est utile à lui-même. Tandis que le médecin est utile à ses patients, ce qui est altruiste, mais dans notre société actuelle même si on meurt tous d'envie d'être altruistes, on n'ose pas parce que souvent on se fait baiser.
Et en lisant Ray Steam, j'ai encore changé d'avis. Médecin, écrivain, plombier, si notre métier nous fait plaisir n'est-ce pas le principal ? S'invite alors le sujet de l'argent, mais une connaissance a perdu toute sa famille en à peu près cinq ans et se retrouve avec un héritage colossal qui lui permet de ne pas travailler. Résultat, elle fait des dépressions, donc l'argent ne fait pas le bonheur, donc gagner de l'argent avec un métier qui ne nous plaît pas est foutrement pire que de ne pas en gagner beaucoup en faisant un métier qui nous plait.
Pour l'instant, je suis plutôt favorable à l'avis de Ray Steam...
Critiquable, certes, comme pour tout, mais je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire par làAvital.Ronell a écrit : D'abord la survie, ensuite la réussite! (oui c'est très criticable!)
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Avital.Ronell
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Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Et bien que la vie pour moi c'est de la survie et que j'ai adopté une attitude qui me fait davantage rechercher la réussite car au moins "le travail paie" que des "biens" ambivalents et peu assurés! Finalement ce que je recherche c'est un dépassement de la vie sur elle même pour l'accroîte mais que mon itinéraire diffère de celui de la plupart des gens au sens ou cela passe d'abord par une négation de tout ce qui apparaît comme des choses désirable au premier abord.
L'amour par exemple et l'attachement à un être ; une alienation en somme, ne fait pas partie de ma volonté de puissance.
Ce qui est désirable pour moi c'est la connaissance et la réussite voir même le succès! Mais ce dernier point est secondaire.
L'amour par exemple et l'attachement à un être ; une alienation en somme, ne fait pas partie de ma volonté de puissance.
Ce qui est désirable pour moi c'est la connaissance et la réussite voir même le succès! Mais ce dernier point est secondaire.
Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Y aussi la solution 3:
3) On sait qu'on est mortels et on profite du temps imparti qu'on a pour apprendre, comprendre, s'amuser et tenter de se construire une vie. On se dit que si on était immortels, on se ferait au bout d'un moment drôlement chier.
Mais je reconnais que cette solution n'est pas toujours satisfaisante!
3) On sait qu'on est mortels et on profite du temps imparti qu'on a pour apprendre, comprendre, s'amuser et tenter de se construire une vie. On se dit que si on était immortels, on se ferait au bout d'un moment drôlement chier.
Mais je reconnais que cette solution n'est pas toujours satisfaisante!
Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Je t'ai répondu par MP pour une réponse plus claire. J'y vois un sens à ce travail, et un plaisir, ça c'est sûr. Sinon, je ne serais pas dedans. Cependant, il y a des moments où je ne vois pas le sens de mes actes. Mais ce sont les circonstances qui font ça, les situations tout autour. Et ce sont ces moments dont je parle qui me dépriment. Après la question est, doit-on trouver un sens à tout, notre sens, et non celui de la connaissance, pour y voir du plaisir ?
Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Merci Erual, je comprends tout à fait
Je pense à Citizen Kane, dont en fait je ne connais rien, je me souviens juste qu'une de mes profs l'avait mentionné lors d'un de ses cours. J'en ai retenu qu'il était très riche et possédait tout ce qu'on peut rêver de posséder à la fin de sa vie, mais que ce qu'il désirait, c'était une luge, comme celle qu'il avait quand il était gosse. Un retour à la simplicité. Et la luge était symbole d'insouciance enfantine, symbole d'amusement, en totale opposition à toutes ses possessions matérielles et vaniteuses.
Gagner de l'argent, être connu, vivre dans la gloire, la réussite, le succès, c'est peut-être grisant, mais est-ce qu'on accomplit vraiment quelque chose qui en vaille la peine ? Encore une fois, tout dépend de la personne, de son point de vue et de sa façon de penser. (c'est d'ailleurs pour ça que je me demande pourquoi je m'éreinte à chercher une réponse, sachant pertinemment que la philosophie propose des pistes et jamais de réponse fixe)
Si cette approche de la vie nous fait plaisir, alors soit !
Ainsi, je me dis maintenant que peu importe notre façon d'aborder l'existence, l'important est de faire ce qui nous plaît, sans se voiler la face sur notre mortalité, comme tu le dis Imaginary.
Finalement, peut-être que le plaisir est justement de ne pas se perdre en hypothèses sur le sens de la vie avant de la vivre, mais plutôt de la vivre et de pouvoir se retourner, à la fin, et voir ce qu'on aura fait de notre temps sur terre.
Avital.Ronell, ta façon de penser m'effraye, "volonté de puissance" contre "amour et attachement", brr.
Que la connaissance et la réussite soient désirables oui, mais si tu trouves le succès secondaire (et donc tout ce qui s'y attache) pourquoi repousser ce qui te rend humaine, à savoir tes sentiments, l'amour ? De plus, ne peut-on pas réussir, connaître, avoir du succès tout en aimant quelqu'un ? N'a-t-on pas cette idée générale d'une vie réussie mêlant réussite sociale et réussite affective ?
Bien sûr les avis divergent, et je crois même être capable de comprendre ton point de vue malgré qu'il me glace un peu. On est souvent déçu par les personnes, on croit en elles et on se fait baiseeeer, on souffre. Dans cette optique, se vouer à la connaissance, la réussite, je comprends, je crois, même si ça ne me suffirait pas. Je suis, à mon avis, bien trop poétique pour m'empêcher de m'attacher aux gens, et même si je sais que je vais probablement en souffrir, cette souffrance me semble moins insoutenable que l'absence d'attachements.
Je pense à Citizen Kane, dont en fait je ne connais rien, je me souviens juste qu'une de mes profs l'avait mentionné lors d'un de ses cours. J'en ai retenu qu'il était très riche et possédait tout ce qu'on peut rêver de posséder à la fin de sa vie, mais que ce qu'il désirait, c'était une luge, comme celle qu'il avait quand il était gosse. Un retour à la simplicité. Et la luge était symbole d'insouciance enfantine, symbole d'amusement, en totale opposition à toutes ses possessions matérielles et vaniteuses.
Gagner de l'argent, être connu, vivre dans la gloire, la réussite, le succès, c'est peut-être grisant, mais est-ce qu'on accomplit vraiment quelque chose qui en vaille la peine ? Encore une fois, tout dépend de la personne, de son point de vue et de sa façon de penser. (c'est d'ailleurs pour ça que je me demande pourquoi je m'éreinte à chercher une réponse, sachant pertinemment que la philosophie propose des pistes et jamais de réponse fixe)
Si cette approche de la vie nous fait plaisir, alors soit !
Ainsi, je me dis maintenant que peu importe notre façon d'aborder l'existence, l'important est de faire ce qui nous plaît, sans se voiler la face sur notre mortalité, comme tu le dis Imaginary.
Finalement, peut-être que le plaisir est justement de ne pas se perdre en hypothèses sur le sens de la vie avant de la vivre, mais plutôt de la vivre et de pouvoir se retourner, à la fin, et voir ce qu'on aura fait de notre temps sur terre.
Avital.Ronell, ta façon de penser m'effraye, "volonté de puissance" contre "amour et attachement", brr.
Que la connaissance et la réussite soient désirables oui, mais si tu trouves le succès secondaire (et donc tout ce qui s'y attache) pourquoi repousser ce qui te rend humaine, à savoir tes sentiments, l'amour ? De plus, ne peut-on pas réussir, connaître, avoir du succès tout en aimant quelqu'un ? N'a-t-on pas cette idée générale d'une vie réussie mêlant réussite sociale et réussite affective ?
Bien sûr les avis divergent, et je crois même être capable de comprendre ton point de vue malgré qu'il me glace un peu. On est souvent déçu par les personnes, on croit en elles et on se fait baiseeeer, on souffre. Dans cette optique, se vouer à la connaissance, la réussite, je comprends, je crois, même si ça ne me suffirait pas. Je suis, à mon avis, bien trop poétique pour m'empêcher de m'attacher aux gens, et même si je sais que je vais probablement en souffrir, cette souffrance me semble moins insoutenable que l'absence d'attachements.
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Avital.Ronell
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- Inscription : dim. avr. 19, 2009 11:22 am
Re: La vie n'a pas de sens (je ne suis pas suicidaire)
Mais mon point n'empêche pas d'être poetique au contraire, la poésie, la littérature, la philosophie et l'art en général au service d'un dépassement de la vie sur elle même. C'est une sensibilité utilisé differemment et de manière non destrutrice.
En tout cas, pour ma part, oui j'ai trop souffert et été déçue d'être toujours rejetté et considéré comme une daube pour croire encore en l'amour au sens ou les gens l'entendent de toute façon quand on est amoureux, la plupart du temps on ne dit rien d'autre que je désire posséder cette personne, comme un objet.
Moi j'ai beaucoup trop morflé, intello, laide, incomprise, torturée par des questions et préoccupations que presque personne n'a, ma vie n'a été que deception et rejet.
Même si, quand je dis ça, on dit inévitablement que je fais ma drama queen et ma victime. J'"infantilise" volontairement le propos car je n'ai pas envie de m'étendre là dessus.
En tout cas, pour ma part, oui j'ai trop souffert et été déçue d'être toujours rejetté et considéré comme une daube pour croire encore en l'amour au sens ou les gens l'entendent de toute façon quand on est amoureux, la plupart du temps on ne dit rien d'autre que je désire posséder cette personne, comme un objet.
Moi j'ai beaucoup trop morflé, intello, laide, incomprise, torturée par des questions et préoccupations que presque personne n'a, ma vie n'a été que deception et rejet.
Même si, quand je dis ça, on dit inévitablement que je fais ma drama queen et ma victime. J'"infantilise" volontairement le propos car je n'ai pas envie de m'étendre là dessus.