Hé! les jeunes

! Je vous donne rendez-vous dans quelques temps pour dire que vous ne croyez plus à l'amour et autres choses de ce genre

! Là, il me semble que c'est un peu tôt! La vie est un cadeau, il faut savoir saisir tout ce qu'elle vous propose et vous ne savez pas ce qu'elle vous réserve pour les jours qui viennent. Et je vous dis ça parce que j'ai pu pensé des choses plus ou moins approchantes à votre âge.
Prométhée a écrit :Je voulais donc savoir s’il y a un moment dans la vie où non pas on renonce à vivre en couple (car dans renoncer il y a une connotation négative) mais où on accepte l’idée de vivre seul. Es-ce qu’il y a un moment à partir duquel on ne se pose plus de questions, on tourne la page et on vit tout simplement ?
Et si c’est le cas, y a t’il eu une sorte de déclencheur à cela ? Es ce qu’il y a eu un moment de révélation ?
J'ai eu un déclic, en mai-juin 2008, où je me suis dit exactement cela : ce moment où tu te dis "arrête de te poser des questions et vis! Tu es là alors profite!".
Pour ma part : la solitude, j'adore! J'en ai besoin. Je n'en ai jamais eu peur et j'ai plutôt tendance à plaindre ceux qui n'aiment pas être seuls, qui recherchent toujours quelque chose à faire ou quelqu'un à voir pour ne pas le rester.
Mon copain est différent sur ce point-là et je pense que ma solitude doit l'inquiéter parfois. Comme nous ne vivons pas encore ensemble, j'ai pour l'instant ces moments d'isolement dont j'ai besoin. Et puis, mon copain, il est vraiment pas comme moi. Et je ne suis pas vraiment comme lui. Est-ce que je lui correspondais? Est-ce qu'il me correspondait? Pouvait-on penser que nous étions compatibles? est-ce qu'il existait 250 personnes qui me correspondaient? (je précise que la "ville" la plus proche de moi est Dax - 50 000 hab peut-être pour son agglomération - à près d'une heure de route, pour vous situer mon "isolement").
Après une rupture, je me suis dit que là où j'étais je ne trouverai jamais personne, que je finirai seul (suis-je le seul à avoir pensé ça?

). Que la vie c'était nul... Bref, un jour de printemps, je me suis dit qu'il fallait arrêter d'être négatif, misanthrope, que si l'on faisait des efforts pour voir le bon côté des choses, la vie se passait mieux, et même, on en devenait plus heureux (peut-être plus con aussi, mais après tout, à la fin, qu'en restera-t-il?). On apprend de ses échecs et de ses "déceptions" qui nous construisent. Il y a des âges dans la vie, les priorités que l'on se donne aujourd'hui (l'amitié, le travail, etc.) ne sont pas forcément celles de demain. Elles sont un pan de l'édifice que nous construisons.
Quand j'ai rencontré mon copain, je ne cherchais personne, je m'étais dit que l'on verrait en 2009 (on était en juin 2008

). Il était là sur ma route, à ce moment-là, je n'ai vraiment pas cherché à comprendre!
