Je ne sais pas quoi faire...
Publié : sam. nov. 18, 2017 3:26 pm
Bonjour tout le monde...
J'ai connaissance d'une situation dont je ne sais pas ce qui est du vrai ou du faux et le fait de ne rien dire me pose problème...
Voici la situation :
Je suis assistant d'éducation dans un lycée et nous avons des internats.
Nous accueillons des élèves de troisième jusqu'au BTS, et aux internats, nous avons des élèves de 15 ans à 18-20 ans environs.
J'ai un collègue qui est, disons, proche des élèves et que je vais appeler Quentin.
Il se permet de faire des choses qui ne sont pas répréhensibles en sois, mais que je trouve quand même un peu limite.
Par exemple, faire de la muscu avec les élèves en étant torse nu avec eux.
Il est aussi proche des élèves dans le sens où parfois on dirait un peu leur "pote".
L'année dernière, un collègue a rapporté qu'il avait vu Quentin échanger une sucette avec un élève, c'est à dire qu'il aurait sucé la sucette, qu'il l'aurait donnée à l'élève qui l'aurait sucé, puis l'aurait repris pour la terminer. Evidemment, cette histoire nous a choqué mais je n'y ai pas vraiment cru.
Quelques temps après, une élève de classe de troisième a rapportée aux collègues que Quentin était proche de son copain (qui était élève dans l'internat), qu'il lui aurait fait des "papouilles" puis un suçon.
Le gamin en question avait effectivement un suçon, et à aucun moment il n'a nié ni confirmé que Quentin lui avait fait.
On a sû ça un vendredi en fin d'après-midi.
On s'est concerté et j'ai dit aux collègues qu'il fallait en parler à la CPE qui était encore dans le lycée, ce qu'on a fait.
Pour moi, soit l'élève nous mentait et au moins cela permettrait de mettre un terme aux mensonges, soit c'était la vérité et il fallait écarter ce collègue.
Cette histoire de sucette m'a trottait dans la tête et j'ai décidé de demander conseil à une amie qui est CPE dans un autre établissement.
Cette copine m'a conseillée d'en parler rapidement pour ne pas être accusé de n'avoir rien dit au cas où...
J'ai donc appelé la CPE pour lui expliquer.
Le mardi, j'ai repris mon service et une autre des CPEs m'a parlée de cette histoire.
Je me suis fait "engueuler" gentiment car d'après elle nous aurions dû d'abord en parler au collègue mis en cause, que ce que nous avons fait à Quentin était dégueulasse et que la parole de l'élève de troisième n'était pas du tout fiable.
D'ailleurs, la gamine a reconnu qu'elle avait menti, et c'est vrai que j'ai déjà eu affaire à elle quelques temps après et que j'ai pu constater à quel point cette élève était une vrai peste... enfin bref...
Il s'avère quand même que la raison pour laquelle elle avait accusé ce collègue, c'est qu'elle était jalouse.
Quentin avait fait des massages du dos à son copain à l'internat.
Le fait qu'une élève soit jalouse d'un collègue assistant d'éducation au sujet de son petit copain... c'est quand même pas normal.
Après j'ai reparlé de la sucette avec le collègue qui l'avait vu faire, et il n'était plus très sûr d'avoir vu ce qu'il avait raconté.
Bon... deux jours après je reparle à Quentin, pour m'excuser de l'avoir mis en cause, et il me reparle de l'histoire de la sucette.
Dans un premier temps il me dit "non mais j'ai dû tendre ma sucette à une élève, comme si c'était un micro (nous avions un club radio), puis je l'ai repris, et le collègue qui m'a vu le faire à dû avoir cru voir autre chose".
Mais cinq minutes après, alors qu'un autre collègue nous avait rejoint, Quentin nous dit "de toute manière je ne comprends pas cette histoire de sucette, je n'aime pas les sucettes, je n'en mange jamais".
J'ai regardé le collègue qui nous avait rejoins et ensuite je lui ai demande si il ne l'avait pas, comme moi déjà vu manger des sucettes... or, il m'a confirmé que Quentin mange parfois des sucettes.
Il s'est justifié en me disant un premier temps qu'il devait en avoir une et dans un second temps qu'il n'en prenait jamais...
Heu...
Bon, du coup on en a plus jamais reparlé.
Il y a quelques temps, j'ai dû descendre voir Quentin dans on étage d'internat.
Il était sur le lit, entrain de jouer avec ses élèves.
Ils se "battaient" sur le lit, en mode lutte, ils étaient torses nus.
Encore une fois, je trouve ça pas normal.
Et puis hier, un collègue me raconte qu'un des nouveaux élèves lui a dit "Quentin est bizarre, à l'internat il joue à chabite avec les élèves et il leur met des olives".
Voilà... je fais quoi moi avec ça ?
En parler à Quentin ?
A chaque fois qu'il est mis en cause, pour n'importe quoi, il a toujours un argument, toujours une bonne raison, si on l'écoute il a toujours raison.
En parler aux CPEs ? Pour me faire engueuler une fois de plus ?
En parler au proviseur du lycée, et me faire engueuler ensuite par les CPEs parce que ne serais pas passé par elle avant ?
Qu'est-ce qui est vrai ou faux dans ces histoires ?
Le gamin qui nous a parlé des "chatbites" et des "olives", il n'était pas là l'année dernière, on ne lui a jamais parlé des histoires de suspicions (bien entendu) et de lui-même il constate (alors qu'il est "juste" un élève tout nouveau chez nous) que le comportement de Quentin n'est pas approprié.
"chatbite", c'est toucher l'élève à l'entre-jambe, "mettre une olive", c'est lui mettre un doigt dans le cul... clairement !
Et tout ça, ça s'appelle de l'agression sexuelle.
Cette histoire me gêne vraiment, mais je ne sais pas quoi faire là...
Si vous avez des conseils, je suis preneur...
J'ai connaissance d'une situation dont je ne sais pas ce qui est du vrai ou du faux et le fait de ne rien dire me pose problème...
Voici la situation :
Je suis assistant d'éducation dans un lycée et nous avons des internats.
Nous accueillons des élèves de troisième jusqu'au BTS, et aux internats, nous avons des élèves de 15 ans à 18-20 ans environs.
J'ai un collègue qui est, disons, proche des élèves et que je vais appeler Quentin.
Il se permet de faire des choses qui ne sont pas répréhensibles en sois, mais que je trouve quand même un peu limite.
Par exemple, faire de la muscu avec les élèves en étant torse nu avec eux.
Il est aussi proche des élèves dans le sens où parfois on dirait un peu leur "pote".
L'année dernière, un collègue a rapporté qu'il avait vu Quentin échanger une sucette avec un élève, c'est à dire qu'il aurait sucé la sucette, qu'il l'aurait donnée à l'élève qui l'aurait sucé, puis l'aurait repris pour la terminer. Evidemment, cette histoire nous a choqué mais je n'y ai pas vraiment cru.
Quelques temps après, une élève de classe de troisième a rapportée aux collègues que Quentin était proche de son copain (qui était élève dans l'internat), qu'il lui aurait fait des "papouilles" puis un suçon.
Le gamin en question avait effectivement un suçon, et à aucun moment il n'a nié ni confirmé que Quentin lui avait fait.
On a sû ça un vendredi en fin d'après-midi.
On s'est concerté et j'ai dit aux collègues qu'il fallait en parler à la CPE qui était encore dans le lycée, ce qu'on a fait.
Pour moi, soit l'élève nous mentait et au moins cela permettrait de mettre un terme aux mensonges, soit c'était la vérité et il fallait écarter ce collègue.
Cette histoire de sucette m'a trottait dans la tête et j'ai décidé de demander conseil à une amie qui est CPE dans un autre établissement.
Cette copine m'a conseillée d'en parler rapidement pour ne pas être accusé de n'avoir rien dit au cas où...
J'ai donc appelé la CPE pour lui expliquer.
Le mardi, j'ai repris mon service et une autre des CPEs m'a parlée de cette histoire.
Je me suis fait "engueuler" gentiment car d'après elle nous aurions dû d'abord en parler au collègue mis en cause, que ce que nous avons fait à Quentin était dégueulasse et que la parole de l'élève de troisième n'était pas du tout fiable.
D'ailleurs, la gamine a reconnu qu'elle avait menti, et c'est vrai que j'ai déjà eu affaire à elle quelques temps après et que j'ai pu constater à quel point cette élève était une vrai peste... enfin bref...
Il s'avère quand même que la raison pour laquelle elle avait accusé ce collègue, c'est qu'elle était jalouse.
Quentin avait fait des massages du dos à son copain à l'internat.
Le fait qu'une élève soit jalouse d'un collègue assistant d'éducation au sujet de son petit copain... c'est quand même pas normal.
Après j'ai reparlé de la sucette avec le collègue qui l'avait vu faire, et il n'était plus très sûr d'avoir vu ce qu'il avait raconté.
Bon... deux jours après je reparle à Quentin, pour m'excuser de l'avoir mis en cause, et il me reparle de l'histoire de la sucette.
Dans un premier temps il me dit "non mais j'ai dû tendre ma sucette à une élève, comme si c'était un micro (nous avions un club radio), puis je l'ai repris, et le collègue qui m'a vu le faire à dû avoir cru voir autre chose".
Mais cinq minutes après, alors qu'un autre collègue nous avait rejoint, Quentin nous dit "de toute manière je ne comprends pas cette histoire de sucette, je n'aime pas les sucettes, je n'en mange jamais".
J'ai regardé le collègue qui nous avait rejoins et ensuite je lui ai demande si il ne l'avait pas, comme moi déjà vu manger des sucettes... or, il m'a confirmé que Quentin mange parfois des sucettes.
Il s'est justifié en me disant un premier temps qu'il devait en avoir une et dans un second temps qu'il n'en prenait jamais...
Heu...
Bon, du coup on en a plus jamais reparlé.
Il y a quelques temps, j'ai dû descendre voir Quentin dans on étage d'internat.
Il était sur le lit, entrain de jouer avec ses élèves.
Ils se "battaient" sur le lit, en mode lutte, ils étaient torses nus.
Encore une fois, je trouve ça pas normal.
Et puis hier, un collègue me raconte qu'un des nouveaux élèves lui a dit "Quentin est bizarre, à l'internat il joue à chabite avec les élèves et il leur met des olives".
Voilà... je fais quoi moi avec ça ?
En parler à Quentin ?
A chaque fois qu'il est mis en cause, pour n'importe quoi, il a toujours un argument, toujours une bonne raison, si on l'écoute il a toujours raison.
En parler aux CPEs ? Pour me faire engueuler une fois de plus ?
En parler au proviseur du lycée, et me faire engueuler ensuite par les CPEs parce que ne serais pas passé par elle avant ?
Qu'est-ce qui est vrai ou faux dans ces histoires ?
Le gamin qui nous a parlé des "chatbites" et des "olives", il n'était pas là l'année dernière, on ne lui a jamais parlé des histoires de suspicions (bien entendu) et de lui-même il constate (alors qu'il est "juste" un élève tout nouveau chez nous) que le comportement de Quentin n'est pas approprié.
"chatbite", c'est toucher l'élève à l'entre-jambe, "mettre une olive", c'est lui mettre un doigt dans le cul... clairement !
Et tout ça, ça s'appelle de l'agression sexuelle.
Cette histoire me gêne vraiment, mais je ne sais pas quoi faire là...
Si vous avez des conseils, je suis preneur...