C'est la saison du retour des anciens je crois. :-pEustache a écrit :Huhuhu, ça fait drôle de revenir par ici.
De mon côté, j'ai emménagé à Nantes très exactement deux semaines avant le confinement, et mon copain a suivi.
On a donc eu une chance de malade (on aurait souffert en région parisienne).
On était tous les deux sans activité à ce moment-là. Les premiers jours ont donc été consacrés à finir de ranger l'appartement (et s'organiser chacun un espace où on pouvait ne pas voir l'autre, histoire d'avoir encore des choses à se dire quand on se voyait), puis on s'est mis à geeker non-stop.
J'ai fini par me dire que ce moment pouvait être mis à profit autrement, notamment en me cultivant un peu, et j'ai donc commencé à lire quelques livres classiques et traités "fondamentaux" (de "L'Art de la guerre" à "Initiation à la psychanalyse", en passant par une tentative avortée de lecture du Coran).
Étant donné l'absence quasi-totale de dépenses physiques, on s'est mis en mode week-end, à savoir 2 repas par jour (petit déjeuner à midi même si on se levait bien plus tôt, et dîner), et on a aussi nettement diversifié la composition du dîner. On fait sans doute partie des rares confinés à avoir perdu du poids, jusqu'à revenir à celui qu'on avait à nos débuts ensemble (avant que je l'initie à la crème fraîche et avant qu'il me présente la pomme de terre).
Ne connaissant personne à Nantes, on n'avait pas de raison de sortir, donc même si ça a grandement retardé la création d'un réseau amical local, sur le coup c'était supportable. On sortait à tour de rôle pour les courses ou le pain, environ 1 fois par semaine chacun.
Période très bizarre, en fin de compte, mais qu'on a passée dans des conditions privilégiées : niveau de vie maintenu, absence de stress professionnel (pas de télétravail ni d'obligation de se rendre dans des endroits à risque), pas d'engueulade due à la lassitude d'être bloqué ensemble, connexion internet fonctionnelle...
Bon courage Insyd !