Chapitre et soudain, fin du flash back !!!! (oh nooooOOOOOOnnnn !)
Ce chapitre est dédié dans son intégralité, sauf une phrase et demi, à Hybride, Djoulie et Moilux (non, ce ne sont pas les nouvelles soeurs Halliwell), lectrices actuelles identifiées des aventures de Polpinio et de Heum heum magazine... Je vous couvre de fleurs les amiches !
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Ce que vous avez manqué si vous n'avez pas lu TOUS les chapitres précédents (honte sur vous !) : Polpinio est un jeune éphèbe cornu qui découvre le même jour qu'il est pédéduku, fils adopté, fils de Polpinette, fils du diable. Après un coming out déchirant à l'issu duquel son père adoptif trouve la mort, Polpinio quitte la demeure familiale et part à la recherche de son destin et accessoirement de sa mère Polpinette, enfermée au musée d'art moderne dans un rubiscqübe avec le reste de l'équipe de rédaction de Heum heum magazine, vous les connaissez, on va pas les renommer. Après bien des aventures, des rebondissements, des péripéties et des surprises party qui n'ont pas encore toutes fait l'objet d'un chapitre (patience^^), Polpinio en plein questionnement se fait kidnapper par une bande d'extra-terrestres qui l'emmènent, on ne sait pourquoi (mais c'est toujours comme ça avec les extra-terrestres) sur leur planète : Gadobah, près d'Alpha du Centaures. On ne revit plus jamais Polpinio sur Terre. Mais un subtil flash back nous a permis jusqu'à présent de suivre ce qu'il est arrivé à Polpinio entre le moment où il a quitté la demeure familiale et son tragique enlèvement par les hommes verts bouteille...]
Et soudain, fin du flash back !!!! (p'tain, vous ne vous y attendiez pas à celle là !)
Cela faisait plusieurs années à présent que Polpinio vivait sur Gadobah, loin des siens, de sa terre natale, de la Terre tout court, des fast food et des hypermarchés. Il s'était complètement adapté à la douceur de vivre des Gadobiens, qui sont des gens charmants lorsqu'ils ne kidnappent pas les humains après les avoir endormis à coups de rayons epsilon.
- Reprend donc un pastel de bacalhau, proposa gentiment Sotropha à Polpinio.
- Merci Sotropha ! J'adore les pastels de bacalhau ! Je ne m'en lasse pas !
- Pasteiiiiiiiis ! Coupa un peu abruptement Stylaphinx. Combien de fois faudra-t-il te le répéter : un pastel, des pasteis !!!
Polpinio eut un sourire gêné :
- C'est vrai, pardonne moi Stylaphinx !
Sotropha fronça les sourcils mais pas trop :
- Tu dois apprendre à dominer ta colère, Stylaphinx. Tu étais à deux doigts de parler séchement à Polpinio.
Stylaphinx en rougit de honte.
- Je suis désolé, désolé, Polpinio ! Je ne sais pas ce qui m'a pris ! Je te présente mes excuses !
- Je t'excuse de bon coeur, Stylaphinx.
- Je m'en veux horriblement, je n'en dormirai pas de la nuit !
- C'est oublié, Stylaphinx.
- Mon comportement à ton égard a été inadmissible ! Jamais je ne pourrai me le pardonner ! Je devrai vivre avec ce remort le reste de ma vie !
- Tu veux un verre de ginja, Stylaphinx ?
- Rien de ce que je pourrai dire ou faire à l'avenir ne suffira à expier mes paroles presque un peu vives à ton encontre - oui, je veux bien un verre de ginja, j'adore la ginja. Toi aussi j'espère ?
- Oui Stylaphinx, j'adore la ginja moi aussi.
- C'est bath ! (sur Gadobah, on dit encore "c'est bath !") Polpinio ?
- Oui, Stylaphinx ?
- Tu veux bien être mon ami pour la vie ?
- C'est mon désir le plus cher, Stylaphinx.
- Merci Polpinio ! Je n'en espérai pas moins de ta part ! Trinquons à la bonne ginja pour sceller notre amitié ! Et associons à nos libations Sotropha qui est, elle aussi, notre amie pour la vie à tous les deux !
- C'est gentil, dit Sotropha. D'autant plus que moi aussi, j'adore la ginja. Surtout avec des pasteis de Bacalhau. Tu aimes aussi les pasteis de bacalhau, Stylaphinx ?
- Oui, Sotropha. J'adore les pasteis de bacalhau.
- A présent, les amis, reprenons notre partie de mahjong !
- Oh oui, notre partie de mahjong !
- Le gagnant aura le droit à un verre de ginja !
- Oui, un verre de ginja !
- Avec des pasteis de bacalhau !
- Oui, des pasteis de bacalhau !
- Et le perdant en aura aussi !
- Oui, le perdant en aura aussi !
- Comme je suis heureux ici, soupira Polpinio !
Polpinio soupire-t-il parce qu'il est vraiment heureux ici et dans ce cas lui a-t-on fait un méchant lavage de cerveau à son arrivée ? Ou soupire-t-il d'un irrépréssible ennui contredisant ses paroles parce qu'il se fait chier à mourir, que la simple vue d'une bouteille de ginja ou d'un pastel (et non pasteis) de bacalhau lui donne la nausée, qu'il regrette les dépravations orgiaques de Polpinette et sa bande, parce qu'on ne lui a pas fait un méchant lavage de cerveau à son arrivée ? Y-a-t-il quelqu'un dans l'univers/ qui puisse répondre à cette question, à nos prières ?
Illustration des principaux protagonistes de cet épisode : à gauche une bouteille de ginja; à droite des pasteis de bacalhau :

