Erual a écrit :Aujourd'hui, je suis allée à la bibliothèque avec 3 enfants de 2 ans, et il y en a un qui m'a apporté "Jean a deux mamans" pour que je lui lise. Je lui ai lu, un sourire leger aux lèvres, mais sans rien laisser paraitre. Il l'a rangé et on est passé à autre chose.
Ça compte comme une bonne action ça?
Oui.
Aujourd'hui j'ai recadré une dame qui s'en prenait au guichetier de la SNCF, le ton montait, elle a finit par dire "nous on n'a qu'à aller se faire foutre hein?" du coup j'ai lancé un simple "pardon y'a un enfant, attention à votre langage s'il vous plaît", ferme et décidé (c'est ma chérie qui m'a appris, même si elle ne s'en rend pas compte). Du coup ça l'a calmée de façon générale et elle s'est tirée.
Evité un massacre. (Par contre, je ne sais pas lequel !)
Je sors de la boulangerie et marche tranquillement. Oui, pas trop vite car je suis en mode piéton et sais que j’ai quelques kilomètres à faire. J’entends un bruit de moteur que l’on pousse et des booms. J’avance, observe et je vois une petite voiture qui en tentant de sortir de l’emplacement ou elle est garée, anéanti littéralement la voiture en face d’elle. Mon regard se ballade davantage sur les alentours j’aperçois très vite sur le trottoir d’en face deux grognasses d’environ une trentaine d’années riant à ne plus pouvoir se tenir droite. Une réflexion m’envahit et me pousse à la prudence, est-ce que j’interviens, ou non ? Tout le monde sait qu’en voiture les gens sont prisent de tête. En plus là, il y a du dégât et même si l’autre conducteur n’est pas présent, il risque d’arriver. Pas le temps de me sauver le temps de ma réflexion et mes pas me conduisent à cette voiture folle. Je passe côté route à la hauteur de la place conducteur, manquant au passage de me faire aplatir avec une marche arrière déroutante. Je toc au carreau pour faire comprendre au conducteur de stopper tout. C’est une dame âgée qui panique. Je tente de lui faire comprendre les actions à effectuer pour la tirer de cette folie apparente. Rien n’y fait elle tamponne toujours la voiture à l’avant. Au passage d’une marche avant/arrière le rétroviseur me donne un coup dans les côtes. Pas le temps de s’apitoyer je la stoppe et lui demande ce qu’elle tente de faire. Elle veut se garer et me demande de la faire. Et là en moi je me dis ceci : « Si tu montes dans cette voiture et que tu la gare, il y a risque que le propriétaire de l’autre arrive et s’en prenne à toi. » Peu importe je le fait, rassure la dame lui évitant de se faire fauché par un poids lourd, car elle sort sans prêter attention à la route. Puis je termine rapidement avant de voir débarquer l’autre. Cette dame conclu simplement par : "Mon mari ne va pas être content, d’autan que je vais à l’auto-école reprendre des cours de conduite." Pauvre moniteur…
xéxé a écrit :Evité un massacre. (Par contre, je ne sais pas lequel !)
Je sors de la boulangerie et marche tranquillement. Oui, pas trop vite car je suis en mode piéton et sais que j’ai quelques kilomètres à faire. J’entends un bruit de moteur que l’on pousse et des booms. J’avance, observe et je vois une petite voiture qui en tentant de sortir de l’emplacement ou elle est garée, anéanti littéralement la voiture en face d’elle. Mon regard se ballade davantage sur les alentours j’aperçois très vite sur le trottoir d’en face deux grognasses d’environ une trentaine d’années riant à ne plus pouvoir se tenir droite. Une réflexion m’envahit et me pousse à la prudence, est-ce que j’interviens, ou non ? Tout le monde sait qu’en voiture les gens sont prisent de tête. En plus là, il y a du dégât et même si l’autre conducteur n’est pas présent, il risque d’arriver. Pas le temps de me sauver le temps de ma réflexion et mes pas me conduisent à cette voiture folle. Je passe côté route à la hauteur de la place conducteur, manquant au passage de me faire aplatir avec une marche arrière déroutante. Je toc au carreau pour faire comprendre au conducteur de stopper tout. C’est une dame âgée qui panique. Je tente de lui faire comprendre les actions à effectuer pour la tirer de cette folie apparente. Rien n’y fait elle tamponne toujours la voiture à l’avant. Au passage d’une marche avant/arrière le rétroviseur me donne un coup dans les côtes. Pas le temps de s’apitoyer je la stoppe et lui demande ce qu’elle tente de faire. Elle veut se garer et me demande de la faire. Et là en moi je me dis ceci : « Si tu montes dans cette voiture et que tu la gare, il y a risque que le propriétaire de l’autre arrive et s’en prenne à toi. » Peu importe je le fait, rassure la dame lui évitant de se faire fauché par un poids lourd, car elle sort sans prêter attention à la route. Puis je termine rapidement avant de voir débarquer l’autre. Cette dame conclu simplement par : "Mon mari ne va pas être content, d’autan que je vais à l’auto-école reprendre des cours de conduite." Pauvre moniteur…
Ma bonne action a un côté moins "glam", j'ai été chercher les médocs d'une amie qui a la gastro et j'ai été envoyer ses papiers pour l'arrêt maladie ( quand je disais que c'était pas très glam)
xéxé a écrit :Evité un massacre. (Par contre, je ne sais pas lequel !)
Je sors de la boulangerie et marche tranquillement. Oui, pas trop vite car je suis en mode piéton et sais que j’ai quelques kilomètres à faire. J’entends un bruit de moteur que l’on pousse et des booms. J’avance, observe et je vois une petite voiture qui en tentant de sortir de l’emplacement ou elle est garée, anéanti littéralement la voiture en face d’elle. Mon regard se ballade davantage sur les alentours j’aperçois très vite sur le trottoir d’en face deux grognasses d’environ une trentaine d’années riant à ne plus pouvoir se tenir droite. Une réflexion m’envahit et me pousse à la prudence, est-ce que j’interviens, ou non ? Tout le monde sait qu’en voiture les gens sont prisent de tête. En plus là, il y a du dégât et même si l’autre conducteur n’est pas présent, il risque d’arriver. Pas le temps de me sauver le temps de ma réflexion et mes pas me conduisent à cette voiture folle. Je passe côté route à la hauteur de la place conducteur, manquant au passage de me faire aplatir avec une marche arrière déroutante. Je toc au carreau pour faire comprendre au conducteur de stopper tout. C’est une dame âgée qui panique. Je tente de lui faire comprendre les actions à effectuer pour la tirer de cette folie apparente. Rien n’y fait elle tamponne toujours la voiture à l’avant. Au passage d’une marche avant/arrière le rétroviseur me donne un coup dans les côtes. Pas le temps de s’apitoyer je la stoppe et lui demande ce qu’elle tente de faire. Elle veut se garer et me demande de la faire. Et là en moi je me dis ceci : « Si tu montes dans cette voiture et que tu la gare, il y a risque que le propriétaire de l’autre arrive et s’en prenne à toi. » Peu importe je le fait, rassure la dame lui évitant de se faire fauché par un poids lourd, car elle sort sans prêter attention à la route. Puis je termine rapidement avant de voir débarquer l’autre. Cette dame conclu simplement par : "Mon mari ne va pas être content, d’autan que je vais à l’auto-école reprendre des cours de conduite." Pauvre moniteur…
Ma bonne action a un côté moins "glam", j'ai été chercher les médocs d'une amie qui a la gastro et j'ai été envoyer ses papiers pour l'arrêt maladie ( quand je disais que c'était pas très glam)
Certes ça peut être considéré comme pas très glam, mais t'es un vrai ami, là,
ma BA de la journée, je la fis à moi-même en ne montant pas au créneau avec mon ex à propos d'argent. ZEN attitude-jugement-en-cours.com.
Aujourd'hui, j'ai tenté avec 3 autres gens d'aider un homme dans le métro qui avait des difficultés à respirer. Des GROSSES difficultés à respirer. Dans le genre impressionnant, j'aurai même pu m'évanouir si j'avais pas pris sur moi à ce moment là. J'ai eu peur. Et surtout, j'ai cru pendant un moment que j'allais voir mourir un homme juste devant moi. Il réussissait plus ou moins à répéter "MON COEUR, MON COEUR, JE PEUX PAS RESPIRER" en tapant sa main contre son corps. Je vous jure on sentait sa souffrance dans ses gestes, j'ai mis quelques heures à m'en remettre, et encore c'est parce que j'avais un truc important juste après que j'ai pu passer à autre chose.
Erual a écrit :Aujourd'hui, j'ai tenté avec 3 autres gens d'aider un homme dans le métro qui avait des difficultés à respirer. Des GROSSES difficultés à respirer. Dans le genre impressionnant, j'aurai même pu m'évanouir si j'avais pas pris sur moi à ce moment là. J'ai eu peur. Et surtout, j'ai cru pendant un moment que j'allais voir mourir un homme juste devant moi. Il réussissait plus ou moins à répéter "MON COEUR, MON COEUR, JE PEUX PAS RESPIRER" en tapant sa main contre son corps. Je vous jure on sentait sa souffrance dans ses gestes, j'ai mis quelques heures à m'en remettre, et encore c'est parce que j'avais un truc important juste après que j'ai pu passer à autre chose.
Tu as dû avoir peur, il s'en est bien sorti?
c'était une crise d'angoisse? une cardiopathie? y'a eu le SMUR?
Une fois dans la panique j'ai "ramassé" une personne âgée qui était tombée. Le stress a fait que je l'ai soulevé toute seule à bout de bras pour le remettre debout. J'ai eu des courbatures pendant 3 jours.
J'ai du partir quand le mec de la RATP est resté auprès de lui en attendant les pompiers. Il a demandé à ce que les gens s'éloignent pour lui laisser de l'air, et vu qu'un groupe m'attendait, je suis partie aussi. Du coup, j'en saurai pas plus. Mais je sais qu'une femme est resté avec lui assez longtemps, elle cherchait à le garder le plus de temps possible éveillé. Il doit être entre de bonnes mains dans tous les cas !
Un infirmier qui s'est arrêté me disait qu'il faisait peut-être une crise d’épilepsie, mais je sais pas, ça je suis pas persuadée.
Je viens de passe une heure à démonter les préjugés hétéro-normés et genrés de ma meilleure amie. C'était joui-ssif. Je lui ai juste demandé d'approfondir ses idées, juste en lui demandant pourquoi à chaque fois, tout en essayant de lui glisser le concept de la différence entre sexe et genre. Et comme elle n'aime pas avoir tort, elle s'en est tirée par un "parce que c'est comme ca je suis fatiguée". Je me sens Queer
Nomis a écrit :Je viens de passe une heure à démonter les préjugés hétéro-normés et genrés de ma meilleure amie. C'était joui-ssif. Je lui ai juste demandé d'approfondir ses idées, juste en lui demandant pourquoi à chaque fois, tout en essayant de lui glisser le concept de la différence entre sexe et genre. Et comme elle n'aime pas avoir tort, elle s'en est tirée par un "parce que c'est comme ca je suis fatiguée". Je me sens Queer
Bienvenue dans notre confrérie . Je pense qu'il lui faudrait quelques heures de pédagogie intensive avec des "gentils" pédagogues (genre Juuune ou moi), et des pédagogues punchy (genre Norma).
