Le Fils de Polpinette

Délirium tremens et autres débilités
Nomade
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Message par Nomade »

Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan chuis dégoûté j'allais mettre en ligne un autre chapitre !!! Va falloir que je le modifie maintenant... :cry:

Ceci dit Leiko, j'adhère. :wink:
insyd
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Message par insyd »

Guillaume86 a écrit :Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan chuis dégoûté j'allais mettre en ligne un autre chapitre !!! Va falloir que je le modifie maintenant... :cry:

Ceci dit Leiko, j'adhère. :wink:
Desolé c'était plus fort que moi ! je suis possédé par polpinio ! :lol:
Nomade
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Message par Nomade »

Chapitre à partir duquel la face du monde peut être modifiée


Inconscient du complot alien qui commençait à prendre forme contre lui, Polpinio avançait gaillardement dans les rues de la ville, ses hanches balançant de droite et de gauche au rythme de son horloge interne. Une affiche l’arrêta : « En raison de l’incroyable succès remporté par l’exposition actuellement au musée des Beaux Arts, celle-ci est prolongée pour une semaine ».
Un large sourire s’étala sur le visage de Polpinio : il avait ainsi un peu de temps devant lui, et pouvait savourer sans culpabiliser les joies de la sadomasochie gendarmière.
Il arriva bientôt au lieu tant désiré. Il entra et se présenta, tout émoustillé. L’officier qui l’accueillit brisa le film réalisé par l’imagination (alimentée de plusieurs années de lecture assidue de divers magazines et romans-photos dont nous tairont les titres) fertile du jeune homme. L’individu en question ressemblait en effet plus à Orlando (son père, pas Bloom) qu’à Orlando (Bloom, pas son père) (ceci dit ptet que la différence de sex appeal n’est pas si flagrante… M’enfin c’est un avis personnel).
- Bonjour, qu’est-ce qui vous amène ? demanda l’homme.
Le cerveau de Polpinio se mit en marche et chercha dans ses méandres les raisons réelles de sa venue.
- Je… euh… Je voudrais savoir…
A ce moment, son regard tomba sur un autre gendarme, assis derrière un bureau, un peu plus loin. Celui ci était… comment dire… ouaaaaaaaaaaaaaah.
- Ouaaaaaaaaaaaaaaah ! émit Polpinio. Je veux… Spop… euh non… Y a un Rubiscube… Euh… J’le kif sa raç, put1 nik sa mer ! Un piège à ours… Au musée… Perdu… Déchetterie… Gel… Urgent…
Sa mâchoire cessa finalement le combat et resta ballante, pendant qu’un filet de bave commençait à se former à la commissure de ses lèvres.
- Encore un drogué… grogna l’officier. Marc, viens m’aider, on va le mettre en cellule de dégrisement.
Le jeune homme leva les yeux et croisa alors le regard brûlant de désir de Polpinio. Il sourit d’un air mystérieux et dit :
- J’arrive, chef.


Au moment où Polpinio disparut dans la gendarmerie, Minos hurla de frustration. Il ordonna bien malgré lui que la mission reprenne son cours normal : la navette spatiale des créatures de Véga atterrit dans la déchetterie ravagée. Minos en sortit en premier dans une grande envolée de cape, suivit par un Hydargos ronchon et quelques larbins intergalactiques.
- Fouillez-moi tout ça ! ordonna-t-il.
Les larbins s’éparpillèrent aussitôt sur le terrain vague. Certains partirent également en direction de la ville ou de la forêt. Hydargos quant à lui se contenta d’aller ruminer ses plans de vengeance (surtout que maintenant il avait la certitude absolue que Minos était gay) et de songer aux humiliations qu’il infligerait à son rival quand il aurait enfin pris le pouvoir : l’obliger à chanter le best of de Vomitiva Sanvoi (la Mylène Farmer de l’espace) en string vert et mini-cape rose vif, et le faire passer sur tous les écrans de l’univers ? L’idée était à creuser…
Il shoota sans y penser dans un objet à terre. Un éclair de lumière attira son œil et il se pencha : il avait donné un coup de pied dans un pistolet laser ultra-compact de première qualité. Stupéfait de trouver une telle technologie sur cette planète de débiles, il ramassa néanmoins l’objet pour le faire analyser. Par curiosité il l’ouvrit et tourna. Une matière rouge à paillettes, waterproof, watershine diamonds, ne laisse pas de traces, ne colle pas, teneur longue durée, pour un effet mouillé hyper sexy jusqu’au bout de la nuit, fut révélée. Une intense terreur saisit Hydargos : les concepteurs d’une arme aussi complexe devaient être incroyablement puissants. Tous les rapports indiquant la faiblesse supposée de la résistance humaine étaient erronés ! Il lui fallait absolument prévenir Stratéguerre.
Il fit demi-tour, mais une voix l’arrêta.
- Hey, rends-moi ça ! dit la poufiasse d’il y a deux chapitres.
Elle avait survécu à la pulvérisation, nul ne saura jamais comment.
- Rends-moi ça où je te colle mon pied au cul ! s’énerva la pouf.
Hydargos ne comprit pas la langue employée, mais les intentions de la créature étaient claires : il était en danger. Il jeta l’arme à ses pieds et recula. La pouf récupéra son rouge à lèvres et s’en enduisit généreusement la partie basse du visage.
- Ah, ça fait du bien ! s’exclama-t-elle. Je me sentais toute nue, pouffa-t-elle, fière de sa connerie.
Hydargos comprit alors comment fonctionnait l’arme : les humains s’en imprégnaient pour gagner la force qu’elle contenait. Ils étaient ensuite capable de commettre des carnages comme celui qui avait eu lieu ici. Le plus flippant était qu’apparemment cet arsenal était en vente libre, puisque même un reliquat de l’espèce humaine y avait accès.
Sentant un liquide chaud s’écouler le long de sa jambe sous l’effet de la peur, Hydargos décida qu’il était judicieux de mettre les voiles. Il endormit la pouf grâce à un rayon mental surpuissant (mieux valait mettre la dose) et s’enfuit sans demander son reste.

Au même moment, dans le Rubiscube du musée, retentit un gigantesque craquement.
- Qu’est-ce que c’est ? demandèrent en chœur tous ses occupants.


Mais oui, qu’est-ce que c’était ? Le Rubiscube en a-t-il assez de subir depuis 19 ans la conversation passionnante de Karen et Mirlinda et d’héberger les orgies de tous ces pervers ? Le craquement a-t-il une origine plus inquiétante ? Une nouvelle fin du monde se prépare-t-elle ? L’invasion alien va-t-elle finalement avoir lieu ? L’humanité a-t-elle été sauvée par une poufiasse et son rouge à lèvres ? Faut-il donc sauvegarder cette espèce et laisser tomber nos préjugés ? Vomitiva Sanvoi est-elle pire aux niveaux vocal et musical que Mylène Farmer ? Polpinio va-t-il enfin se faire dépuceler ? Le jeune gendarme est-il un scientologue ? Spop n’est-il pas déjà momifié depuis le temps qu’il est accroché à son piège ? Les larbins intergalactiques vont-ils rencontrer Mulder et Scully ? Tatayet est-il vraiment mort ? La mère adoptive de Polpinio a-t-elle fini de chialer ? S’est-elle déjà remariée et si oui, avec qui ? Quelqu’un va-t-il amener un peu de sang neuf dans l’histoire, ou allez-vous encore longtemps continuer à vous faire chier en lisant ma prose et en pensant « C’était mieux quand il ne postait pas là » ? Que vais-je manger demain, puisque les magasins sont fermés et que je n’ai pas eu le temps de faire les courses ?
Nomade
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Message par Nomade »

Chapitre "Bon réveillez-vous les loques j'en ai marre d'être le seul à poster ici"



Les larbins râtissaient la forêt, et finirent par tomber sur Skully et Mulder qui examinaient le Spip déchiqueté.
- Tu as entendu ? demanda Skully.
- Quoi ?
- Il y a eu du bruit, derrière cet arbre...
Pendant que Skully sortait un revolver de sa poche, Mulder mettait en route le magnétophone qui diffusait la légendairemusique-stressante-de-X-files-à-la-limite-du-réel, à plein régime.
- Surtout ne faisons pas de bruit, il s'agit peut-être d'extra-terrestres, murmura-t-il à son associée.
Ils s'enfoncèrent dans les fourrés, laissant Spip à demi décapité sur le bord du chemin.


Pendant ce temps Minos, qui essayait en vain de ne pas salir sa tenue intergalactique à paillette, explosait de rage :
- Par l'orifice vimintirutebal de l'amégroche d'Ermus, c'est quoi ce pays de merde ! Cette boue, cette puanteur, on se croirait dans la rue des putes à Chkavelklam !
La pétasse au rouge à lèvres l'entendit à ce moment-là. Elle grogna :
- C'est habillé comme une chaudasse et ça se permet des commentaires. Nan mais je vous jure, les extra-terrestres, c'est plus ce que c'était. Moi quand j'ai été enlevée en 1966, j'ai vu des trucs qui avaient bien plus de classe...
Elle se remit un peu de fond de teint et passa son chemin.
- C'en est trop, ragea Minos. Passe encore que je me fasse chier ici, mais si en plus une grognasse commence à m'insulter, je...
De la vapeur sortir de ses oreilles. Il respira un grand coup :
- Allons retrouver ce jeune éphèbe cornu que j'ai aperçu en arrivant sur cette planète décadente...
Grâce à quelques capteurs, il repéra sa proie et se mit en marche. Il avait trois heures devant lui avant de devoir faire son rapport. Il comptait bien les utiliser intensément...

La nuit tombait sur la gendarmerie. L'adjudant chef quitta son poste, laissant Polpinio avec Marc, le jeune gendarme au regard de braise.
- On le garde jusqu'à demain matin, il n'a pas l'air d'être clair, dit l'adjudant.
- Pas de problème chef...
Ils furent enfin seul. Polpinio s'approcha de la porte de sa cellule. Se jeta contre elle, plutôt. Ses yeux étaient exorbités, ses mains se resserraient convulsivement sur les barreaux, sa gorge émettaient des râles à peine contenus de désir inassouvi, et une bosse déformait ce qu'il restait de son pantalon, à un endroit stratégique. Marc s'approcha, et Polpinio essaya de l'atteindre à travers les barreaux, comme un chien enragé voyant des doigts d'enfant voulant le caresser. Il grognait d'ailleurs de la même façon. Marc sourit et sortit sa matraque :
- On va passer une bonne nuit, tous les deux.

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh ! hurla Mirlinda dans le Rubiscube, une fraction de seconde après le retentissant craquement qui avait ébranlé le monde miniature.
Les autres se précipitèrent et découvrirent l'ampleur du désastre.
- Oh mon Dieu !
- Par l'enfer !
- Haaaaaaaan !
- C'est pas vrai !
- J'y crois pas !
- Putain elle doit douiller !!!!!
Pour vérifier cette intuition, Polpinette appuya sur la jambe de Mirlinda, qui formait un angle droit. Mirlinda hurla de nouveau.
- Ah oui, elle douille... constata-t-elle.
- C'était ça le craquement ? demanda Rémi (il est là ou pas, lui ? :roll: :oops: ) déçu.
- Ouais ça a l'air... Bon qui veut faire une belotte avec moi ? demanda Karen.
Tous se manifestèrent.
- Mais j'ai mal ! s'exclama Mirlinda.
- Mais nous on sent rien, rétorquèrent les autres.
- Mais... mais aidez-moi bande d'enfoirés !
- Bah si tu nous parles comme ça, va te faire foutre ! Non mais, on est enfermés ici tous ensemble, si on commence à insulter les autres on va finir par ne plus s'entraider !
- Mais...
- On reviendra quand tu seras calmée, déclara Karen d'une voix cassante et sans appel.




Comment Mirlinda s'est-elle cassée la jambe ? Se la remettra-t-elle toute seule ? La bonne ambiance est-elle en péril dans le Rubiscube ? Mulder et Skully vont-ils approcher discrétement des ETs ? Quelle matraque va utiliser Marc le gendarme ? Minos va-t-il arriver à la gendarmerie au moment opportun ? Spip est-il encore vivant malgré tout et si oui, est-il un écureuil normal ? N'y a-t-il personne sur ce forum pour prendre la relève ?
captain
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Message par captain »

LE MYSTERE DE LA COMTESSE A LA JAMBE DE BOIS

En fait, si la jambe de Mirlinda était à angle droit, c'était pas à cause d'une fracture...
mais tout bêtement parce qu'elle était PLIEE AU GENOU !!!

mais comment Mirlinda a t'elle réeussi ce coup de force alors qu'ils étaient totalement quichés dans le rubisqübe infernal ?
était-ce lié au grand Crac qu'ils avaient entendu ???

Hé bien oui ! à force de rester comprimés dans ce cube depuis 19 ans, il fallait bien un jour qu'il y'ait un truc qui pète, et donc une RUPTURE DU CONTINUUM SPATIO-TEMPOREL venait de se produire pile sous Mirlinda, provoquant un mini-vortex dans lequel elle avait pu plier la jambe, avant d'être happée complètement.
-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!! Hurla t'elle avant de disparaïtre dans un maelström d'antimatière.

hé oui, les mini-vortex ne le restent jamais (mini) et donc ça risque d'être rapidement le bordel au musée d'art moderne.

A quoi vont ils s'accrocher pour éviter d'être happés ? Ou est passée Mirlinda ? Qui va nous écrire une belle scène de cul torride avec Marc ?
Est ce le même Marc que dans la pub leroy merlin ?
Nomade
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Message par Nomade »

Ouaiiiiis ! :D

A qui le tour ? (comment ça je vous stresse ? :twisted: )

Captain je suis navré de te décevoir mais dans mon esprit c'était pas le Marc de Leroy Merlin... :oops: :roll:
anonymeB

Message par anonymeB »

Ca me démange d'ajouter ma patte à ce monceau de conneries :twisted:
darksmile87
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Message par darksmile87 »

Spop ou tout ce que vous vouliez savoir sur ce petit sciuridé qu'on a oublié depuis 7 chapitres déjà

Pendant ce temps, spop se démenait toujours dans son piege à ours.
Les dents de cet instrument diabolique menacaient, à chacun de ses soubresauts, de sectionner son ultime jugulaire.
Il essaya de se trainer vers une pierre afin d'y casser l'appareil mais il ne fit que glisser dans la mare de sang naissante à ses pieds.
En dernier recours il tenta d'écarter les machoires de métal avec ses maigres pattes, seulement il ne réussit qu'à se déchiqueter les membres sur les dents aiguisées.
Alors que des gerbes de sang lui éclaboussait le visage, sa courte existence redéfila devant lui.
Il se revoyait enfant sautiller d'arbres en arbres *la lala la la*
Il revoyait encore sa maman lui mettre 3 noisettes dans la poche ,avant de partir à l'école, et lui faire les habituelles recommandations (notamment sur les pieges à ours) : - "Tiouck, tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck tiouck"( ndlr: le langage écureuil est particulierement long, toute sa complexité réside dans les battements de queue impossibles à retranscrire ici )
et il acquiescait: - "Tiouck, tiouck"
Dans un dernier élan de lucidité il vit ses moignons s'agitant nerveusement devant lui, puis sombra dans un PROFOND sommeil.

Spop est-il réellement mort?si on l'embrasse va-t-il revivre ou juste rendre les derniers litres de sang que contenait sa bouche? d'ailleurs combien de litres de sang possede un écureuil (un vrai pas un de chez Tarentino)? est-ce que Brutaldeath va devenir tout dur en lisant ce chapitre ou va-t-il juste dire "mouarf c'est des conneries"?est-ce que ce chapitre n'est-il pas en un sens autobiographique? Vous le saurez (ou pas) dans la suite que quelqu'un d'autre va s'empresser d'écrire :twisted:
darksmile87
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Message par darksmile87 »

Faut me pardonner (un peu) il est 3h du mat...
Nomade
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Message par Nomade »

J'adore ce chapitre, sincèrement ! :lol:
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