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Délirium tremens et autres débilités
amélie-sens
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Message par amélie-sens »

je sais pas qui c'est le papanoel qui a corrigé mais bravo pour la réactivité! :content:
Jabal
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Message par Jabal »

amélie-sens a écrit :je sais pas qui c'est le papanoel qui a corrigé mais bravo pour la réactivité! :content:
Non mais ça suffit de m'appeller papanoel... suffit d'aller au premier message et de cliquer sur 'editer'...
amélie-sens
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Message par amélie-sens »

ok, merci Ray j'essaierai de me rappeler la méthode
tu préfères mômannoelle?: ben là, ça va pas être possible, parce que j'ai un problème avec ce prénom justement (tiens le voilà encore celui-ci?),comme qd vous appelez nomade "nono" : aïe...
Bref la "belle" (homophobe) se prénomme ainsi, aïe!
Jabal
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Message par Jabal »

amélie-sens a écrit : tu préfères mômannoelle?
Ah oui, carrément! 8)
amélie-sens
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Message par amélie-sens »

oui, MAIS CA VA PAS ERTE POSSIBLEUH (cf ci-dessus) VRAIMENT PAS, BOBO :amour: :cry:
Mizc
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Message par Mizc »

Les mots et phrases qui me touchent ont tendance à se diluer dans la passoire de ma mémoire qui les laisse filer avec le temps ...

Mais s'il en est une qui m'a marqué et me marque encore depuis quelques années, c'est cette citation de Dino Buzzati, extraite du Désert des Tartares

"Jusqu'alors, il avait avancé avec l'insouciance de la première jeunesse, sur une route qui, quand on est enfant, semble infinie, où les années s'écoulent lentes et légères, si bien que nul ne s'aperçoit de leur fuite. On chemine placidement, regardant avec curiosité autour de soi, il n'y a vraiment pas besoin de se hâter, derrière personne ne vous presse, et personne ne vous attend, vos camarades aussi avancent sans soucis, s'arrêtant souvent pour jouer. Du seuil de leurs maisons, les grandes personnes vous font des signes amicaux et vous montrent l'horizon avec des sourires complices ; de la sorte, le cœur commence à palpiter de désirs héroïques et tendres, on goûte l'espérance des choses merveilleuses qui vous attendent un peu plus loin ; on ne les voit pas encore, non, mais il est sûr, absolument sûr qu'un jour on les atteindra.

Est-ce encore long ? Non, il suffit de traverser ce fleuve, là-bas, au fond, de franchir ces vertes collines. Ne serait-on pas, par hasard, déjà arrivé ? Ces arbres, ces prés, cette blanche maison ne sont-ils pas peut-être ce que nous cherchions ? Pendant quelques instants, on a l'impression que oui, et l'on voudrait s'y arrêter. Puis l'on entend dire que, plus loin, c'est encore mieux, et l'on se remet en route, sans angoisse.
De la sorte, on poursuit son chemin, plein d'espoir ; et les journées sont longues et tranquilles, le soleil resplendit haut dans le ciel et semble disparaître à regret quand vient le soir.

Mais, à un certain point, presque instinctivement, on se retourne et l'on voit qu'un portail s'est refermé derrière nous, barrant le chemin du retour. Alors, on sent que quelque chose est changé, le soleil ne semble plus immobile, il se déplace rapidement ; hélas ! on n'a pas le temps de le regarder que, déjà, il se précipite vers les confins de l'horizon, on s'aperçoit que les nuages ne sont plus immobiles dans les golfes azurés du ciel, mais qu'ils fuient, se chevauchant l'un l'autre, telle est leur hâte ; on comprend que le temps passe et qu'il faudra bien qu'un jour la route prenne fin.
A un certain moment, un lourd portail se ferme derrière nous, il se ferme et est verrouillé avec la rapidité de l'éclair, et l'on n'a pas le temps de revenir en arrière. Mais, à ce moment-là, Giovanni Drogo dormait ignorant, et dans son sommeil il souriait, comme le font les enfants.

Bien des jours passeront avant que Drogo ne comprenne ce qui est arrivé. Ce sera alors comme un réveil. Il regardera autour de lui, incrédule ; puis il entendra derrière lui un piétinement, il verra les gens réveillés avant lui, qui courront inquiets et qui le dépasseront pour arriver avant lui. Il entendra les pulsations du temps scander avec précipitation la vie. Aux fenêtres, ce ne seront plus de riantes figures qui se pencheront, mais des visages immobiles et indifférents. Et s'il leur demande combien de route il reste encore à parcourir, on lui montrera bien encore d'un geste l'horizon, mais sous plus de bienveillance ni de gaieté. Cependant, il perdra de vue ses camarades, l'un demeuré en arrière, épuisé, un autre qui fuit en avant de lui et qui n'est plus maintenant qu'un point minuscule à l'horizon.
Passé ce fleuve, diront les gens, il y a encore dix kilomètres à faire et tu seras arrivé. Au lieu de cela, la route de s'achève jamais les journées se font toujours plus courtes, les compagnons de voyage toujours plus rares, aux fenêtres se tiennent des personnages apathiques et pâles qui hochent la tête.

Jusqu'à ce que Drogo reste complètement seul et qu'à l'horizon apparaisse la ligne d'une mer démesurée, immobile, couleur de plomb. Désormais, il sera fatigué, les maisons le long de la route auront presque toutes leurs fenêtres fermées et les rares personnes visibles lui répondront d'un geste désespéré : ce qui était bon était en arrière, très en arrière, et il était passé devant sans le savoir. Oh ! Il est trop tard désormais pour revenir sur ses pas, derrière lui s'amplifie le grondement de la multitude qui le suit, poussée par la même illusion, mais encore invisible sur la route blanche et déserte.
"
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kerber
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Message par kerber »

Un truc tout con qui m'arrive de dire et que j'applique parfois quand une personne me fait perdre mon temps: "En l'ignorant, il/elle va surement s'en aller?" (c'est de personne)

J'aime certaines citations et extraits de dialogue mais là, j'ai la flemme de réfléchir...
fanathyk
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Message par fanathyk »

Oscar Wilde a écrit :Aimer, c'est se surpasser.
Le même a écrit :La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.
Et une autre, que j'aime bien plus :
Oscar Wilde a écrit :Il faut toujours viser la lune car en même en cas d'échec on atterit au milieu des étoiles...
:amour:

Oui, j'aime Oscar Wilde.
Adyton
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Message par Adyton »

Pan - Tu viens pour ta sodomie ?
Minor - Non, pour un conseil.
Pan - L'un n'empêche pas l'autre !


L'une des rares fois où j'ai trouvé Vincent Cassel supportable et même drôle...

Sinon, j'aime bien ma signature actuelle 8)
anonymeB

Message par anonymeB »

Une citation d'une nullité absolue, tellement nulle que j'ai bien rigolé, issue du film The Big Lebowski:

"Comme dirait quelqu'un de beaucoup plus avisé que moi... quelques fois c'est toi qui te cogne le bar, mais d'autres fois... eh ben... c'est le bar qui te cogne!"
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