à nouveau forum, nouvelle polpinette !
comme d'habitude ils sont tous morts, mais l'été est là, c'est donc la periode propice aux grandes sagas de l'été que l'on espère pleines de suspense, de sexe, d'aventure, d'énigmes et de rebondissements mammaires !
donc voilà....
Polpinette et le mystère du démonte-pneus pailleté.
chapitre un : c'est un bon titre, il ne reste plus qu'à le justifier
Polpinette fredonnait joyeusement chez elle, c’était le premier jour des vacances et elle en profitait pour faire un peu de rangement, notamment dans sa collection de CD, et c’était un peu le tonneau des Danaïdes.
Devait elle ranger les artistes par ordre alphabétique ( Alizée, Benjamin Biolay, Corbier, Emma Daumas) ou par genre ? Parce que s’il faut les ranger par genre, alors Alizée va dans la Techno, Corbier dans le Folk, Emma Daumas dans le black métal et Benjamin Biolay dans la salle de bains avec les somnifères…
Oui, mais à ce moment là, ou ranger Didier Super ? Avec les chanteurs politiques ou la transe goa ?
En fait, le seul disque facile à ranger c’était celui de sa meilleure amie de toujours, Karen Mulder, puisqu’il trônait en permanence au milieu du salon sur un piédestal de marbre inrusté d’or avec un couvercle en diamant.
Soudain, on sonna à la porte.
-Tiens, se dit Polpinette, qui peut donc venir chez moi à cette heure inhabituelle alors que je n’attends personne ?
A la hâte, elle courut dans sa chambre se mettre nue, enfila un peignoir en satin trèèèès court et trèèèèèès échancré, se maquilla outrageusement puis déscendit ouvrir la conscience tranquille vu qu’on ne sait jamais c’était peut-être l’amour de sa vie qui sonnait, là, par hasard, et ç’eut été con de passer à côté de son destin en se présentant bètement en pyjama Hello Kitty.
Cependant, ce n’était que le facteur.
-Bonjour Mademoiselle. Une carte postale en recommandé pour vous.
-Merci jeune homme.
-Je suis une fille.
-Oups, pardon, désolée, heu,c’est à cause de la moustache…
-Je sais, tout le monde me dit ça.
Elle signa le truc avant de retourner la carte (qui représentait un groupe de femmes nues et de dauphins jaillissant dans une gerbe d’écume, avec la mention « on s’éclate à Craponne-Sur-Arzon ») http://www.craponnesurarzon.com
c’était une carte de Seb.
Ou Seb passe t’il ses vacances ? Vous connaissez Craponne sur Arzon ? Moi je trouve que ça a l’air plutôt sympa…. Et seriez-vous capables de reconstituer un alphabet complet rien qu’avec des noms de chanteurs ?
Polpinette et le mystère du démonte-pneus pailleté.
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the mask and the mirror
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- Inscription : jeu. juin 30, 2005 1:41 pm
C'est pas dans ce chapitre qu'on va justifier... peut être le texte avec ctrl+j et encore
Polpinette se remettait à ranger ses CD (E-Rotic, François Feldman, Gold, Nina Hagen, Indra, Janet Jackson, Lenny Kravitz, Herbert Léonard, Marie Myriam, Nena, Pascal Obispo, Pierre Perret, Jackie Quartz, Axelle Red, Franck Sinatra, Tanita Tikaram, U2, Sandy Valentino, les Wampas, Xzibit, Paul Young et Rika Zaraï : relevé !). Sa tâche enfin finie, elle se dit qu'elle devrait lire la carte de Seb.
"Chère Polpinette,
Je t'écris de Craponne-sur Arzon. Il fait beau, je suis à 920 mètres d'altitude et je cotoie 2708 autres résidents. Craponne est un lieu de vie dynamique tourné vers le tourisme.
Tu vas peut être pas me croire mais la commune dispose de commerces (banques, alimentation, vêtements, électroménager, matériaux, garages, taxis, bricolage, souvenirs, supermarché...) d'artisanat avec des ateliers de maçonnerie, électricité, menuiserie, plomberie, serrurerie... d'un enseignements public et privé (de la maternelle au collège) et Centre de Loisirs pendant les vacances accueillant les enfants et adolescents, mais aussi d'un encadrement médical : 1 hôpital, 3 maisons de retraite, médecins, dentistes, kinésithérapeutes, pharmaciens et de Services Publics : Services Municipaux, Poste, Trésor Public, Syndicat des Eaux, E.D.F., Gendarmerie, D.D.E.
Tu sais à quelpoint je suis à cheval sur le confort et pour moi vivre dans une commune où il y a la DDE c'est vital. Tu connais mes petits travers je suis un incorrigible élitiste sur ces questions là.
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer avec les pas moins de 50 associations proposant tout au long de l'année des activités artistiques, culturelles, sportives ou d'entraide. Pour un peu je ne pourrais pas profiter du centre Multiactivités "Les Marches d'Auvergne", sur la commune de Chomelix à 5 km de Craponne.
Je t'invite cordialement à venir passer les vacances en ma compagnie, tu pourras ainsi prêter main forte à l'organisation de la grande fête votive avec attractions foraines, défilé et feux d'artifices du 15 Août.
Dans l'attente d'une réponse que j'espère favorable, je te prie d'agréer, Polpinette, l'expression de mes salutations distinguées.
Seb
PS : ci-joint un coupon de réduction de 0,24 € pour ton billet de train."
Polpinette devait se décider vite, d'autant plus qu'elle avait prévu de partir un mois tous frais payés aux Bahamas dans un club naturiste réservés aux mannequins masculins et féminins.
Que va décider Polpinette devant ce choix cornélien ? Va-t-elle tomber sur des vieux qui racontent leur vie au guichetier si elle fait la queue pour prendre un billet de train ? Comment Seb a-t-il fait pour écrire autant sur une carte postale ? Arrivera-t-elle à temps pour profiter le troisième mardi de juillet de la foire annuelle artisanat et produits fermiers ?
Polpinette se remettait à ranger ses CD (E-Rotic, François Feldman, Gold, Nina Hagen, Indra, Janet Jackson, Lenny Kravitz, Herbert Léonard, Marie Myriam, Nena, Pascal Obispo, Pierre Perret, Jackie Quartz, Axelle Red, Franck Sinatra, Tanita Tikaram, U2, Sandy Valentino, les Wampas, Xzibit, Paul Young et Rika Zaraï : relevé !). Sa tâche enfin finie, elle se dit qu'elle devrait lire la carte de Seb.
"Chère Polpinette,
Je t'écris de Craponne-sur Arzon. Il fait beau, je suis à 920 mètres d'altitude et je cotoie 2708 autres résidents. Craponne est un lieu de vie dynamique tourné vers le tourisme.
Tu vas peut être pas me croire mais la commune dispose de commerces (banques, alimentation, vêtements, électroménager, matériaux, garages, taxis, bricolage, souvenirs, supermarché...) d'artisanat avec des ateliers de maçonnerie, électricité, menuiserie, plomberie, serrurerie... d'un enseignements public et privé (de la maternelle au collège) et Centre de Loisirs pendant les vacances accueillant les enfants et adolescents, mais aussi d'un encadrement médical : 1 hôpital, 3 maisons de retraite, médecins, dentistes, kinésithérapeutes, pharmaciens et de Services Publics : Services Municipaux, Poste, Trésor Public, Syndicat des Eaux, E.D.F., Gendarmerie, D.D.E.
Tu sais à quelpoint je suis à cheval sur le confort et pour moi vivre dans une commune où il y a la DDE c'est vital. Tu connais mes petits travers je suis un incorrigible élitiste sur ces questions là.
Je n'ai pas le temps de m'ennuyer avec les pas moins de 50 associations proposant tout au long de l'année des activités artistiques, culturelles, sportives ou d'entraide. Pour un peu je ne pourrais pas profiter du centre Multiactivités "Les Marches d'Auvergne", sur la commune de Chomelix à 5 km de Craponne.
Je t'invite cordialement à venir passer les vacances en ma compagnie, tu pourras ainsi prêter main forte à l'organisation de la grande fête votive avec attractions foraines, défilé et feux d'artifices du 15 Août.
Dans l'attente d'une réponse que j'espère favorable, je te prie d'agréer, Polpinette, l'expression de mes salutations distinguées.
Seb
PS : ci-joint un coupon de réduction de 0,24 € pour ton billet de train."
Polpinette devait se décider vite, d'autant plus qu'elle avait prévu de partir un mois tous frais payés aux Bahamas dans un club naturiste réservés aux mannequins masculins et féminins.
Que va décider Polpinette devant ce choix cornélien ? Va-t-elle tomber sur des vieux qui racontent leur vie au guichetier si elle fait la queue pour prendre un billet de train ? Comment Seb a-t-il fait pour écrire autant sur une carte postale ? Arrivera-t-elle à temps pour profiter le troisième mardi de juillet de la foire annuelle artisanat et produits fermiers ?
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LucasIsCalling
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Chapitre 3 : chats noirs, vendredi 13 et dame de pique
Les fesses posées sur un vague pouf en forme de chamallow rose, Polpinette essayait de prendre une décision. Et c'était dur, vu qu'elle avait Mars en Balance.
Ce qui la chiffonnait le plus, c'est qu'elle avait passé beaucoup de temps à ne pas préparer sa valise pour le club naturiste. Elle avait choisi avec minutie les différents hauts qu'elle n'emmènerait pas, les sous-vêtements qu'elle ne voulait pas prendre ainsi que différentes autres choses qui devaient rester. Elle avait dû se résigner à n'emporter qu'un string virtuel, un concept très à la mode ces temps-ci. C'est que sa garde robe était vaste ; c'était d'ailleurs l'une des caractéristiques des natifs du Coq de Métal.
D'un côté, Craponne-sur-Arzon l'attirait. Rien que le nom sonnait comme une invitation au voyage. Et puis la somme karmique des lettres faisait 222, et comme il y avait trois mots dans le nom du patelin, une petite voix intérieure lui disait qu'il allait certainement se passer quelque chose là bas.
De l'autre côté, se taper tout le gratin des bômecs et des bellegôsses aux Bahamas, ça pouvait le faire, quitte même à repasser le plat au four plusieurs fois. Elle avait glandé les dernières semaines à étudier la mopho-kinésie et pensait pouvoir entrer en symbiose orgasmique rien qu'en visualisant le visage d'une certaine Santa Suzanna. Quitte à tester, autant le faire sur de la viande de qualité. Au pire, si ça ne marchait pas, elle pouvait se rattrapper sur du charnel de base.
En même temps, profiter d'un billet de train avec une réduction de 0,24€, ça n'était pas donné à tout le monde. Elle se disait qu'une bonne fée devait veiller sur elle aujourd'hui.
Alors qu'elle épluchait l'écriture de Seb pour savoir si les barres de ses T n'étaient pas placées d'une telle façon qu'on pouvait déceler une homosexualité latente, son téléphone en forme de banane se mit à parcourir la table basse en vibrant. C'était Brandon.
Y'a-t-il une nouvelle lune bientôt ? Le train vers Craponne-sur-Arzon passe-t-il par le triangle des Bermudes ? Disposer 5 bougies au sol en forme d'étoile, est-ce dangereux ? Ca intéresse quelqu'un, un concept de maillot de bain virtuel, par ces chaleurs ?
Les fesses posées sur un vague pouf en forme de chamallow rose, Polpinette essayait de prendre une décision. Et c'était dur, vu qu'elle avait Mars en Balance.
Ce qui la chiffonnait le plus, c'est qu'elle avait passé beaucoup de temps à ne pas préparer sa valise pour le club naturiste. Elle avait choisi avec minutie les différents hauts qu'elle n'emmènerait pas, les sous-vêtements qu'elle ne voulait pas prendre ainsi que différentes autres choses qui devaient rester. Elle avait dû se résigner à n'emporter qu'un string virtuel, un concept très à la mode ces temps-ci. C'est que sa garde robe était vaste ; c'était d'ailleurs l'une des caractéristiques des natifs du Coq de Métal.
D'un côté, Craponne-sur-Arzon l'attirait. Rien que le nom sonnait comme une invitation au voyage. Et puis la somme karmique des lettres faisait 222, et comme il y avait trois mots dans le nom du patelin, une petite voix intérieure lui disait qu'il allait certainement se passer quelque chose là bas.
De l'autre côté, se taper tout le gratin des bômecs et des bellegôsses aux Bahamas, ça pouvait le faire, quitte même à repasser le plat au four plusieurs fois. Elle avait glandé les dernières semaines à étudier la mopho-kinésie et pensait pouvoir entrer en symbiose orgasmique rien qu'en visualisant le visage d'une certaine Santa Suzanna. Quitte à tester, autant le faire sur de la viande de qualité. Au pire, si ça ne marchait pas, elle pouvait se rattrapper sur du charnel de base.
En même temps, profiter d'un billet de train avec une réduction de 0,24€, ça n'était pas donné à tout le monde. Elle se disait qu'une bonne fée devait veiller sur elle aujourd'hui.
Alors qu'elle épluchait l'écriture de Seb pour savoir si les barres de ses T n'étaient pas placées d'une telle façon qu'on pouvait déceler une homosexualité latente, son téléphone en forme de banane se mit à parcourir la table basse en vibrant. C'était Brandon.
Y'a-t-il une nouvelle lune bientôt ? Le train vers Craponne-sur-Arzon passe-t-il par le triangle des Bermudes ? Disposer 5 bougies au sol en forme d'étoile, est-ce dangereux ? Ca intéresse quelqu'un, un concept de maillot de bain virtuel, par ces chaleurs ?
chapitre quatre : le bonheur c'est simple comme un coup de fil, et parfois non.
-Salut Polpy !
-Tiens, Brandon ! que me vaut la joie de ton appel impromptu ?
-Je t'appelle pour te demander ton avis parce que je suis dans une expectative totalement indispectoire : à ma place, si tu devais choisir, tu partirais en vacances pendant trois semaine dans un stage "initiation à la sensualité chez les cuturistes afro-américains" avec option Huilage de Muscles et essayage de mini-slips ajourés, ou bien tu irais visiter Craponne-sur-Arzon ?
Polpy manqua de s'étrangler avec le stylo-feutre qu'elle machonnait en l'écoutant, ce qui fait qu'elle avait la bouche toute verte.
-Qqqqquoi ?! Craponne-sur-Arzon ?! Toi aussi tu hésites ?!
-Ben oui, heu, je viens de recevoir une jolie carte postale de Seb...
-Comment ?! Toi aussi ?!
(Bidibiiip)
Polpy : -ah, excuse-moi j'ai un R2.
Polpy (au deuxième interlocuteur) : -Alloooooô ?
Miranda : -Salut Ma crevette fumante ! C'est Miranda !
Polpy : -Salut Miranda ! Qu'ess tu veux ? je suis déjà en ligne avec Brandon, là....
Miranda : -Ah, je serai brêve, alors. Tu connais Craponne-sur-Arzon ? Je te demande ça parce que je viens de recevoir une invitation de Seb et j'hésite parce que je devais normalement aller à Rome pour mon pelerinage annuel à l'église Santa Suzanna....
Polpy devint violette de saisissement, puis verte, puis bleue, puis jaune et rose, puis elle reprit sa couleur normale.
-Ciel ! s'écria t'elle ! Seb aurait il invité toute l'équipe de Heum-Heum Magazine à Craponne-sur-Arzon ?!
Elle reprit la carte postale.
-Ca alors, c'est étrange, cette carte est dactylographiée, cependant je ne reconnais pas l'écriture de Seb qui fait beaucoup plus de fautes de frappe d'habitude.... Il y'a un mystère là dessous !
Cependant, ce qu'elle ignorait, c'est que pendant ce temps( outre le fait que Brandon se demandait ce qu'elle branlait), Seb était ligoté cul-nu sur une chaise de cuisine en formica dans une cave inconnue, en train de se faire fouetter par quatre musculeuses lesbiennes vêtues de latex noir...! (et il hurlait ah oui encore encore, plus fort ! mais ça c'est un autre problème)
Mais que fait Seb dans cette cave inconnue ? et qui sont ces quatre musculeuses lesbiennes ? et que branle Polpinette pendant ce temps ? Va t'elle faire sa valise, y mettre trois chemises, sa perruque qui frise et des chaussettes rouges et jaunes à petits-pois ?
Cette saison s'annonce torride !
-Salut Polpy !
-Tiens, Brandon ! que me vaut la joie de ton appel impromptu ?
-Je t'appelle pour te demander ton avis parce que je suis dans une expectative totalement indispectoire : à ma place, si tu devais choisir, tu partirais en vacances pendant trois semaine dans un stage "initiation à la sensualité chez les cuturistes afro-américains" avec option Huilage de Muscles et essayage de mini-slips ajourés, ou bien tu irais visiter Craponne-sur-Arzon ?
Polpy manqua de s'étrangler avec le stylo-feutre qu'elle machonnait en l'écoutant, ce qui fait qu'elle avait la bouche toute verte.
-Qqqqquoi ?! Craponne-sur-Arzon ?! Toi aussi tu hésites ?!
-Ben oui, heu, je viens de recevoir une jolie carte postale de Seb...
-Comment ?! Toi aussi ?!
(Bidibiiip)
Polpy : -ah, excuse-moi j'ai un R2.
Polpy (au deuxième interlocuteur) : -Alloooooô ?
Miranda : -Salut Ma crevette fumante ! C'est Miranda !
Polpy : -Salut Miranda ! Qu'ess tu veux ? je suis déjà en ligne avec Brandon, là....
Miranda : -Ah, je serai brêve, alors. Tu connais Craponne-sur-Arzon ? Je te demande ça parce que je viens de recevoir une invitation de Seb et j'hésite parce que je devais normalement aller à Rome pour mon pelerinage annuel à l'église Santa Suzanna....
Polpy devint violette de saisissement, puis verte, puis bleue, puis jaune et rose, puis elle reprit sa couleur normale.
-Ciel ! s'écria t'elle ! Seb aurait il invité toute l'équipe de Heum-Heum Magazine à Craponne-sur-Arzon ?!
Elle reprit la carte postale.
-Ca alors, c'est étrange, cette carte est dactylographiée, cependant je ne reconnais pas l'écriture de Seb qui fait beaucoup plus de fautes de frappe d'habitude.... Il y'a un mystère là dessous !
Cependant, ce qu'elle ignorait, c'est que pendant ce temps( outre le fait que Brandon se demandait ce qu'elle branlait), Seb était ligoté cul-nu sur une chaise de cuisine en formica dans une cave inconnue, en train de se faire fouetter par quatre musculeuses lesbiennes vêtues de latex noir...! (et il hurlait ah oui encore encore, plus fort ! mais ça c'est un autre problème)
Mais que fait Seb dans cette cave inconnue ? et qui sont ces quatre musculeuses lesbiennes ? et que branle Polpinette pendant ce temps ? Va t'elle faire sa valise, y mettre trois chemises, sa perruque qui frise et des chaussettes rouges et jaunes à petits-pois ?
Cette saison s'annonce torride !
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the mask and the mirror
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Chapitre 5 : si la vie est un cadeau, cadeau donné, cadeau repris, cadeau volé
Gare de Craponne-sur-Arzon 15h54
"Craponne-sur-Arzon, Craponne-sur-Arzon deux minutes d'arrêt. Assurez-vous de ne rien oublier à votre place. Pour la sortie veuillez emprunter le passage souterrain. Pour votre agrément la municipalité de Craponne-sur-Arzon vous propose une ambiance romantique grâce à Rondo Veneziano"
"Ah bah ça commence bien !" hurlait la plantureuse Polpinette ne traînant pas derrière elle la valise qu'elle avait préparée à l'origine pour son départ au Bahamas. Brandon et Miranda apparaissaient à leur tour dans le hall de la gare.
"Quelle agréable surprise !" un jeune homme bronzé à la chemise psychédélique venait à leur rencontre.
"Remi ! s'écria Polpinette, toi ici ? mais que fais-tu à Craponne-sur-Arzon ?
- Mais tu ne sais pas ? Craponne-sur-Arzon est la capitale européenne de la musique country. C'est le dernier endroit où se montrer. Sidney m'accompagne, nous avons reçu une invitation de Seb pour le festival. Sais-tu que Karen va amorcer un virage country dans sa carrière musicale ?
- Karen est ici ?
- Elle n'est pas encore arrivée... Mais sais-tu si Seb est arrivé ? il pourrait venir nous chercher !
- C'est étrange je ne l'ai pas vu... Je crois que nous sommes bons pour descendre à l'hôtel en taxi. Vous descendez où ?
- A l'hôtel du Moulin de Mistou et vous ?
- Nous aussi ! Quel hasard !
- C'est surtout le seul hôtel de Craponne-sur-Arzon !
- Non il y a le Brûleur de loups aussi !
- Sois sérieuse Polpinette, tu m'imagines descendre dans un hôtel à moins de trois étoiles ?"
La petite troupe arrivait enfin à l'hôtel. Polpinette découvrait avec émoi sa chambre. Sobrement décorée de tentures de toile de Jouy, la chambre comprenait un grand lit en acajou avec une commode assortie et une coiffeuse portant un bouquet de roses sêchées, tandis que sur les murs étaient acrochés des canevas-chatons mignons. La propriétaire, une vieille dame charmante aux cheveux bleus et aux joues roses, vantait la décoration.
"Une décoration très féminine, parce qu'à Craponne-sur-Arzon, les filles sont féminines !
- Je comprends, je comprends... répondit Polpinette se disant que la vieille était un chouya rétrograde, mais que comme c'était le seul hôtel de la ville, il valait mieux éviter de la contrarier.
- Déjà que je suis obligée de me coltiner ce jeune homme efféminé... enfin, il partage sa chambre avec une femme, je dois me faire des idées. Une asiatique ! Comme mon regretté Edmond disait, car il avait fait l'Indochine vous savez ? Donc comme disait mon cher Edmond, les asiatiques sont perverses ! Depuis qu'il avait contracté une bléno dans un bordel de Saïgon, il s'était inscrit au FN... Au mon cher Edmond...
- Oui oui oui ! répondit Polpinette... Vous avez des enfants ? dit elle pour changer de conversation.
- J'ai quatre musculeuses filles... Mais nous n'avons pas gardé contact... Elles m'ont tellement déçue... Je ne préfère pas en parler."
La vieille sortit de la chambre. Polpinette resta seule.
Les quatre musculeuses filles de la vieille ont elles un lien avec les quatre musculeuses lesbiennes qui séquestrent Seb ? Que va chanter Karen lors du festival country ? Tiens bah finalement j'ai pas parlé de Corinne Hermès... quelqu'un s'en chargera ?
Gare de Craponne-sur-Arzon 15h54
"Craponne-sur-Arzon, Craponne-sur-Arzon deux minutes d'arrêt. Assurez-vous de ne rien oublier à votre place. Pour la sortie veuillez emprunter le passage souterrain. Pour votre agrément la municipalité de Craponne-sur-Arzon vous propose une ambiance romantique grâce à Rondo Veneziano"
"Ah bah ça commence bien !" hurlait la plantureuse Polpinette ne traînant pas derrière elle la valise qu'elle avait préparée à l'origine pour son départ au Bahamas. Brandon et Miranda apparaissaient à leur tour dans le hall de la gare.
"Quelle agréable surprise !" un jeune homme bronzé à la chemise psychédélique venait à leur rencontre.
"Remi ! s'écria Polpinette, toi ici ? mais que fais-tu à Craponne-sur-Arzon ?
- Mais tu ne sais pas ? Craponne-sur-Arzon est la capitale européenne de la musique country. C'est le dernier endroit où se montrer. Sidney m'accompagne, nous avons reçu une invitation de Seb pour le festival. Sais-tu que Karen va amorcer un virage country dans sa carrière musicale ?
- Karen est ici ?
- Elle n'est pas encore arrivée... Mais sais-tu si Seb est arrivé ? il pourrait venir nous chercher !
- C'est étrange je ne l'ai pas vu... Je crois que nous sommes bons pour descendre à l'hôtel en taxi. Vous descendez où ?
- A l'hôtel du Moulin de Mistou et vous ?
- Nous aussi ! Quel hasard !
- C'est surtout le seul hôtel de Craponne-sur-Arzon !
- Non il y a le Brûleur de loups aussi !
- Sois sérieuse Polpinette, tu m'imagines descendre dans un hôtel à moins de trois étoiles ?"
La petite troupe arrivait enfin à l'hôtel. Polpinette découvrait avec émoi sa chambre. Sobrement décorée de tentures de toile de Jouy, la chambre comprenait un grand lit en acajou avec une commode assortie et une coiffeuse portant un bouquet de roses sêchées, tandis que sur les murs étaient acrochés des canevas-chatons mignons. La propriétaire, une vieille dame charmante aux cheveux bleus et aux joues roses, vantait la décoration.
"Une décoration très féminine, parce qu'à Craponne-sur-Arzon, les filles sont féminines !
- Je comprends, je comprends... répondit Polpinette se disant que la vieille était un chouya rétrograde, mais que comme c'était le seul hôtel de la ville, il valait mieux éviter de la contrarier.
- Déjà que je suis obligée de me coltiner ce jeune homme efféminé... enfin, il partage sa chambre avec une femme, je dois me faire des idées. Une asiatique ! Comme mon regretté Edmond disait, car il avait fait l'Indochine vous savez ? Donc comme disait mon cher Edmond, les asiatiques sont perverses ! Depuis qu'il avait contracté une bléno dans un bordel de Saïgon, il s'était inscrit au FN... Au mon cher Edmond...
- Oui oui oui ! répondit Polpinette... Vous avez des enfants ? dit elle pour changer de conversation.
- J'ai quatre musculeuses filles... Mais nous n'avons pas gardé contact... Elles m'ont tellement déçue... Je ne préfère pas en parler."
La vieille sortit de la chambre. Polpinette resta seule.
Les quatre musculeuses filles de la vieille ont elles un lien avec les quatre musculeuses lesbiennes qui séquestrent Seb ? Que va chanter Karen lors du festival country ? Tiens bah finalement j'ai pas parlé de Corinne Hermès... quelqu'un s'en chargera ?
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the mask and the mirror
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- Inscription : jeu. juin 30, 2005 1:41 pm
Un sinistre a détruit l'Hôtel le Moulin de Mistou de Pontempeyrat (commune de Craponne-sur-Arzon) et il ne peut pas recevoir de clients pour la saison 2005 http://www.mistou.fr/
Cette histoire s'annonce de plus en plus louche
Cette histoire s'annonce de plus en plus louche
ça alors !
mais la réalité dépasse la fiction !!!!
c'est énorme !
Chapitre 6 : je sais les hivers, je sais le froid, mais vivre sans toi, je sais pas.
Devant le désastre de l'hotel, la vieille propriétaire était désespérée et faisait de grands va-et-vient à travers la ville en hurlant, les mains crispées dans son chignon,
Cependant, nos amis étaient moins désespérés qu'elle puisqu'ils savaient qu'ils pourraient trouver un hébergement de qualité dans un cadre chaleureux, à seulement cinq kilomètres de là, sur la commune de Chomelix dont le centre multi activités "les marches d'auvergne" recélait en outre un hammam,un jacuzzi et un sauna.
http://www.centremultiactivites.com/
Lorsque Polpy, Brandon, Miranda, Sydney et Rémi arrivèrent sur les lieux avec leurs valises Vuitton et leurs sacs Fendi, ils eurent la surprise d'y retrouver Mirlinda et Mickael qui eux aussi avaient reçu un petit mot de Seb les conviant à la fête votive du 15 aout !
-Chic Alors ! s'écria Polpinette, On prend deux chambres pour deux et une pour trois ou alors on opte pour la formule Studios et un fait un groupe de filles et un groupe de garçons ?
-J'ai hate de voir le bar vouté pour boire un verre entre amis, la salle de TV et la bibliothèque avec feu de cheminée et jeux de société pour nos moments de détente ! ajouta Sydney
Comme ça a l'air trop sympa ce centre ! on devrait y faire un mEAting !
Et Karen, ou va t'elle descendre ? Et la vieille propriétaire de l'Hotel dévasté, quel douloureux secret cache t'elle à part d'être facho ? Et Seb, n'est il pas la victime d'une diabolique machination ! Tadadadaaaaam !
mais la réalité dépasse la fiction !!!!
c'est énorme !Chapitre 6 : je sais les hivers, je sais le froid, mais vivre sans toi, je sais pas.
Devant le désastre de l'hotel, la vieille propriétaire était désespérée et faisait de grands va-et-vient à travers la ville en hurlant, les mains crispées dans son chignon,
Cependant, nos amis étaient moins désespérés qu'elle puisqu'ils savaient qu'ils pourraient trouver un hébergement de qualité dans un cadre chaleureux, à seulement cinq kilomètres de là, sur la commune de Chomelix dont le centre multi activités "les marches d'auvergne" recélait en outre un hammam,un jacuzzi et un sauna.
http://www.centremultiactivites.com/
Lorsque Polpy, Brandon, Miranda, Sydney et Rémi arrivèrent sur les lieux avec leurs valises Vuitton et leurs sacs Fendi, ils eurent la surprise d'y retrouver Mirlinda et Mickael qui eux aussi avaient reçu un petit mot de Seb les conviant à la fête votive du 15 aout !
-Chic Alors ! s'écria Polpinette, On prend deux chambres pour deux et une pour trois ou alors on opte pour la formule Studios et un fait un groupe de filles et un groupe de garçons ?
-J'ai hate de voir le bar vouté pour boire un verre entre amis, la salle de TV et la bibliothèque avec feu de cheminée et jeux de société pour nos moments de détente ! ajouta Sydney
Comme ça a l'air trop sympa ce centre ! on devrait y faire un mEAting !
Et Karen, ou va t'elle descendre ? Et la vieille propriétaire de l'Hotel dévasté, quel douloureux secret cache t'elle à part d'être facho ? Et Seb, n'est il pas la victime d'une diabolique machination ! Tadadadaaaaam !
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ExMembre L
Ou Polpinette joue de l’accordéon, conte fleurette, et mange trop de fromage.
Lorsqu’elle avait senti l’odeur de cire rance de la montée d’escalier, la naphtaline de l’armoire, et entendu grincer le plancher en sapinette Polpinette s’était tout de suite sentie dépaysée. Elle avait décidé dès le lendemain de mettre à profit le temps qu’elle passerait dans la commune de Craponne. Aux aurores elle avait décidé de parcourir le chemin qui la séparait de chez la boulangère de la rue des Pichettes, et avait appris deux choses. D’une part qu’a Craponne tous les gens se ressemblent. En regardant la boulangère elle lui trouva immédiatement le même œil torve qu’au standardiste qui lui-même possédait le même goitre que la grand-mère boiteuse du coin de la rue, et le même œil de verre que celui qu’elle avait découvert dans sa purée la veille. D’autre part que pour marcher dans les rues pavées, mieux valait abandonner ses attributs féminins de tous ordres.
De retour, avec deux chevilles explosées, elle avait fomenté le projet d’aller visiter les paysages environnants, car elle avait entendu dire qu’il y poussait des volcans très pittoresques. Elle espérait pouvoir en cueillir quelques un au passage en guise de souvenir, ou pour faire valoir ses talents culinaires dans une omelette. Tout le mystère résidait dans le fait de savoir combien de temps ils se garderaient hors du frigidaire.
Elle s’équipa donc d’un seyant chapeau tyrolien hérité de sa grand tante Léonie, d’une salopette verte pour se fondre dans le paysage, d’un bâton de marche orné d’un pompon rouge, et du petit accordéon offert par l’oncle Léon quand elle n’était encore qu’une enfant et qu’il espérait qu’elle ferait fortune dans les bals musette ou qu’elle rempoterait le prix du très couru festival de l’endive…Elle avait compris depuis que l’instrument recelait le pouvoir de décupler ses facultés poétiques, et c’est ainsi qu’en découvrant les fleurs au détour d’un chemin elle fut prise de l’irrésistible désir de composer.
Elle leur dédia une chanson : « Ô Ode à lys que j’aime, et fleuret de mes doigts, a Gilles ! » puis décida que le mot lys serait mis à son avantage si on disait autre chose à la place, et trouva le mot glaoui très seyant accouplé au mot rouille, surtout placé à côté de pédoncules encagées.
Au détour du chemin, voilà Polpinette guillerette écrasant par mégarde maints champignons fumigènes clamant son ode symbolique à la nature et sentant d’instinct la beauté du refrain pénétrer les pores de chaque brin d’herbe et l’esprit vif des habitants percevoir la finesse toute magique et incantatoire du refrain.
Comprendra-t-on qu’alors elle ne comprit pas pourquoi surgissant des sous bois une horde de poètes à la pupille dilatée se ruèrent à la troisième reprise de
« O odalisque que j’aime effleurer de mes doigts de mes doigts agiles pédoncules de glaouis du bonheur du bonheur aux rouilles encagées, encagées encagées ! »
L’écume aux lèvres aspirant à satisfaire Polpinette ?
Et la voilà gambadant sur les buttes verdoyantes de la nature généreuse sillonnant entre les trophées naturels des vaches du pays, et les fourches non moins traditionnelles des paysans du cru. Au loin négligemment elle crut apercevoir sa planche de salut : elle avait oublié qu’à midi ses amis avaient organisé un pique nique traditionnel autour de l’aligot à l’ail local. Il leur avait fallu pour l’occasion déplacer à dos d’âne une marmite géante dans laquelle ils s’étaient tant bien que mal logés entre les meules de cantal du cru, les odorants cœurs de fourme, et le munster que Brandon n’avait pu se résoudre à abandonner à l’hôtel. Ils avaient ensuite commencé à limer le tout avec une rape géante forgée pour l’occasion par un autochtone et faisaient à l’heure ou nous parlons fondre l’ensemble en touillant de façon aussi énergique qu’il leur était possible. Polpinette emportée par son élan ne pu retenir sa chute et atterrit dans la marmite qui déversa son fromage fondu sur les convives aussitôt ramassés en une fourme géante et cylindrique possédant d’étonnantes propriétés motrices et une forme tout à fait adaptée à une pénétration efficace de l’air. Elle dévala la pente en prenant graduellement de la vitesse, de la vitesse de la vitesse…
Que va-t-il advenir des paysans en rut ? La population auvergnate est-elle réellement insensible aux charmes de la poésie néo symboliste ? Et d’où venaient les six cent kilos de fromage dans tout ça ?
Lorsqu’elle avait senti l’odeur de cire rance de la montée d’escalier, la naphtaline de l’armoire, et entendu grincer le plancher en sapinette Polpinette s’était tout de suite sentie dépaysée. Elle avait décidé dès le lendemain de mettre à profit le temps qu’elle passerait dans la commune de Craponne. Aux aurores elle avait décidé de parcourir le chemin qui la séparait de chez la boulangère de la rue des Pichettes, et avait appris deux choses. D’une part qu’a Craponne tous les gens se ressemblent. En regardant la boulangère elle lui trouva immédiatement le même œil torve qu’au standardiste qui lui-même possédait le même goitre que la grand-mère boiteuse du coin de la rue, et le même œil de verre que celui qu’elle avait découvert dans sa purée la veille. D’autre part que pour marcher dans les rues pavées, mieux valait abandonner ses attributs féminins de tous ordres.
De retour, avec deux chevilles explosées, elle avait fomenté le projet d’aller visiter les paysages environnants, car elle avait entendu dire qu’il y poussait des volcans très pittoresques. Elle espérait pouvoir en cueillir quelques un au passage en guise de souvenir, ou pour faire valoir ses talents culinaires dans une omelette. Tout le mystère résidait dans le fait de savoir combien de temps ils se garderaient hors du frigidaire.
Elle s’équipa donc d’un seyant chapeau tyrolien hérité de sa grand tante Léonie, d’une salopette verte pour se fondre dans le paysage, d’un bâton de marche orné d’un pompon rouge, et du petit accordéon offert par l’oncle Léon quand elle n’était encore qu’une enfant et qu’il espérait qu’elle ferait fortune dans les bals musette ou qu’elle rempoterait le prix du très couru festival de l’endive…Elle avait compris depuis que l’instrument recelait le pouvoir de décupler ses facultés poétiques, et c’est ainsi qu’en découvrant les fleurs au détour d’un chemin elle fut prise de l’irrésistible désir de composer.
Elle leur dédia une chanson : « Ô Ode à lys que j’aime, et fleuret de mes doigts, a Gilles ! » puis décida que le mot lys serait mis à son avantage si on disait autre chose à la place, et trouva le mot glaoui très seyant accouplé au mot rouille, surtout placé à côté de pédoncules encagées.
Au détour du chemin, voilà Polpinette guillerette écrasant par mégarde maints champignons fumigènes clamant son ode symbolique à la nature et sentant d’instinct la beauté du refrain pénétrer les pores de chaque brin d’herbe et l’esprit vif des habitants percevoir la finesse toute magique et incantatoire du refrain.
Comprendra-t-on qu’alors elle ne comprit pas pourquoi surgissant des sous bois une horde de poètes à la pupille dilatée se ruèrent à la troisième reprise de
« O odalisque que j’aime effleurer de mes doigts de mes doigts agiles pédoncules de glaouis du bonheur du bonheur aux rouilles encagées, encagées encagées ! »
L’écume aux lèvres aspirant à satisfaire Polpinette ?
Et la voilà gambadant sur les buttes verdoyantes de la nature généreuse sillonnant entre les trophées naturels des vaches du pays, et les fourches non moins traditionnelles des paysans du cru. Au loin négligemment elle crut apercevoir sa planche de salut : elle avait oublié qu’à midi ses amis avaient organisé un pique nique traditionnel autour de l’aligot à l’ail local. Il leur avait fallu pour l’occasion déplacer à dos d’âne une marmite géante dans laquelle ils s’étaient tant bien que mal logés entre les meules de cantal du cru, les odorants cœurs de fourme, et le munster que Brandon n’avait pu se résoudre à abandonner à l’hôtel. Ils avaient ensuite commencé à limer le tout avec une rape géante forgée pour l’occasion par un autochtone et faisaient à l’heure ou nous parlons fondre l’ensemble en touillant de façon aussi énergique qu’il leur était possible. Polpinette emportée par son élan ne pu retenir sa chute et atterrit dans la marmite qui déversa son fromage fondu sur les convives aussitôt ramassés en une fourme géante et cylindrique possédant d’étonnantes propriétés motrices et une forme tout à fait adaptée à une pénétration efficace de l’air. Elle dévala la pente en prenant graduellement de la vitesse, de la vitesse de la vitesse…
Que va-t-il advenir des paysans en rut ? La population auvergnate est-elle réellement insensible aux charmes de la poésie néo symboliste ? Et d’où venaient les six cent kilos de fromage dans tout ça ?
Chapit'huit : Je t'attendrai à la porte du garage, en nuisette sexy et dessous affriolants.
La meule de fromage géante dévala la pente et vint s'écraser contre une estrade en okoumé qui avait été construite à l'emplacement où se trouvait jadis l'Hôtel le Moulin de Mistou qui avait été détruit par un sinistre.
En effet, la mairie avait trouvé dommage de laisser ce bel espace inoccupé.
Sur cette estrade se trouvaient les musiciens de Country du Festival de Musique Country de Craponne sur Arzon, qui répétaient un medley de Rondo-Veneziano au banjo, en attendant l'ouverture du festival, le soir même.
Nos amis s'extirpaient maladroitement de la gangue fromagère dans laquelle ils étaient englués, sous l'oeil perplexe des musicos qui s'étaient intérrompus pour voir qui était cette bande de cons.
Soudain, on entendit un grand cri de joie provenant de la scène :
"-Youooooooooooouuuuuuh ! Les Amiiiiiiiiiiiiiis !!!!
-Karen ! Quelle Joie ! Quelle Surprise ! Quel Bonheur de te retrouver ici ! s'exclamèrent Mickael, Brandon, Rémi, Sidney,Miranda,Mirlinda et Polpinette.
Karen Mulder était splendide, elle arborait un costume de cow-girl jaune poussin, avec un bandana moutarde et un stetson en paille pailletée.
-Oh, s'écria la chanteuse mondialement renommée, je suis tellement heureuse de vous revoir que je vais vous interprêter à brule pourpoint ma nouvelle chanson !
Les musiciens se mirent à jouer:
"Pour FAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIRE uneuh Chan-son,
qui résonn' dans tout' les maisons,
il faut fredonner sans façons,
ce p'tit air tout bête
qui trotte dans ta tête
trois Nooooooooooootes de musiqu'
un p'tite mélodie sympathique,
et puis frapper sur son piano
ré-mi-fa-sol-fa-mi-ré-do !"
-Quelle interprêtation bouleversante, hurla Mirlinda, en plus, elle a même pas de Piano !
-ça tombe bien, dit Sidney, passque j'ai pas bien compris pourquoi il faut frapper Rémi dessus.
(Ciel, serai-je démasqué ! pensa Interieurement Rémi à l'interieur de sa tête.)
Pendant ce temps, tout le monde était tellement contents qu'ils se malaxaient les seins en riant dans le fromage fondu à l'aïl de ce beau jour d'été.
Ils ne se rendaient même pas compte qu'à quelques mêtres de là, cachée derrière un étalage d'espadrilles, Raymonda, la vieille tenancière de l'hôtel détruit bavait de haine à l'encontre de ces va-nu-pieds de saltimbanques qui ne respectaient même pas le lieu maudit ou le Sinistre avait détruit son hôtel !
Quel lourd secret cache Rémi ? Est-ce un secret plus lourd que celui de Raymonda la vieille tenancière de feu l'Hôtel le Moulin de Mistou ? Et si on se malaxait tous les seins avec du fromage fondu ?
La meule de fromage géante dévala la pente et vint s'écraser contre une estrade en okoumé qui avait été construite à l'emplacement où se trouvait jadis l'Hôtel le Moulin de Mistou qui avait été détruit par un sinistre.
En effet, la mairie avait trouvé dommage de laisser ce bel espace inoccupé.
Sur cette estrade se trouvaient les musiciens de Country du Festival de Musique Country de Craponne sur Arzon, qui répétaient un medley de Rondo-Veneziano au banjo, en attendant l'ouverture du festival, le soir même.
Nos amis s'extirpaient maladroitement de la gangue fromagère dans laquelle ils étaient englués, sous l'oeil perplexe des musicos qui s'étaient intérrompus pour voir qui était cette bande de cons.
Soudain, on entendit un grand cri de joie provenant de la scène :
"-Youooooooooooouuuuuuh ! Les Amiiiiiiiiiiiiiis !!!!
-Karen ! Quelle Joie ! Quelle Surprise ! Quel Bonheur de te retrouver ici ! s'exclamèrent Mickael, Brandon, Rémi, Sidney,Miranda,Mirlinda et Polpinette.
Karen Mulder était splendide, elle arborait un costume de cow-girl jaune poussin, avec un bandana moutarde et un stetson en paille pailletée.
-Oh, s'écria la chanteuse mondialement renommée, je suis tellement heureuse de vous revoir que je vais vous interprêter à brule pourpoint ma nouvelle chanson !
Les musiciens se mirent à jouer:
"Pour FAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIRE uneuh Chan-son,
qui résonn' dans tout' les maisons,
il faut fredonner sans façons,
ce p'tit air tout bête
qui trotte dans ta tête
trois Nooooooooooootes de musiqu'
un p'tite mélodie sympathique,
et puis frapper sur son piano
ré-mi-fa-sol-fa-mi-ré-do !"
-Quelle interprêtation bouleversante, hurla Mirlinda, en plus, elle a même pas de Piano !
-ça tombe bien, dit Sidney, passque j'ai pas bien compris pourquoi il faut frapper Rémi dessus.
(Ciel, serai-je démasqué ! pensa Interieurement Rémi à l'interieur de sa tête.)
Pendant ce temps, tout le monde était tellement contents qu'ils se malaxaient les seins en riant dans le fromage fondu à l'aïl de ce beau jour d'été.
Ils ne se rendaient même pas compte qu'à quelques mêtres de là, cachée derrière un étalage d'espadrilles, Raymonda, la vieille tenancière de l'hôtel détruit bavait de haine à l'encontre de ces va-nu-pieds de saltimbanques qui ne respectaient même pas le lieu maudit ou le Sinistre avait détruit son hôtel !
Quel lourd secret cache Rémi ? Est-ce un secret plus lourd que celui de Raymonda la vieille tenancière de feu l'Hôtel le Moulin de Mistou ? Et si on se malaxait tous les seins avec du fromage fondu ?