

Chaque titre est une bombe funky au groove phénoménal, les cuivres sont aussi puissants que les chutes Victoria, la voix a fait des progrès prodigieux et les paroles sont toujours aussi engagées (ça c'est dans les gènes). Et puis surtout, il est impossible de ne pas bouger ses guiboles à l'écoute de ces douze perlouzes. En bref voilà un disque qui réconcilie la tête et les jambes.
Avec la sortie du premier album de son jeune frère Seun Kuti ("Many Thing"), du cinquième album de Keziah Jones ("Nigerian Wood") ou de l'album "Ghost Rock" du groupe Nomo (tous ces disques sont merveilleux et je pèse mes mots), je crois que l'on peut dire que 2008, musicalement parlant, est un peu l'année du Nigéria et de l'afro-beat.
Petit lien avec un titre qui n'est pas sur son dernier album (pas trouvé), ce qui n'empêche pas la qualité :