Je suis loin d'être une fan, mais je ne trouve pas ça déplaisant.
J'aime bien danser là dessus, je trouve plutôt entrainant et reconnaissable. Bien mieux que la pure elctro qu'on peut trouver en boite (ceci n'est que mon avis, mais je n'aime pas l'electro :p).
Bref, j'écoute mais je n'achèterais pas les CDs
Je trouve qu'en acoustique et repris ca donne pas mal du tout:
Le côté excentrique ne me correspond pas du tout mais bon globalement j'apprécie.
Ses chansons me plaisent, poker face, paparazzi, bad romance sont pour moi des remonte morals dingues!!!
J'apprécie aussi le fait qu'elle parle souvent de nous et qu'elle dise vouloir nous soutenir... Maintenant de là à savoir si c'est pour garder un public fidèle ou de façon sincère ce sera toujours la question comme pour d'autres artistes reconnues telles Madonna, Mylène Farmer, Najoua Belyzel dans une moindre mesure...
Pareil, je suis assez déçu de ce clip ...
J'aime cependant beaucoup l'aspect même du clip (la pâleur, le rouge qui ressort, la tension sexuelle), mais je suis évidemment moins séduit que par le clip de "Bad Romance" ou "Telephone" ...
(Et pour continuer sur la lancée des "Cependant ... malgré le fait que ... par contre ..."), je continue à dire que ça se voit que Lady Gaga croit en ce qu'elle fait et qu'elle ne cesse de se réinventer pour toujours offrir plus à ses "little monsters" : et CA, j'aime beaucoup beaucoup !!
Dans le clip d'Alejandro, on dénote plusieurs personnages :
- La femme absolutiste, observant les danseurs dans le froid hivernal avec sa lunette (l'une ou l'autre) du haut de sa tour.
- La religieuse en blanc/rouge avec une croix à l'envers, figure de la religion bafouée qui renie l'homophobie et qu'il suffirait de simplement retourner pour redonner ses lettres d'or à la religion.
- Lady gaga en rouge, il s’agit d’une haidmaid, j’y reviendrai plus tard.
- Lady Gaga elle-même, devant le micro à chanter, ou femme militante aux seins armés.
- Les homosexuels, d'abord à moitié nu, puis représentés en talons et en soldats également militants (toute figure avec les costumes nazis est finalement à éviter, et ce malgré le brassard (rouge chez plusieurs) porté au bras opposé des vrais nazis, ce qui permet de faire la différence et d'éviter cette métaphore malvenue mais pourtant bien présente).
Le clip démarre sur la vue d'un homme en collant, armé, qui se repose, tout comme les autres, pour la plupart en costume de soldats. Le dernier qui apparait est celui que l'on retrouvera vers la fin du clip. Ils sont dix en tout, et réapparaissent juste après, dévalant une pente en posture de combattant (donnant mêmes des coups) et une sorte de lumière éclatante (divine ?) les éclaire. Certains ont des cagoules, pouvant représenter ceux que l‘on choisit d‘emprisonner, de vouer au silence et l‘aveuglement, d'autres des sortes de casquettes de flics, signe de lutte, et enfin quatre hommes : Deux sont entravés dans des cerceaux à clous, un second dans une sorte de sapin triangulaire, et un dernier cloitré derrière une sorte de fenêtre de prison (avec une moitié d'étoile derrière, pouvant rappeler l‘étoile de Jacob, et donc le symbole juif qui force alors le rapprochement avec le nazisme).
C'est là qu'intervient la première partie du clip, avec la Lady gaga costumée d'une façon originale, entouré d'hommes armés (les mêmes que ceux d'avant). Elle apparait juste après la grande lumière, celle d’où les hommes s’éloignaient avant en descendant une pente, à cela s‘oppose qu‘elle est vautrée dans une obscurité avec ses deux lunettes sombres sur les yeux. Lorsqu’elle voit le cœur, elle réagit d’une façon plutôt choquée, avec mains devant la bouche grande ouverte. Elle observe, la foule crie, ils sont venu la combattre, elle et ses préjugés, c‘est surement elle qui est la cause de la mort d‘Alejandro. S'en suit une légère plongée virtuose dans le noir, annonçant ce qui va se passé pour elle, la lutte des homosexuels démarre contre cette figure archaïque qui dicte aux gens leurs façons d‘être et d‘agir.
Un premier cerceuil est amené, s‘éloignant lui aussi de la lumière, par une autre figure de Gaga (mais toujours coiffée pareil), portant un petit coussin rouge, gelé et entravé de sortes de clous et/ou petits berbelés formant un "A" pour "Alejandro". Dans un joli fondu enchainé, on passe de ce cœur brisé à un étalon casqué lui aussi illuminé, ayant comme sorte de substitut phallique un flingue doré, signe de combat méprisant obligé avant tout accès à la sexualité gay que certains répugnent, ce à quoi on peut rajouter le fait qu'il semble suspendu à des fils tel un pantin auquel on dicterait de quelle façon agir. Une lumière le traverse, comme elle traverserait un fantôme. On enchaine à nouveau sur la vue du cercueil, cette fois-ci en plongée, comme si Alejandro regardait cette scène, laissant deviner que ce puisse être lui qui prend place dans le cercueil, l‘observant depuis les cieux, là où le froid glacial n‘est pas présent (même si le décors est tout aussi sombre). Gaga prononce «Alejandro» lorsque le visage de l’homme réapparait, il est donc le symbole du combat contre l’homophobie, thème récurrent du clip, et c'est à lui qu‘est dédié le coussin rouge devant le cercueil, il est donc bel et bien mort, ou du moins métaphoriquement, peut-être est-il juste cet être qui refuse de jouer sa vie telle qu‘il la voit, ce qui justifierait également le deuil que propose Gaga comme seul image de cela, le deuil d‘un homme qui a choisit la mort intérieure. Lady Gaga apparait alors comme la reine vampirique régnant sur son royaume, et tourne le dos a tout ça, elle est l’image même de la divine absolutiste qui aspire le sang de son peuple. Il n’y a qu’à voir quand elle montre ses crocs de vampire juste avant de se découvrir les yeux pour observer ce qu’il y a en bas, à savoir les homos qui dansent sur fond de feu de guerre, pendant qu‘elle ouvre simultanément sa lunette gauche ou droite (relié à une sorte de cœur éclairé derrière sa tête) et qu’elle chante :
Elle a ses mains
Dans ses poches
Et elle ne te regardera pas
Elle ne te regardera pas
Elle te cache le véritable amour
Dans un grand sceau
Elle a une auréole de lumière autour de son doigt
Et autour de toi
Tu sais que je t'aime mec
Il fait chaud comme à Mexico, rejouis-toi
Maintenant je dois décider
Je n'ai rien à perdre
C’est au moment du refrain qu’elle sort entièrement de son aveuglement et retire ses deux lunettes, le feu derrière les danseurs a cessé et fait place à une sorte de résistance où l’unisson dans le froid fait la force.
Ne m'appelle pas
Ne m'appelle pas, Alejandro
Je ne suis pas ton bébé
Je ne suis pas ton bébé, Fernando
Je ne veux pas embrasser, je ne veux pas toucher
Mais juste fumer encore une cigarette
Ne m'appelle pas
Ne m'appelle pas, Roberto
Alejandro, Allejandro
Alle Alle Allejandro
Arrive alors la seconde partie du clip, avec la religieuse en rouge, chantonnant :
Arrête-toi, s'il te plait, laisse-moi partir
Alejandro, laisse-moi juste partir
S’enchaine alors le tout avec un montage alterné sur une autre figure de Lady Gaga, extrêmement sexuelle, qui se frotte à tout les mecs en talon aiguilles qui se déchainent et découvrent enfin leurs sexualités. Elle mime une sodomie où elle prend la place de l’homme, se place comme dans un 69, proche également des fesses d’un mec, l’épisode apparait alors moins gratuit qu’il n’y parait, il s’agit d’une première libération pour ses hommes, qui vont alors se confronter à la religion.
Elle n'est pas brisée
C'est un bébé
Mais son petit ami est comme un papa, exactement comme un papa
Supprime ces flammes qui brûlent devant lui
Maintenant il va trouvé son combat, il va tromper le mal
Tu sais que je t'aime mec
Il fait chaud comme à Mexico, rejouis-toi
Maintenant je dois décider
Je n'ai rien à perdre
Ne m'appelle pas
Ne m'appelle pas, Alejandro
Je ne suis pas ton bébé
Je ne suis pas ton bébé, Fernando
Je ne veux pas embrasser, je ne veux pas toucher
Mais juste fumer une cigarette de plus
Ne m'appelle pas
Ne m'appelle pas, Roberto
Alejandro, Allejandro
Au milieu des danseurs, une nouvelle Lady Gaga, encapuchonnée d’une croix à l’envers, tout est emprunt à un signe de retournement, jusque dans les idées.
La religieuse en rouge avale son chapelet, c’est en effet le concept même de la femme qui se nourrit de la religion pour en avaler toutes ces faussetés.
La dernière partie du clip est la plus rayonnante, nouvelle évolution, après le passage religieux, la vraie Lady Gaga apparait, dotée d’une nouvelle coupe au passage, et cette fois-ci accompagné de ses gays bien décidés à se battre pour leurs droits, costumés de la même façon qu’au début, comme des soldats (certains y verront alors une critique de la loi « don’t ask don’t tell » qui empêche à un militaire de rêveler son homosexualité, là où dans ce clip ils se dandinent comme des nanas). C’est une Lady Gaga foudroyante que l’on découvre, armés jusqu’aux seins, qui se bat à leurs côtés, chaque danse est une bataille, chaque musique est un nouveau pas, que Gaga ne s’empêche pas de franchir.
Apparait encore juste après la Lady Gaga chanteuse, devant une croix à l’endroit cette fois-ci, revisitant la seconde et troisième partie du clip en noir et blanc comme s‘il s‘agissait du passé, avec le défoulement pervers et la religieuse. Gaga semble montré du doigt les entraves de la religion sur le plaisir sexuel, hétéro ou homo, et sur l’homosexualité en général… Tout en renvoyant à ses débuts où elle chantait dans des bars gays, gardant la foi en un meilleur futur pour elle. La foie, c’Est-ce qu’elle revendique, les homosexuels doivent la garder, et détruire l’idée de celle qui est mauvaise et malsaine pour eux. Dans la cohue générale alors, la religieuse à la croix à l’envers est méprisée et balancée de partout, on la touche, on ne la respecte en aucune façon, tout comme on ne respecte pas cette religion détourné de ces principes d’égalités. On la dénude, on l’enlève de toute son enveloppe méprisante.
Le clip se conclut sur la religieuse, tout autant utilisé que le pantin Alejandro, victime de ses fausses idées à elles et qui logiquement trouve la mort en se dissipant dans une obscur clarté, celle de la fin d’un aveuglement peut-être…
Dernière modification par Joker le mer. juin 09, 2010 7:59 am, modifié 1 fois.
Maintenant, en ce qui me concerne, je trovue ce clip trop complexe et j'en ai marre de réfléchir, on passe d'un clip super décontracte avec téléphone à un clip sombre, difficile pour moi à voir, ça me gonfle vive la simplicité!!!
De plus, les militaires en collants à filet et ceux avec des espèces de jupes serviront d'arguments aux détracteurs de l'abandon de la loi Don't ask don't tell, je ne sais pas si c'est une bonne idée de la dénoncer si jamais ça a un lien comme ça, après c'est mon avis perso...
