Je repensais ce soir à To Rococo Rot. Un des groupes de la scène electronique berlinoise qui avait marqué le début 2000 pour moi, avec entre autres le programmateur de Tarwater et l'ex bassiste de Kreidler. Leur concert au Batofar (de l'ancienne équipe artistique) était mémorable. Une première partie complètement impensable, un DJ mélangeant dub, hardcore tek indus, hip-hop, s'enchainant à une vitesse effroyable, pour ne donner plus qu'une mélasse sonore à la personnalité délirante. Laissant place ensuite à cette formation, mi acoustique, mi electro, avec une musique finalement très sobre et fine. J'ai eu aussi le plaisir de les revoir au Palais de Tokyo, dans un concept entièrement électronique, un vrai plaisir de faire un concert affalé sur un pouf, dans une petite salle d'une cinquantaine de personnes. Aucun tourment, le calme et la douceur, propices à l'appréciation de leur musique.
Les clips:
To Rococo Rot - Pantone, une composition extrêmement douce, d'une grande sensualité, composée de nombreux sons très improbables. Une merveille.
To Rococo Rot - Telema, plus électronique, aux sons crus rappelant la scène 8-bit, à la composition qui enveloppe dans un nuage de douceur.
To Rococo Rot - Cars, plus abstrait, aux sons rappelant quelques plips et plops synthétiques des années 70s, là encore, on est bercés par la douceur de la composition. Il y a toujours ce quelque chose de sensuel dans leur musique.