Batcave, Batcave, Batcaaaave !
Nobody Likes You When You're Dead, de Zombina & The Skeletones.
Vous écoutez quoi, là ?
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LeonardoForEver
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- Inscription : jeu. avr. 17, 2008 6:49 pm
Ca y est, je suis à nouveau dans ma période "diva".
J'ai ressorti mes enregistrements de la Montserrat Caballé. J'adore la femme et son humour (elle n'a jamais eu la grosse tête et pratique l'autodérision avec jubilation), et je suis admiratif de la chanteuse et de sa voix.
La voici dans Ritorna vincitor (Aida, de Verdi), dans Un bel di vedremo (Madame Butterfly, de Puccini), ou dans Casta diva (Norma, de Bellini).
Je garde encore un souvenir émerveillé de son passage aux Chorégies d'Orange, qui fut la seule fois où j'ai pu l'entendre sur scène.
J'ai ressorti mes enregistrements de la Montserrat Caballé. J'adore la femme et son humour (elle n'a jamais eu la grosse tête et pratique l'autodérision avec jubilation), et je suis admiratif de la chanteuse et de sa voix.
La voici dans Ritorna vincitor (Aida, de Verdi), dans Un bel di vedremo (Madame Butterfly, de Puccini), ou dans Casta diva (Norma, de Bellini).
Je garde encore un souvenir émerveillé de son passage aux Chorégies d'Orange, qui fut la seule fois où j'ai pu l'entendre sur scène.
Dernière modification par LeonardoForEver le dim. juil. 27, 2008 12:57 pm, modifié 2 fois.
Nightwish - Nemo (merci à lui de m'avoir rappelé que ce groupe existait hier soir)
Danny Cohen - Beneath The Shroud :
Pour ceux qui aiment les freaks et l'art brut, Danny Cohen est tout désigné : quarante ans de carrière et toujours (pratiquement) inconnu au bataillon. Quasi inventeur du punk durant les années 60 déjà, avec un groupe d'adolescents enragés, il se plonge ensuite dans la folk-music (une sorte de folk-music) dans la grande tradition des songwriters américains. Après quelques arrestations pour scatologie sur scène durant les années 70, il disparaît pratiquement de la circulation, avant de réapparaître miraculeusement durant les années 90, grâce au gourou des musiques expérimentales John Zorn et via son label Tzadik. Quelques années plus tard et sous l'insistance de Tom Waits, il signe avec le label Anti, et continue à sortir des disques mal peignés, dérangeants. Danny Cohen, vous l'aurez compris, flirte dangereusement avec la folie, ses obsessions tournent autour du mal (combien de titres avec le mot diable dedans) de la schizophrénie, de la mort. Son album précédent ("We're All Gunna Die") est d'ailleurs une sorte de concept-album autour de la mort. Bref, ça peut être assez glauque, il faut bien le dire. Heureusement, le personnage semble avoir beaucoup, beaucoup d'humour - mais alors un humour qui ne fait absolument pas rire. Au final, si l'on arrive à passer outre une voix qui peut ficher la trouille (car la folie de Cohen, qui transparaît lorsqu'il prend le micro, est non feinte, on est très loin d'un Marilyn Manson), on se retrouve face à de grandes, d'immenses chansons, qui ne vous quittent plus.
Quelques titres sur sa page myspace. A écouter en priorité "Magritte" peut-être :
http://profile.myspace.com/index.cfm?fu ... d=96001923
Pour ceux qui aiment les freaks et l'art brut, Danny Cohen est tout désigné : quarante ans de carrière et toujours (pratiquement) inconnu au bataillon. Quasi inventeur du punk durant les années 60 déjà, avec un groupe d'adolescents enragés, il se plonge ensuite dans la folk-music (une sorte de folk-music) dans la grande tradition des songwriters américains. Après quelques arrestations pour scatologie sur scène durant les années 70, il disparaît pratiquement de la circulation, avant de réapparaître miraculeusement durant les années 90, grâce au gourou des musiques expérimentales John Zorn et via son label Tzadik. Quelques années plus tard et sous l'insistance de Tom Waits, il signe avec le label Anti, et continue à sortir des disques mal peignés, dérangeants. Danny Cohen, vous l'aurez compris, flirte dangereusement avec la folie, ses obsessions tournent autour du mal (combien de titres avec le mot diable dedans) de la schizophrénie, de la mort. Son album précédent ("We're All Gunna Die") est d'ailleurs une sorte de concept-album autour de la mort. Bref, ça peut être assez glauque, il faut bien le dire. Heureusement, le personnage semble avoir beaucoup, beaucoup d'humour - mais alors un humour qui ne fait absolument pas rire. Au final, si l'on arrive à passer outre une voix qui peut ficher la trouille (car la folie de Cohen, qui transparaît lorsqu'il prend le micro, est non feinte, on est très loin d'un Marilyn Manson), on se retrouve face à de grandes, d'immenses chansons, qui ne vous quittent plus.
Quelques titres sur sa page myspace. A écouter en priorité "Magritte" peut-être :
http://profile.myspace.com/index.cfm?fu ... d=96001923
)Waouw! Merci!edogawa a écrit :Danny Cohen - Beneath The Shroud :
Pour ceux qui aiment les freaks et l'art brut, Danny Cohen est tout désigné : quarante ans de carrière et toujours (pratiquement) inconnu au bataillon. Quasi inventeur du punk durant les années 60 déjà, avec un groupe d'adolescents enragés, il se plonge ensuite dans la folk-music (une sorte de folk-music) dans la grande tradition des songwriters américains. Après quelques arrestations pour scatologie sur scène durant les années 70, il disparaît pratiquement de la circulation, avant de réapparaître miraculeusement durant les années 90, grâce au gourou des musiques expérimentales John Zorn et via son label Tzadik. Quelques années plus tard et sous l'insistance de Tom Waits, il signe avec le label Anti, et continue à sortir des disques mal peignés, dérangeants. Danny Cohen, vous l'aurez compris, flirte dangereusement avec la folie, ses obsessions tournent autour du mal (combien de titres avec le mot diable dedans) de la schizophrénie, de la mort. Son album précédent ("We're All Gunna Die") est d'ailleurs une sorte de concept-album autour de la mort. Bref, ça peut être assez glauque, il faut bien le dire. Heureusement, le personnage semble avoir beaucoup, beaucoup d'humour - mais alors un humour qui ne fait absolument pas rire. Au final, si l'on arrive à passer outre une voix qui peut ficher la trouille (car la folie de Cohen, qui transparaît lorsqu'il prend le micro, est non feinte, on est très loin d'un Marilyn Manson), on se retrouve face à de grandes, d'immenses chansons, qui ne vous quittent plus.
Quelques titres sur sa page myspace. A écouter en priorité "Magritte" peut-être :
http://profile.myspace.com/index.cfm?fu ... d=96001923