Acid-house + Techno vs Eurodance ou la confusion des genres
Publié : dim. janv. 02, 2011 4:08 pm
Qu’est-ce que la dance music ? Un vaste courant qui divise par son étiquette de musique facile, faite pour les disco-mobiles des camping quand elle n’est pas diffusée dans les stades de foot ? C’est plus compliqué que ça. Un bon morceau de dance music, c’est avant tout rendre accessible ce qui ne l’est pas, de donner la sensation à l’auditeur de découvrir quelque chose de neuf, d’excitant, à savoir les expérimentations réalisées quelques années plus tôt par l’illustres inconnus.
Malheureusement aujourd’hui, ce n’est plus possible pour plusieurs raisons. Depuis 15 ans, la dance-music ne fait que répéter les mêmes formules et les récupérations commerciales n'ont plus le même impact qu'avant. Ces dernières années, le r’n’b et le rap se vantent même de créer de nouvelles musiques sauf que cela a déjà été réalisé deux décennies plus tôt. Puis s’il faut retourner aux sources, «The message» de Grand master flash, l’un des premiers morceaux rap ayant utilisé les sons électroniques, date de 1983. Quatre ans plus tard, les Beatmasters étaient l'un des premiers groupes a mettre du rap dans leur dance-music.
Lorsque certains découvriront les morceaux référencés, ils pourront aussi répliquer en disant que certains morceaux issus du disco, du funk et de la new-wave, pour ne citer que ceux-là, étaient des bonnes récupérations commerciales... ou pas. Il est clair qu’on ne mettra pas au même niveau un morceau de Boney M aujourd’hui repris via un projet d’Armand van helden, qu’un morceau de Telex, l’un étant plus populaire que l’autre (inutile de préciser lequel).
Le but de ce topic est de s’arrêter sur une période précise où les expérimentations des années 80 changèrent la dance music par le biais de la technologie. L’histoire commence en été 1987 à Ibiza lorsque quelques DJ diffusèrent les premiers morceaux d’Acid house crées venant de Chicago. De retour de vacances, les anglais en firent un courant majeur qui se répandit à travers toute l’Europe, avant que les allemands ne s’inspirent de la Techno de Détroit et de leur EBM pour créer la leur, peu après la chute du mur de Berlin. Parallèlement, les maisons de disques en profitèrent pour mettre en avant leur propres avatars créant la confusion dans les charts de l’époque, avant que l’Eurodance n’écrase tout sur son passage, marquant ainsi la fin d’une période dite créative pour des morceaux du genre (pris au sens large) destinés au grand public.
En guise d’ouverture, j’ai choisi un morceau paru avant cette période mais qui a marqué par sa singularité et cousinage avec n’importe quel titre de house-music de la fin des années 80, Avec «Nineteen », Paul hardcastle s’est classé numéro 1 quand quelques pays et 15e en france en automne 1985 (grâce au featuring d’Yves Mourousi).
Bonne écoute.
Malheureusement aujourd’hui, ce n’est plus possible pour plusieurs raisons. Depuis 15 ans, la dance-music ne fait que répéter les mêmes formules et les récupérations commerciales n'ont plus le même impact qu'avant. Ces dernières années, le r’n’b et le rap se vantent même de créer de nouvelles musiques sauf que cela a déjà été réalisé deux décennies plus tôt. Puis s’il faut retourner aux sources, «The message» de Grand master flash, l’un des premiers morceaux rap ayant utilisé les sons électroniques, date de 1983. Quatre ans plus tard, les Beatmasters étaient l'un des premiers groupes a mettre du rap dans leur dance-music.
Lorsque certains découvriront les morceaux référencés, ils pourront aussi répliquer en disant que certains morceaux issus du disco, du funk et de la new-wave, pour ne citer que ceux-là, étaient des bonnes récupérations commerciales... ou pas. Il est clair qu’on ne mettra pas au même niveau un morceau de Boney M aujourd’hui repris via un projet d’Armand van helden, qu’un morceau de Telex, l’un étant plus populaire que l’autre (inutile de préciser lequel).
Le but de ce topic est de s’arrêter sur une période précise où les expérimentations des années 80 changèrent la dance music par le biais de la technologie. L’histoire commence en été 1987 à Ibiza lorsque quelques DJ diffusèrent les premiers morceaux d’Acid house crées venant de Chicago. De retour de vacances, les anglais en firent un courant majeur qui se répandit à travers toute l’Europe, avant que les allemands ne s’inspirent de la Techno de Détroit et de leur EBM pour créer la leur, peu après la chute du mur de Berlin. Parallèlement, les maisons de disques en profitèrent pour mettre en avant leur propres avatars créant la confusion dans les charts de l’époque, avant que l’Eurodance n’écrase tout sur son passage, marquant ainsi la fin d’une période dite créative pour des morceaux du genre (pris au sens large) destinés au grand public.
En guise d’ouverture, j’ai choisi un morceau paru avant cette période mais qui a marqué par sa singularité et cousinage avec n’importe quel titre de house-music de la fin des années 80, Avec «Nineteen », Paul hardcastle s’est classé numéro 1 quand quelques pays et 15e en france en automne 1985 (grâce au featuring d’Yves Mourousi).
Bonne écoute.
