Et si j'ai pris mes deux plus grosses claques de l'année avec deux groupes, qui sont dorénavant cultes pour moi ? 
Quoique ... Allez, parlons plutôt de Spock's Beard, Marillion je pense que je connaissais déjà en 2004, mais je me suis mis à adorer qu'en 2005.
Alors que Spock's Beard, j'ai pris un CD en 2005, et j'étais conquis, fou à lier, fan, amoureux, ...
Maintenant, pour les courageux de la lecture, ... Parlons de ce que j'aime !
 
Groupe de rock progressif, ou dit de "néo-progressif", car ils sont tout nouveaux tout beaux, fraichement débarqués des années 90 au lieu des croutons que sont Genesis et autres Yes.
Composé de 5 membres, le groupe a surtout pour tête pensante Neal Morse, chanteur et compositeur à 90% du groupe. Enfin jusqu'à ce qu'il découvre Dieu et lâche le groupe au profit d'une carrière solo où il encense Jésus (sur un fond musical toujours aussi génial par contre).
Alors Spock's Beard c'est du rock prog, mais pas dans le sens "longues plages lentes, hypnotiques et chiantes dominées par les claviers". Au contraire, c'est du rock débridé, sautillant, qui fout une bonne humeur du feu de Dieu (tiens, encore là lui ^^), aux multiples influences.
Il suffit d'écouter "
At The End Of The Days" pour s'en rendre compte, chanson de 15mn avec un thème principal joyeusement niais comme Spock's Beard sait si bien les faire, mélant en son centre (passage plus sombre musicalement) passage jazzy, solo de guitares hispaniques, guitares à la limite du metal, et trompettes tonitruantes.
Ou l'intro de 
"The Great Nothing", avec ses chants grégoriens.
Jetez donc un oeil à l'album 
V, qui comporte ces deux compositions (15mn l'une, 26 l'autre, mais les 4 autres chansons présentes sur le CD font 5mn chacune, je vous rassure ^^ Et elles sont toutes aussi débridées. Et la ballade est un monument de niaiserie assumée).
Snow, le dernier album avec Morse aux commandes est quant à lui un double concept-album, nous racontant l'histoire de Snow, albinos, découvrant la vie à New York, se faisant un pote junkie, découvre l'amour et tout et tout. Cd moins super joyeux que le précédent, mais aux mélodies toujours aussi finement ciselées et toujours sans limite (on passe d'une chanson qui comporte un solo de piano super poignant à une chanson aux multiples sons bizarres limite inécoutable).
 
Le genre de groupe où l'on découvre quelque chose de nouveau à chaque écoute, diablement efficace (nombre de passages qui pourraient passer à la radio !), pas con du tout, et ... Bah c'est trop bon à écouter quoi ^^