Depuis la dernière fois, j’ai eu le temps de lire pas mal de bouquins (oui, je suis une grosse glandeuse… en même temps, j’en profite tant que je peux…). Je vais vous parler de 4 d’entre eux.
Cosmos Factory de Jacques Barbéri
(aux éditions de la Volte, j’apprécie cette maison d’édition, elle a publié aussi
La horde du contrevent d’Alain Damasio).
J’aime bien Barbéri, il a un univers complètement bizarre. Je l’ai découvert avec
Narcose, un petit roman complètement déjanté où les personnages sont pratiquement toujours drogués, où la « mode » est à la greffe de n’importe quel organe n’importe où de n’importe quelle espèce, ou plus radicalement à l’échange de corps - sous le manteau. C’est assez jouissif. Avec
Cosmos Factory, il fait un clin d’œil à Lovecraft et à son
Cauchemar d’Innsmouth. C’est moins « weird » que
Narcose, mais ça se lit très bien, un moment agréable donc.
L’espace de la révélation d’Alastair Reynolds, 1er tome du Cycle des Inhibiteurs.

Là, on plonge dans un space opera un peu « hard science » - catégorie dont je suis moyennement fan. Cependant, le roman est bien construit, avec des rebondissements aux bons moments, on n’a pas de héros principal bien déterminé etc, les personnages féminins sont bien présents (oui, c’est l’un de mes critères…). En gros, un archéologue découvre les restes d’une civilisation dans une galaxie proche qui avait apparemment atteint le même niveau d’intelligence et de technologie que l’Humanité, voire plus, mais elle a subitement disparu il y a 900 000 ans… Mais pourquoi donc… ? Pendant ce temps, un drôle d'équipage où chaque individu sert ses propres intérêts vient de l'autre bout de la galaxie pour chercher cet archéologue, mais pourquoi donc... ?
Le diptyque
Ilium et
Olympos de Dan Simmons.

Le 1er -
Ilium - est bien écrit, il est captivant. En gros, on est plongés en pleine guerre de Troie reconstituée grandeur nature par des « dieux » olympiens très étranges. C’est épique donc, bien écrit ou bien traduit ou les deux, du coup, c’est agréable à lire. Parallèlement, on a une communauté d’êtres humains qui vivent dans l’ignorance totale de leur passé, de la science etc. et dont l’un d’eux est titillé par le désir du Savoir… Quelle boîte de Pandore va-t-il ouvrir là… ?
On a aussi une autre population en parallèle qui se dirige vers Ilium, les Moravecs, des êtres biomécaniques - dont certains sont passionnés par la littérature humaine - et qui viennent dans le coin parce qu'ils y ont découvert de loin des choses pas très claires...
On veut donc lire le 2e -
Olympos -
dans lequel cette guerre de Troie tourne au vinaigre et dévie allègrement du texte d’Homère, et où tout part en cacahuète, où on va comprendre aussi le lien entre ces humains et ces « dieux olympiens ». Ça se lit bien aussi, cependant la fin est vraiment très … bref, c’est de la flotte franchement, ça laisse à désirer je trouve. Dommage, parce que le reste m’a donné du plaisir à la lecture.