Il y a aussi la série Hap Collins et Leonard Pine de Joe R. Lansdale.
D'un coté, Hap, blanc, hétéro et démocrate.
De l'autre, Leonard, noir, gay et républicain.
Ils vivent au Texas, sont les deux meilleurs amis du monde alors que tout les oppose. Et ils ont un talent incroyable pour se retrouver dans des embrouilles pas possibles, avec en fond un portrait assez corrosif des USA, et un humour sarcastique à souhait.
Cinq titres en français à ce jour :
L'arbre à bouteille
Le mambo des deux ours
Bad chili
Tape-cul
Tsunami mexicain
"le polar gay"
Olivierz a écrit :Il y a aussi la série Hap Collins et Leonard Pine de Joe R. Lansdale.
D'un coté, Hap, blanc, hétéro et démocrate.
De l'autre, Leonard, noir, gay et républicain.
Ils vivent au Texas, sont les deux meilleurs amis du monde alors que tout les oppose. Et ils ont un talent incroyable pour se retrouver dans des embrouilles pas possibles, avec en fond un portrait assez corrosif des USA, et un humour sarcastique à souhait.
Cinq titres en français à ce jour :
L'arbre à bouteille
Le mambo des deux ours
Bad chili
Tape-cul
Tsunami mexicain
(et comme par hasard le gay s'appelle Pine. hum.)
J'oubliais aussi Mehmet Murat Somer, un auteur turc qui écrit notamment sur les travestis. C'est assez étonnant, car il reflète parfaitement la dichotomie turc, entre le coté occidental-laïque (l'homosexualité n'y a jamais été pénalisée et les femmes ont eu le droit de vote avant la France) et l'héritage musulman (homophobie latente et hypocrisie).
Re: "le polar gay"
La musique de papa de José-Louis Bocquet, dans la collection Suite noire, dirigée par le très incontournable Jean-Bernard Pouy.
Une chouette histoire condensée en 97 pages : un père producteur de disque à la dérive, une mère psychorigide et un fils qui plaque tout pour tenter de vivre (de) sa passion du rock.
C'est direct et sans fioriture, superbe quand il traite de la relation père-fils, de l'adolescence, du rock, et la fin vous assène un méchant uppercut que vous allez sentir longtemps.
Et en plus, le fiston est gay ! C'est juste évoqué comme ça, en passant : son père se rend compte qu'il dort toujours, mais ne partage pas sa couche avec une fille. Et cela ne pose aucun problème.
L'homosexualité est donc anecdotique, mais le bouquin est vraiment très chouette.
Une chouette histoire condensée en 97 pages : un père producteur de disque à la dérive, une mère psychorigide et un fils qui plaque tout pour tenter de vivre (de) sa passion du rock.
C'est direct et sans fioriture, superbe quand il traite de la relation père-fils, de l'adolescence, du rock, et la fin vous assène un méchant uppercut que vous allez sentir longtemps.
Et en plus, le fiston est gay ! C'est juste évoqué comme ça, en passant : son père se rend compte qu'il dort toujours, mais ne partage pas sa couche avec une fille. Et cela ne pose aucun problème.
L'homosexualité est donc anecdotique, mais le bouquin est vraiment très chouette.