
Du coup, j'attaque:

Sacha a écrit :Fred Vargas, je kiffe sa manière d'écrire. Ce petit côté "je te sors 3 rebondissements en 30 pages tu croyais que c'était lui, en fait non, c'est elle, et au final, c'est un autre"![]()
Du coup, j'attaque:
Je suis dedans aussi. J'ai craqué malgré ma promesse d'attendre les sorties poches des bouquins.Natan a écrit :Je suis un inconditionnel d'Irving et je viens de terminer son dernier livre A moi seul bien des personnages (In one person en VO), que j'ai dévoré en deux jours.
Cet opus n'atteint pas les sommets du Monde selon Garp ou, surtout, d'une Prière pour Owen, mais c'est un excellent livre que j'ai déjà hâte de relire.
Ah, je ne l'ai pas fini ! Ca fait partie de mes lectures en suspens faute de trouver le temps... J'ai bien accroché toutefois et j'ai eu l'impression qu'Irving retrouvait de sa superbe ("Une femme de papier" est le dernier que j'ai lu de lui, et je trouve qu'il y avait beaucoup de redondances dans ses romans depuis les premiers, d'éléments dont il ne se détachait plus et un style de plus en plus fade. Même si on retrouve les principaux éléments chers à Irving, ils ne deviennent plus des éléments dominants qui déterminent l'histoire).Natan a écrit :Je suis un inconditionnel d'Irving et je viens de terminer son dernier livre A moi seul bien des personnages (In one person en VO), que j'ai dévoré en deux jours.
Cet opus n'atteint pas les sommets du Monde selon Garp ou, surtout, d'une Prière pour Owen, mais c'est un excellent livre que j'ai déjà hâte de relire.
On y trouve nombres de thèmes chers à Irving, des femmes fortes ou/et cinglées, des hommes parfois pleutres, des parents absents, des accidents mortels, de la lutte sportive, etc. Mais le thème central du roman est la diversité sexuelle et son acceptation. Il y est beaucoup question de sexe, d'homosexuels, de transsexuelles et, surtout, de bisexualité. Pour autant, ce n'est pas un livre voyeur. Le narrateur se cherche, il y est beaucoup question d'amour et d'écriture.
J'ai particulièrement aimé les 150 premières pages, sans temps mort, d'un rythme sans faille.
Je suis moins convaincu par la fin (les deux derniers chapitres) qui, à mon sens, n'apporte rien à l'histoire, un peu comme si Irving avait absolument voulu préciser la fin de tous les personnages. Je trouve qu'un peu plus de mystère n'aurait pas nui.
Cela dit, c'est un bouquin que je conseille, parce qu'on y retrouve tout ce que j'aime chez Irving : sa densité, son ambiguïté, son humour percutant, ses situations surréalistes, sa complexité.