
La quatrième de couverture qui est déjà tout un programme en soi fait :
Faut-il prendre au sérieux les menaces d'enlèvement qu'un groupuscule islamiste fait peser sur Britney Spears ? Les services français (les meilleurs du monde) pensent que oui. Certes, l'agent qu'ils enverront à Los Angeles pour suivre cette affaire présente quelques handicaps - il ne sait pas conduire, fume dans les lieux publics, ignore presque tout du show-business et manifeste une tendance à la mélancolie -, mais il fera de son mieux pour les surmonter, consultant sans se lasser les sites spécialisés, s'accointant avec des paparazzis, fréquentant les boutiques de Rodeo Drive ou les bars de Sunset Boulevard, jusqu'à devenir à son tour un spécialiste incontesté tant de Britney elle-même que des transports en commun de Los Angeles. Il n'en échouera pas moins dans sa mission, et c'est de son exil au Tadjikistan, près de la frontière chinoise, qu'il nous adresse ce récit désabusé de ses mésaventures en Californie.
Je l'ai choisi pour son titre à double sens (voulu et développé dans le livre) qui me plaisait beaucoup : le ravissement au sens d'enlèvement mais aussi au sens d'extase comme dans cette sculpture de Champaigne intitulé "le ravissement de Sainte Madeleine".
C'est bien sûr un livre au 36e degré. Mais pas un 36ème degré lourdingue et codé dans une langue cool, gratuit comme dans beaucoup de livres qui se veulent absurdes. Ce qui rend les événements qu'il décrit, réels en ce qui concerne Britney Spears et d'autres "celebs", d'autant plus burlesques. On est confus, au milieu du cynisme et de la satire (
![Très drole ! =]](./images/smilies/oldsite_icon_turned.gif)
Et puis j'aime bien les chroniques de Jean Rolin aussi.
