Proxima a écrit :
Je viens d'attaquer "Les Fourmis" de Werber. Et maintenant à cause du bouquin, je peux passer des heures à épier les petites fourmis des champs
je regarde souvent aussi comment s'organisent les fourmis et autres insectes. J'ai tjrs trouvé ça passionnant...
Sinon, je viens de découvrir Renée Vivien (et oui, mieux vaut tard que jamais) ... et j'aimerais savoir s'il y en a parmi vous qui connaissent d'autres poétesses lesbiennes qui vaudraient le détour de lecture parce que je me sens légèrement ignorante là ... ?
Gil a écrit :et j'aimerais savoir s'il y en a parmi vous qui connaissent d'autres poétesses lesbiennes qui vaudraient le détour de lecture parce que je me sens légèrement ignorante là ... ?
Et sinon, actuellement je lis Le Palanquin des larmes de Chow Ching Lie.
Ca m'a fait un peu bizarre au début parce que ça se situe dans la Chine contemporaine et que d'habitude je lis des histoires ayant pour cadre la Chine ancienne (ça m'apprendra à bien faire attention au résumé !). Mais c'est un cours d'histoire à taille humaine, très intéressant !
Chronique de l'oiseau à ressort de Haruki Murakami.
MERCI à ce forum de m'avoir fait découvrir cet auteur culte au Japon mais encore relativement confidentiel en France, et c'est bien dommage. C'est génial !
Dernière modification par Adyton le jeu. sept. 03, 2009 2:57 pm, modifié 1 fois.
Je viens, enfin, faire un petit compte rendue de Mes mauvaises pensées de Nina Bouraoui, que je viens juste de finir.
D'abord, ce qui frappe c'est l'absence de chapitres, l'absence de paragraphes. Toute les phrases s'enchainent, parfois de longues phrases avec pleins, pleins de virgules. La forme me semble tout a fait légitime, ce sont des pensées qui s'enchainent et quand on y réfléchis, nos pensées sont loin d'être bien découpé en paragraphes et chapitres. On passe d'un élément A a un élément B, puis C, puis D pour finalement revenir a A et ensuite a C et puis a B. Petit a petit tout ce définie sans vraiment ce définir. Cette suite de mots, qui dévoilent des pans de vies de l'auteur, on s'accroche a ses souvenirs, a ses pensées.
J'ai continué page aprés page a lire ce livre, parce que j'ai aimé ses mots. Je les vivaient, sans aucune identifications a moi-même, comme a la fois extérieur a l'histoire mais a l'intérieure, parce que toute ses phrases semblaient venir de l'intérieur de Nina Bouraoui.
J'étais aussi accroché a ses histoires qu'elle laissait entrevoir, et je voulais comprendre, pourquoi c'était assez marquant pour y penser, pour en parler.
Je ne m'y connais pas du tout, alors ce n'est que mon avis. Rien que pour le style de Nina Bouraoui, c'est un livre que je conseil. Pour le contenue, je les trouvait a la fois fascinant mais j'étais dans un total "ça ne me concerne absolument pas", qui peut-être au final un peu gênant. Mais finalement pas tant que ça. La Vie Heureuse m'avait fait le même effet et ça ne m'avait pourtant pas empêché de l'aimer. Même si, surement moins que quelques autres livres dans lesquels ma personne se sentirais touché et un peu reconnue.
Maintenant, je vais commencer Ou est tu ? De Marc Levy.
Ah oui, immense souvenir de ce livre à l'homosexualité très latente.
Et quel personnage, cet Old Bull Lee.
J'ai fini le Lansdale, et pour faire court, sa série est certainement ce qui se fait de mieux dans la catégorie gay et dans la catégorie polar cynique et corrosif.
Je relis L'accumulation du capital de Rosa Luxemburg, l'un des premiers livres à penser le complexe militaro-industriel (mais dans une optique antimilitariste), près de 50 ans avant Eisenhower. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle partage l'aversion de Marx pour Say.