ThD a écrit : Bret Easton Ellis est un de mes auteurs américains préférés. Quel talent !! A ceux qui voudraient le découvrir, je conseillerais de lire ses romans dans leur ordre de parution, pour suivre l'évolution de l'auteur. Commencer donc par "Moins que zéro", roman sombre sur la jeunesse dorée et perdue hollywoodienne, roman écrit par BEE quand il n'avait que 19 ans. Puis "Les lois de l'attraction", "American psycho", "Glamorama", "Lunar Park".
Pour ce qui est de l'adaptation ciné des "Lois de l'attraction" par Roger Avary, elle réussit le tour de force de restituer par les choix de mise en scène et de prises de vues l'atmosphère un peu sous acide de l'écriture ellisienne.
Salut, je m'incruste...
De Bret Easton Ellis, je n'ai lu que "american psycho", et c'était déjà pas mal...
j'avais trouvé ça bien, mais je ne m'étais pas du tout reconnue...
Jusqu'au jour au mameuffe (marque déposée), qui pourtant ne lit pas tant que ça,
me conseille de lire "
la fenetre panoramique" de Richard Yates..
et depuis .. brest me semble vraiment fade...
Pourquoi me direz -vous ?
Parceque Riri
(moi aussi, je le connais bien) s'interroge sur les mêmes
points de Brestounet...
à savoir la qu'est ce que la reussite sociale, où nous mène la société de consommation, tout ça...
April et Frank Wheeler forment un jeune ménage américain comme il y en a tant :
ils s'efforcent de voir la vie à travers la fenêtre panoramique du pavillon qu'ils ont fait construire dans la banlieue new-yorkaise. Frank prend chaque jour le train
pour aller travailler à New York dans le service de publicité d'une grande entreprise de
machines électroniques mais, comme April, il se persuade qu'il est différent de tous
ces petits-bourgeois au milieu desquels ils sont obligés de vivre, certains qu'un jour, leur vie changera...
Pourtant les années passent sans leur apporter les satisfactions d'orgueil qu'ils espéraient. S'aiment-ils vraiment ? Jouent-ils à s'aimer ? Se haïssent-ils sans se l'avouer ?...
Quand leur échec social devient évident, le drame éclate.
Là où Brebrest a recours au sang, et à la violence pour nous montrer un certain malaise,
Riri prends des gens de ce qu'il y a de plus ordinaires, ce qui n'empêche pas
une fin on ne peut plus tragique....
en un mot ... c'est un INCONTOURNABLE !