Ce que je trouve interessant chez lui c'est ce côté ultra materialiste presque fétichiste, ce primat accordé aux marque, ces références musicales multiples, cette description de la vie urbaine tellement bourrées d'enseignes et de possibilités consuméristes infinies que c'est presque étourdissant.Manchette a écrit :B. E. Ellis, je n'ai jamais pu accrocher. C'est comme Houellebecq : je ressens une impression de vide et de vacuité complets. Et surtout une absence de style qui me désole au plus haut point, puisque le style est plus important que l'histoire dans un bon roman !
Ses histoires de héros friqués pas bien dans leur peau me laissent indifférent, notamment American psycho, d'une banalité affligeante et qui se contente de surfer sur la mode des tueurs en série, sans avoir le talent ni l'incroyable force subversive du Corps exquis de Poppy Z Brite.
Et finalement les héros ont tout pour être bien : l'argent, la beauté, le relationnel, la famille et pourtant ils sont malheureux et perdus au travers de tout ces codes qui tendent à les éloigner d'eux mêmes, à force de trop remplir leur vie, ils se sentent vides.
Du coup ça fait trop réfléchir au sens de la vie je trouve.