En ce moment je lis...

[Poulpie]

Fils-de-Brûmes l'Empire Ultime, de Brandon Sanderson.
Un livre de fantasy comme je les aime et que je recommande vivement!

[Gemini]

En ce moment c'est : Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough.

Ce livre traite d'un amour impossible entre un jeune prêtre (qui ne veut pas rompre ses voeux d'abstinence mais qui est tombé amoureux) et une femme. L'histoire se déroule sur les terres brûlantes d'Australie... C'est un beau livre (oui je me permets de faire un début de conclusion parce que j'ai presque fini le pavé ) qui traite de vrais sentiments...

Voilou, et je vais pas tarder à changer de registre pour me faire la série des Magicien de Raymond E.Feist (fantasy) ! (qui apparemment est pas trop mal m'a-t-on dit...)

[Luka]

Comme Mizc, j'ai nettement préféré Cent ans de solitude à L'amour au temps du choléra, qui m'a un peu déçu.

Je ne l'ai pas pour autant trouvé décevant, ce doit être surtout affaire de sensibilité personnelle : je crois que les histoires de malédictions et de générations enchevêtrées sur un siècle me transcendent plus, de par les ramifications qu'elles ont hors de l'humain et des destinées individuelles, que les histoires d'amour, de façon générale. Mais pour une histoire d'amour, c'est une sacrée histoire d'amour, avec ce qu'il faut de folie, d'acharnement, d'idée fixe de son protagoniste principale, ce qu'il faut de cruauté, aussi, et surtout cet écho de l'âme qui fait entrapercevoir entre les lignes une certaine vérité du coeur, que ce soit par thèse ou par antithèse. L'amour au temps du choléra reste tout de même magistral. A titre personnel, ce sont les quelques pages de la toute fin qui m'ont peut-être un peu déçue (peut-être avais-je placé mes exigences un peu haut), que j'ai trouvé presque banales au regard du livre que je venais de lire ...

Quant à Pinget, c'est intéressant que tu le mentionnes, personne ne le mentionne jamais; il est passé plus ou moins inaperçu, ou pas encore perçu peut-être. Protégé de Beckett (dont il a aussi été le traducteur et vice versa) qui lui écrit de longues lettres, il est en tous cas un personnage que je veux découvrir plus avant.

Ah oui tiens, Beckett aussi il est sur ma liste des auteurs à approfondir un-de-ces-jours.

C'est marrant, c'est le contraire pour moi. Ou pas le contraire, juste autre chose. J'ai été remuée de fond en comble par L'Amour au Temps du Choléra. Que j'ai aimé probablement plus qu'aucune autre livre auparavant, ou presque. Dont j'ai dégusté chaque page. Mais ça doit être parce que l'amour.

Sans prêcher pour ma paroisse, tu devrais lire la correspondance de Beckett. En parallèle (et pas à l'exclusion) de son oeuvre. Laquelle est parfois difficile d'accès. La correspondance leur donne un éclairage passionnant. J'trouve. Puis elle mène à d'autres auteurs et artistes, qu'on veut absolument découvrir après.

[Mizc]

C'est marrant, c'est le contraire pour moi. Ou pas le contraire, juste autre chose. J'ai été remuée de fond en comble par L'Amour au Temps du Choléra. Que j'ai aimé probablement plus qu'aucune autre livre auparavant, ou presque. Dont j'ai dégusté chaque page. Mais ça doit être parce que l'amour.

Je crois que mes lectures (allez, n'ayons pas peur de la généralisation : nos lectures à tous) sont perçues au travers d'un prisme très variable suivant mon (notre) état d'esprit du moment / de la période donnée. M'est avis que si j'avais lu L'amour aux temps du cholera il y a 5 ou 6 mois plutôt qu'il y a 3 jours, ou il y a 1 an et demi, j'aurais ressenti ce livre différemment. Les amours merdiques qui ne durent jamais assez longtemps n'aident pas forcément à appréhender toute la saveur des amours d'une vie, furent-ils les amours de personnages de roman. Ce qui est révélateur, est sûrement le fait que c'est la cruauté de l'amour dans cet ouvrage que j'ai trouvé la plus émouvante et la plus magistrale. (D'où ma déception face à la fin, sûrement.) Allez, je le relirai dans 1, 5 ou 10 ans et avec un peu (beaucoup) (je croise les doigts) de chance, je serais en mesure d'y trouver d'autres choses, de l'ordre de cette immuabilité des sentiments si présente chez G. G. M.

Sans prêcher pour ma paroisse, tu devrais lire la correspondance de Beckett. En parallèle (et pas à l'exclusion) de son oeuvre. Laquelle est parfois difficile d'accès. La correspondance leur donne un éclairage passionnant. J'trouve. Puis elle mène à d'autres auteurs et artistes, qu'on veut absolument découvrir après.

Ah, j'ai un ami qui me tanne avec Cioran (apparemment influencé par Beckett d'après ce que j'ai lu sur les quatrièmes de couv ?) depuis quelques temps, j'ai donc fini par commander son Précis de décomposition. (non, ce smiley n'est pas si antinomique que ça par rapport au titre de l'ouvrage qui précède.) Comme quoi il semblerait que tous les chemins mènent à Beckett (?)
(Mais .... mais ... si je mets le pied dedans, je ne vais plus m'en sortir, et je vais encore multiplier par trois ou quatre la liste des ouvrages que je voudrais lire. La juste allocation de son temps et plus encore de son temps pour ses livres, une thématique problématique pour l'homme contemporain. )

[Maïzena]

La juste allocation de son temps et plus encore de son temps pour ses livres, une thématique problématique pour l'homme contemporain. )

Il en est même qui disposant de temps renoncent à lire parce que ne disposant plus de temps de cerveau équivalent au temps de lecture pour l'absorber, la lecture.

Je suis dans Le caveau de famille de Mazotti. J'avais pourtant adoré le "tome 1" si on peut dire...

Spoiler : :

mais là je suis juste blasée par les similitudes avec ma viela vie de toute célibataire s'étant lancée dans la vie de famille et ça me déprime, sa vision des choses. Beaucoup trop de réalisme et je ne vois toujours pas ce qu'ils se trouvent...

Bref moyennement, heureusement que je me fais de temps en temps quelques pages de Mansfield Park dans lequel, tel Fanny, on s'ennuie et on s'amuse de la platitude des autres...

[Luka]

Sans prêcher pour ma paroisse, tu devrais lire la correspondance de Beckett. En parallèle (et pas à l'exclusion) de son oeuvre. Laquelle est parfois difficile d'accès. La correspondance leur donne un éclairage passionnant. J'trouve. Puis elle mène à d'autres auteurs et artistes, qu'on veut absolument découvrir après.

Ah, j'ai un ami qui me tanne avec Cioran (apparemment influencé par Beckett d'après ce que j'ai lu sur les quatrièmes de couv ?) depuis quelques temps, j'ai donc fini par commander son Précis de décomposition. (non, ce smiley n'est pas si antinomique que ça par rapport au titre de l'ouvrage qui précède.) Comme quoi il semblerait que tous les chemins mènent à Beckett (?)
(Mais .... mais ... si je mets le pied dedans, je ne vais plus m'en sortir, et je vais encore multiplier par trois ou quatre la liste des ouvrages que je voudrais lire. La juste allocation de son temps et plus encore de son temps pour ses livres, une thématique problématique pour l'homme contemporain. )

Tous les chemins du 20è siècle mènent à Beckett, ou nombre d'entre eux pour plusieurs raisons. Notamment parce que né en 1906 et mort en 1989, il en couvre quand même une grande partie. Ensuite parce qu'il a été proche de nombre de gens importants, mais qu'il en a aussi aidé ou influencé nombre d'autres. Parce qu'il a été novateur, assez unique dans sa réflexion comme dans son oeuvre. Et aussi parce qu'il reste mystérieux, et donc on tente de le comparer, ou de comparer des choses à lui pour mieux le comprendre.
Entre autres.

[Régal Délice]

Pour revenir à Pinget, je viens de retrouver dans mes bookmarks l'adresse du site qui lui est consacré, et que j'avais lu et marqué il y a longtemps, puis oublié, si bien qu'en lisant L'Apocryphe je n'avais pas du tout fait le lien et avais pensé découvrir cet auteur pour la première fois ; ce qui montre que Pinget crée un phénomène neuro-psychologique assez particulier chez ses lecteurs, et suscite des oublis et des redécouvertes assez étonnants (ou alors c'est moi qui suis gâteux, ou négligent). Bref, voici ce site :

http://www.robert-pinget.com/

Il y a pas mal de choses sur sa biographie et ses relations avec Beckett et d'autres très grands écrivains de cette période.

[Rusalka]

Pinget, Beckett... vous parlez de choses qui font envie.

Mais là, j'ai fini le T.2 "Syfron" des Chroniques de Tramorée ce matin.
Il me tarde d'être de retour à la maison pour attaquer (c'est bien le mot ) le T.3 !

[Régal Délice]

En ce moment je suis dans Le faiseur d'histoire, de Stephen Fry ; Fry, c'est du nanan, comme disaient nos grands-mères, c'est un dessert. Un auteur toujours passionnant, drôle, enlevé, joyeusement intello, universitaire et so british, et bien sûr toujours hyper homo-érotique. Dans ce livre, notre héros, qui est comme il se doit un jeune étudiant bien élevé de Cambridge, est en train de terminer une thèse sur l'enfance de Hitler, lorsque le hasard lui fait rencontrer un physicien qui travaille sur un curieux appareil : une machine temporelle ; vous voyez vers où cela nous mène... C'est une lecture très distrayante (hélas ! je l'ai presque fini !)

[Gaketin]

La fac m'obligerait à lire Ovide, mais mon coeur décide de lire Beckett donc je me re-re-re-plonge dans Fin de Partie. J'adore Samuel