En ce moment je lis...

[Cactus moribond]

Tiens, moi je viens de lire vite fait "le fantôme de Canterville", léger et exquis.

[Rusalka]

J'ai rangé la Guerre des fleurs parce que j'ai 2 livres de la bibliothèque qui attendent.
Donc là, j'ai commencé Or not to be de Fabrice Colin. L'écriture est très onirique, et déstructurée. J'ai un peu de mal à suivre la trame, mais comme le héros a l'air fou, suivons-le allégrement !

[shaya]

En plus du Retour du Roi, j'ai entamé et fini Love & Pop, de Ryu Murakami, je ne sais pas si quelqu'un connaît, le roman traite de la prostitution des jeunes japonaises, mais c'est intéressant, mais le style est assez étrange...

[JavaBleue24]

Le Lexiguide des poules. C'est très complet.

[amélie-sens]

la princesse de clèves et autres romans de princesses de Mme de Lafayette...très bien...

[Tiamatt]

Le 4ème volume des Enfants de la Terre... Avoir apprécié le 3ème après avoir détesté le 2ème me donne l'espoir d'avoir un bon tome dans les mains, mais j'ai quand même l'impression désagréable de lire toujours la même chose. L'auteur a un don pour se répéter sans en avoir l'air et c'est souvent agaçant. La vision et les explications de l'auteur sur les hommes préhistoriques sont souvent passionnantes, c'est réellement ce que j'apprécie dans le court du récit (parce que l'histoire d'amour... voilà quoi).

[Régal Délice]

J'ai lu Palafox, Le vaillant petit tailleur et Dino Egger, tous des livres écrits par Eric Chevillard, qui est récemment devenu l'auteur fétiche que j'idolâtre, qui trouble mon sommeil, m'empêche de digérer, qui m'obsède jour et nuit ; à chaque paragraphe, je veux me prosterner en criant "Merveille ! Merveille !", mais heureusement j'arrive encore à me contrôler (ce qui est heureux pour ma réputation, vu que je lis surtout dans les cafés, dans le train et à mon boulot).

Alors Palafox, c'est un animal impossible qui ne rentre pas dans les grilles de classification, c'est tous les animaux à la fois, moustique, éléphant, caniche, et il suffirait peut-être qu'on lui laisse le temps de remettre son veston et son chapeau pour qu'il devienne un monsieur comme les autres ; c'est très drôle, c'est une construction superbe, un style magnifique, cela nous parle de notre relation à l'animal et de notre volonté, peu convaincante, de nous en distinguer. C'est un très beau livre. (Pour moi, qui adore les ornithorynques et toutes les bêtes bizarres en général, c'est l'extase !).

Le vaillant petit tailleur, c'est le conte de fée, mais revu à la façon Chevillard, qui prétend en devenir l'auteur, c'est très sympa et très drôle.

Dino Egger, c'est le grand homme qui aurait dû exister, qui ne l'a pas fait et qui nous manque ; Chevillard traque son inexistence, cette lacune, à travers l'histoire ; c'est encore très drôle et très astucieux.

Après, j'ai aussitôt commencé à relire Palafox, mais une copine, appâtée par les louanges que je faisais de ce livre, me l'a piqué. Je suis donc passé à Moderato Cantabile, de Duras, car je ne l'avais jamais lu et c'est une lacune qu'il faut combler.

[Rusalka]

De Luxe, tes descriptions font envie. Je note ça sur ma liste .

J'ai fini Or not to be hier soir.
Bof.



L'écriture décousue n'est pas déplaisante, tantôt pièce de théâtre, scenario ciné, journal intime, récit, etc. mais les descriptions pourraient être à mon avis plus fouillées. L'auteur place sont histoire en Angleterre, et il existe une belle tradition de description des paysages anglais qui passe à la trappe.
Et puis les allusions érotiques qui deviennent baclées et pornographiques, c'est moyen bof...

Allez, je vais me changer les idées avec Lombres de China Miéville.

[Nomis]

C'est pas de la grande littérature, mais j'ai commencé à lire les premiers tomes quand j'étais plus jeune et maintenant je veux savoir la fin . Je le lis en VO bien sûr... 8)

[Paulette]

Wahou.

dans les sorties, je vous encourage fortement à lire le premier bouquin de E. Catton :

"- C’est une façon intéressante de voir les choses, dit la prof de saxophone.
- Moi je veux une excuse, insiste Julia. Si on découvre que j’ai été traumatisée, ce ne sera plus de ma faute. Ce ne sera pas dégouttant, ce sera tragique. Ce sera un effet – l’effet d’une cause qui n’est pas en mon pouvoir. Je serai une pauvre victime.
- Vous voulez toutes être traumatisées, éclate soudain la prof de saxophone. Toutes. S’il y a bien une chose, une seule, que toutes mes élèves ont en commun, c’est ça. C’est le thème que vous déclinez, toutes, des variations : le désir suprême d’être victime. Vous y voyez le seul moyen pratique de prendre l’avantage sur vos copines, et vous n’avez pas tort. Si j’abusais de toi, Julia, je te rendrai un service formidable. Je te donnerai carte blanche pour une orgie d’autodétestation et d’apitoiement sur toi-même où aucune des tes camarades ne pourrait espérer rivaliser.
- Oui, c’est bien ce que je me tue à vous dire, approuve Julia. "