Aldara "Cinquante nuances de grey" Les raisons d'un succès..

[Eustache]

Complètement d'accord avec Miss Hada, pas mieux. Si il y en a qui veulent toutefois se faire une idée de la très haute teneur érotico-littéraire du bousin sans avoir à débourser un argent qui gagnerait à être mieux employé en pizza et en bières, j'avoue que je me suis ici pour ma part presque étouffée de rire avec mon infusion fruits rouges:

http://www.evene.fr/livres/actualite/ci ... 247242.php

Mais quand même, c'est tout de même consternant ma pauvre Lucette. Il n'y a plus de saisons.

[youtube]TlQlp88tbMc[/youtube]

[Luka]

Ça me fait bien rire, tiens, "la misère sexuelle des Américaines". Déjà, qu'est ce qu'on veut dire par misère sexuelle? Qu'elles baisent pas? Mal? Qu'elles ne prennent pas leur pied? Qu'elles sont trop prudes? Ou pas assez? Qu'elles sont quelque chose, d'harmonieux? C'est vrai que c'est super de se voir juger dans ce qu'on a d'intime (si ça l'est encore) en tant que groupe. D'ailleurs, la débauche sexuelle des gays, on sait tous où ça mène (à écouter Abba en boucle en faisant le ménage en string léopard rose).
Ça a exactement la même saveur que quand on dit que les Etats-Unis c'est moche, c'est que des gratte-ciels. L'anti-américanisme primaire me ferait presque marrer, sauf que se servir de Fifty Shades of Grey pour le faire, c'est un peu con. Parce que s'il y a bien un truc qui se traduit bien, c'est l'expérience autour de FSOG.

Alors oui, que le bouquin révèle quelque chose d'assez triste (un tas de femmes se voient légitimées dans leurs envies un peu kinky, hors missionnaire et sexe une fois par mois et ne voient absolument pas l'aspect humiliant et dégradant de la relation Christian-Anastasia), d'accord. Mais qu'on qualifie ça d'américain, lol. Le seul truc, c'est que les Etats-Unis, peut-être plus qu'ailleurs, permettent à ce genre de "projets" de fonctionner, de lancer des buzz qui se répandent partout ailleurs. Mais c'est une question de structure, de souplesse plus que de qualité intrinsèque.

Cinquantes nuances de Grey vient de prendre la tête du palmarès Livres hebdo des ventes de la semaine. Et ça n'est pas prêt de s'arrêter. Parce qu'il y a un matraquage médiatique (qui vient du succès outre-Atlantique, pas de derrière les fagots), mais AUSSI parce que ça correspond, chez les Français(es) comme chez les Américain(e)s, à une envie/recherche/besoin.

Bon, pour ma part, j'ai l'impression de revivre le même cauchemar deux fois, avec un simple changement de langue, et j'en ai ma claque de Fifty Shades of Grey, ça fait six mois (huit? dix? je ne compte plus) que c'est absolument partout. Et que, le pire du pire de tout, ça reste extrêmement mal écrit.

[Constance Petersen]

Accessoirement l'auteur, E L James, est britannique (on a étudié dans la même université d'ailleurs, mais on s'en fout) avec des origines chiliennes et habite à Londres, même si l'action du roman se déroule à Seattle si j'ai bien compris. Le livre a été un très gros succès aux Etats-Unis, mais également dans d'autres pays.

(Constance, passing by).

[Prince Hypocrite]

OFF-Topic :

[quote="Imaginary"]http://www.evene.fr/livres/actualite/ci ... 247242.php[/quote] Mon Dieu. La traduction est aussi horrible que l'original. Voir pire. La dimension ridicule de la narratrice est plus percutante en français je trouve. C'est moche.

[Maïzena]

rah je suis déçue j'ai suivi le lien, mais je n'ai pas ri.

En cette période de disette économique (et donc, là, culturelle) je pré-vomis en pensant aux milliers d'euros qui vont partir dans ce cale-armoire...

[Aotisma]

Je n'ai jamais compris pourquoi ça gêne certains qu'un livre mauvais se vendent bien...

[Tsar]

Je n'ai jamais compris pourquoi ça gêne certains qu'un livre mauvais se vendent bien...

Parce que :

[Adyton]

Ce genre d'opération marketing me rappelle toujours la sagesse coluchienne : « et dire qu'il suffirait que personne n'achète pour que ça se vende pas ». Mais c'est sans compter avec la misère sexuelle des américaines. Reste la question : pourquoi ce machin marche-t-il en France ? Ou alors on essaie de nous faire croire qu'il marche pour le faire marcher, suivant une logique panurgienne éprouvée.

Non mais faut arrêter d'être con 5 minutes : en quoi lire de l'érotique serait-il signe d'une quelconque misère sexuelle ?
C'est bien condescendant, ce que tu dis là, Adyton.

Traiter les autres de con n'a rien de condescendant, peut-être...
Je n'ai rien contre la littérature érotique, juste de grosses allergies contre les opérations marketing qui promeuvent des bouses en cachant ce qui pourrait être plus intéressant.

[Adyton]

Je n'ai jamais compris pourquoi ça gêne certains qu'un livre mauvais se vendent bien...

Ça me gêne que le bruit autour ce certains phénomènes de foire fassent oublier ce qui serait plus intéressant et plus visible sans ces simagrées.

[Norma]

Ce genre d'opération marketing me rappelle toujours la sagesse coluchienne : « et dire qu'il suffirait que personne n'achète pour que ça se vende pas ». Mais c'est sans compter avec la misère sexuelle des américaines. Reste la question : pourquoi ce machin marche-t-il en France ? Ou alors on essaie de nous faire croire qu'il marche pour le faire marcher, suivant une logique panurgienne éprouvée.

Non mais faut arrêter d'être con 5 minutes : en quoi lire de l'érotique serait-il signe d'une quelconque misère sexuelle ?
C'est bien condescendant, ce que tu dis là, Adyton.

Traiter les autres de con n'a rien de condescendant, peut-être...
Je n'ai rien contre la littérature érotique, juste de grosses allergies contre les opérations marketing qui promeuvent des bouses en cachant ce qui pourrait être plus intéressant.

Je suis condescendante j'assume tout à fait.
Mais ce que tu as dit est condescandant, et, soit tu l'assumes, soit tu l'assumes pas et dans ce cas comprend le problème dans ta phrase.

Ensuite, il n'y a pas de rapport entre "promouvoir une bouse" et le fait de le mettre, comme tu l'as fait, en relation avec une supposée misère sexuelle. Je ne vois pas le rapport. Y en a t il ?