J'en rajoute une couche : c'est effectivement un très bon bouquin. On y retrouve quelques-unes des obsessions de Buzatti que l'on trouve dans "Le K" (notamment avec la nouvelle-titre). Tu ne devrais pas être déçu, SG.SuperGarfield a écrit :Wouw ! Quelle passion !Pérégrinus a écrit :Bonjour,
Une authentique merveille, ce chef-d'oeuvre !!!
Je crois l'avoir lu trois fois, au moins, et je crois que vous me donnez tous l'envie de recommencer.
Pour SuperGarfield : tu ne seras pas déçu.
On n'achète pas ce livre comme un autre. On l'accueille comme un ami, un compagnon.
J'ai fait la même expérience avec "Monsieur Ouine" de Georges Bernanos, et quelques autres...
Ah ! La littérature, la vraie... C'est si difficile d'écrire un chef-d'oeuvre !...![]()
C'est bon, ne cherchez plus, je l'achèterai bientôt(peut-être même cet après-midi, tiens !)
Que lisez-vous ?
Re: Désert ? Tartares ?
Re: Désert ? Tartares ?
Moi aussi je rajoute ma couche, c'est un roman à lire, et même qui se lit tout seul.edogawa a écrit :J'en rajoute une couche : c'est effectivement un très bon bouquin. On y retrouve quelques-unes des obsessions de Buzatti que l'on trouve dans "Le K" (notamment avec la nouvelle-titre). Tu ne devrais pas être déçu, SG.SuperGarfield a écrit :Wouw ! Quelle passion !Pérégrinus a écrit :Bonjour,
Une authentique merveille, ce chef-d'oeuvre !!!
Je crois l'avoir lu trois fois, au moins, et je crois que vous me donnez tous l'envie de recommencer.
Pour SuperGarfield : tu ne seras pas déçu.
On n'achète pas ce livre comme un autre. On l'accueille comme un ami, un compagnon.
J'ai fait la même expérience avec "Monsieur Ouine" de Georges Bernanos, et quelques autres...
Ah ! La littérature, la vraie... C'est si difficile d'écrire un chef-d'oeuvre !...![]()
C'est bon, ne cherchez plus, je l'achèterai bientôt(peut-être même cet après-midi, tiens !)
Puisqu'on est dans les livres cultes, qui n'a pas lu Bartleby de Melville ?
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Pérégrinus
- Messages : 57
- Inscription : lun. août 11, 2008 11:05 am
Couche après couche...
J'en rajoute une, et de taille...
LE RIVAGE DES SYRTES de Julien Gracq !
Alors, celui-là, c'est carrément une montagne...
Je crois même qu'il surpasse de Désert des Tartares!
J'avais voulu le citer dans mon premier post, mais ma mémoire me jouant des tours (l'âge... hélas!), je n'arrivais plus à me rappeler ni le titre ni l'auteur...
De même pour un autre petit livre tout aussi extraordinaire :
"LES FALAISES DE MARBRE", ou "Sur les falaises de marbre"
de : ? J'ai oublié le nom de l'auteur : Un allemand qui a eu des problèmes après la guerre, à cause de ses familiarités avec le Reich.
Mais malgré cela, l'un des plus grands écrivains allemands.
Et comme j'ai prêté le livre que l'on ne m'a évidemment pas rendu,
impossible de réparer l'oubli ! Pôvre de moâ...
Voilà, les amis... Quelques petites recommandations fort bienveillantes pour vos soirées culturelles !!!
LE RIVAGE DES SYRTES de Julien Gracq !
Alors, celui-là, c'est carrément une montagne...
Je crois même qu'il surpasse de Désert des Tartares!
J'avais voulu le citer dans mon premier post, mais ma mémoire me jouant des tours (l'âge... hélas!), je n'arrivais plus à me rappeler ni le titre ni l'auteur...
De même pour un autre petit livre tout aussi extraordinaire :
"LES FALAISES DE MARBRE", ou "Sur les falaises de marbre"
de : ? J'ai oublié le nom de l'auteur : Un allemand qui a eu des problèmes après la guerre, à cause de ses familiarités avec le Reich.
Mais malgré cela, l'un des plus grands écrivains allemands.
Et comme j'ai prêté le livre que l'on ne m'a évidemment pas rendu,
impossible de réparer l'oubli ! Pôvre de moâ...
Voilà, les amis... Quelques petites recommandations fort bienveillantes pour vos soirées culturelles !!!
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Constance Petersen
- Messages : 1699
- Inscription : sam. mars 25, 2006 10:07 pm
Re: Couche après couche...
"Sur les falaises de marbres" d'Ernst Jünger.Pérégrinus a écrit :De même pour un autre petit livre tout aussi extraordinaire :
"LES FALAISES DE MARBRE", ou "Sur les falaises de marbre"
de : ? J'ai oublié le nom de l'auteur : Un allemand qui a eu des problèmes après la guerre, à cause de ses familiarités avec le Reich.
Mais malgré cela, l'un des plus grands écrivains allemands.
Et comme j'ai prêté le livre que l'on ne m'a évidemment pas rendu,
impossible de réparer l'oubli ! Pôvre de moâ...
Voilà, les amis... Quelques petites recommandations fort bienveillantes pour vos soirées culturelles !!!
(Constance, orages d'acier).
Je termine gentiment "Des putains meurtrières", encore un recueil de nouvelles de Roberto Bolano :

Les différents narrateurs, tout au long de ces treize récits, nous emmènent tour à tour à Santiago, à Mexico, à Paris, à Barcelone ou aux frontières du réel, pour des histoires de rien : des rencontres furtives ou passées, aux contours devenus flous (mais n'ont-ils jamais été autres que flous ?). On se demande si tout cela s'est vraiment passé, puis ça n'a plus aucune importance. Une putain s'acharne sur sa proie, un styliste nécrophile est surpris en pleine action par l'âme de sa victime, un footballeur mystérieux pratique une sorte de magie noire avant chaque match, avant que la grande faucheuse ne l'emmène en pleine gloire (meilleure nouvelle, et de loin, que j'ai pu lire sur le football), des portraits de poètes chiliens sont esquissés, des lieux sordides, abandonnés semblent peuplés de fantômes : fantômes de la dictature qui sévit au Chili dès 1973 et des multiples cadavres qui jonchèrent sa route.
Je ne sais pas si l'on fait souvent de telles rencontres, Bolano, ses bouquins, chacune de ses phrases me marquent au fer rouge. Chaque thème abordé dans chacun de ses bouquins sont LES thèmes qui m'obsèdent. Je ne veux pas finir ce bouquin, je veux qu'il dure, encore et encore, j'aimerais ne pas avoir lu "Le gaucho insupportable" non plus, pas plus que "Appels téléphoniques", "La littérature nazie en Amérique, "Nocturne du Chili" ou "Etoile distante", pour pouvoir les lire, puis après je ne les aurais pas lus - et ainsi de suite. Heureusement, il reste "2666", pas encore sorti en poche, un roman de près de mille pages, écrit à la fin de sa vie, lorsque Bolano se savait condamné et que le mort lui servait de muse, lorsqu'il était enfin reconnu comme le plus grand écrivain sud-américain vivant, même s'il s'en balançait sûrement.

Les différents narrateurs, tout au long de ces treize récits, nous emmènent tour à tour à Santiago, à Mexico, à Paris, à Barcelone ou aux frontières du réel, pour des histoires de rien : des rencontres furtives ou passées, aux contours devenus flous (mais n'ont-ils jamais été autres que flous ?). On se demande si tout cela s'est vraiment passé, puis ça n'a plus aucune importance. Une putain s'acharne sur sa proie, un styliste nécrophile est surpris en pleine action par l'âme de sa victime, un footballeur mystérieux pratique une sorte de magie noire avant chaque match, avant que la grande faucheuse ne l'emmène en pleine gloire (meilleure nouvelle, et de loin, que j'ai pu lire sur le football), des portraits de poètes chiliens sont esquissés, des lieux sordides, abandonnés semblent peuplés de fantômes : fantômes de la dictature qui sévit au Chili dès 1973 et des multiples cadavres qui jonchèrent sa route.
Je ne sais pas si l'on fait souvent de telles rencontres, Bolano, ses bouquins, chacune de ses phrases me marquent au fer rouge. Chaque thème abordé dans chacun de ses bouquins sont LES thèmes qui m'obsèdent. Je ne veux pas finir ce bouquin, je veux qu'il dure, encore et encore, j'aimerais ne pas avoir lu "Le gaucho insupportable" non plus, pas plus que "Appels téléphoniques", "La littérature nazie en Amérique, "Nocturne du Chili" ou "Etoile distante", pour pouvoir les lire, puis après je ne les aurais pas lus - et ainsi de suite. Heureusement, il reste "2666", pas encore sorti en poche, un roman de près de mille pages, écrit à la fin de sa vie, lorsque Bolano se savait condamné et que le mort lui servait de muse, lorsqu'il était enfin reconnu comme le plus grand écrivain sud-américain vivant, même s'il s'en balançait sûrement.
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SuperGarfield
- Messages : 2480
- Inscription : mar. sept. 05, 2006 2:47 pm
Re: Couche après couche...
Je l'ai lu, mais pas en entier, j'avoue... Il faut dire que j'étais assez fatigué à l'époque, et le style de Gracq nécessite une attention et une concentration permanente... Je le reprendrai peut-être un jour, d'autant qu'il me plaisait !Pérégrinus a écrit :J'en rajoute une, et de taille...
LE RIVAGE DES SYRTES de Julien Gracq !
Alors, celui-là, c'est carrément une montagne...
Je crois même qu'il surpasse de Désert des Tartares!
J'avais voulu le citer dans mon premier post, mais ma mémoire me jouant des tours (l'âge... hélas!), je n'arrivais plus à me rappeler ni le titre ni l'auteur...