Que lisez-vous ?

Les bouquins et les maisons d'édition.
deadxkorps
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Message par deadxkorps »

lulu galipette a écrit ::lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
????
Jonsi
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Message par Jonsi »

T'as vu, je te l'avais bien dit !!! Tout Pierre Bordage est à lire, c'est vraiment un très très grand écrivain ! En plus de Wang, je conseille ABSOLUMENT la trilogie des Guerriers Du Silence !
Youpi des défenseurs de Bordage :amour:

Cet écrivain a énormément de talent, un style vraiment particulier que l'on retrouve dans chacun de ses romans.
Les Guerriers du silence et une trilogie géniale (Les guerriers du silence, Terra Mater, La citadelle Hyponéros) avec des personnages complexes et le scénario incroyable (la fin est inoubliable) qui brasse de nombreux thèmes mythologiques et religieux.

Wang et ses 2 tomes est très bien également, même si moins ambitieux que le premier à mon avis.

Il a également écrit Abzalon / Orchéron, une histoire excellente sur la transmission de la mémoire lorque des colons partent vers l'infini pour trouver un nouveau monde habitable.

De lui j'ai lu également Les Derniers Hommes, à la base un roman à épisode comme avait pu le faire S. King avec la Ligne Verte (genre qu'on ne voyait presque plus).
Dans un monde dévasté apres la troisieme guerre mondiale, un peuple controle les dernières sources d'eau potable.

Je n'ai pas lu la triologie entamée par L'Evangile du Serpent, quelqu'un pourrait il donner son avis ?
La Noiraude
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Message par La Noiraude »

Jonsi, je suis heureuse de rencontrer quelqu'un qui connait Pierre Bordage, ça fait plusieurs fois que je le cite au passage, mais jusqu'ici il n'y avait pas eu beaucoup d'écho !!! C'est d'ailleurs pour le faire connaître que j'ai présenté le premier tome de Wang au Thé Littéraire (le prochain est le 30 août, et tu y es cordialement convié bien sûr !), je viens de terminer Orcheron, j'ai moins accroché qu'avec Abzalon, mais ça reste quand même du grand Bordage !

Cela dit, c'est vraiment avec la trilogie des Guerriers du Silence (Les Guerriers du Silence, je ne le répèterai jamais assez !!) qu'on découvre - à mon avis - tout le génie de Pierre Bordage, qui est un maître conteur, et - à mon avis - un visionnaire dans la lignée d'Orwell...

C'est, justement, Deadxkorps, avec l'Evangile du Serpent que j'ai découvert cet auteur (grace à l'émission "Un jour un livre qui passait sur la 2 il y a quelques années). Il s'agit du premier volume de la Trilogie des Professies (l'Evangile du serpent, l'Ange de l'abîme et les Chemins de Damas). Rassure-toi, ce n'est pas "trop centré sur la religion". N'oublions pas que Pierre Bordage est un écrivain de SF et d'anticipation. Avec cette trilogie (il me reste le dernier tome à lire), il nous plonge dans un futur où le fanatisme religieux gouverne le monde, et où, pour survivre au milieu d'une société dévastée, il faut faire appel à son instinct. J'ai l'impression que ces romans sont plus noirs que ceux écrits précédemment (mais cela paraît peut-être seulement plus noir parce qu'ils ne prennent pas place dans un autre monde, mais dans le nôtre :nous sommes ici dans l'anticipation, pas dans la SF), avec des scènes plus crues aussi (j'ai ouï dire que le 3ème tome était le pire en la matière); le dénouement de l'Evangile du Serpent est un peu en "queue de poisson" (je m'attendais d'ailleurs dans le deuxième volume à retrouver les personnages principaux pour la suite de leurs aventures, mais ce n'est pas le cas), mais enfin il reste à mon avis un excellent roman à lire.
deadxkorps
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Message par deadxkorps »

Wang aussi est un roman d'anticipation

Bon en tout cas je m'attaque aux guerriers du silence des mon retour en hexagone !!! Vous m'avez vraiment donne envie de les lire du coup !!
Jonsi
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Message par Jonsi »

Jonsi, je suis heureuse de rencontrer quelqu'un qui connait Pierre Bordage, ça fait plusieurs fois que je le cite au passage, mais jusqu'ici il n'y avait pas eu beaucoup d'écho !!! C'est d'ailleurs pour le faire connaître que j'ai présenté le premier tome de Wang au Thé Littéraire (le prochain est le 30 août, et tu y es cordialement convié bien sûr !), je viens de terminer Orcheron, j'ai moins accroché qu'avec Abzalon, mais ça reste quand même du grand Bordage !
Ca me fait énormément plaisir également, je n'ai jamais lu de space opera de ce niveau mais bizarrement personne ne le connaissait. C'etait frustrant.
Je reverai d'avoir une infime partie de son talent.

Pour le café littéraire ça aurait été vraiment avec joie, mais je suis un peu trop au sud malheureusement. J'ai vu votre compte rendu, ça a l'air bien sympa :snif:

La trilogie des propheties ça me tente bien du coup, encore un truc pour ma liste de lecture.
Bon en tout cas je m'attaque aux guerriers du silence des mon retour en hexagone !!! Vous m'avez vraiment donne envie de les lire du coup !!
Tu ne seras pas déçu, c'est inoubliable.
deadxkorps
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Message par deadxkorps »

Tu ne seras pas déçu, c'est inoubliable.
Arf, ouais mais comme je compte les lire avant mon operation de changement de sexe, (et donc avant de me faire definitivement appeler Robert), tu peux encore accorder decuE :wink:
Jonsi
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Message par Jonsi »

Arf, ouais mais comme je compte les lire avant mon operation de changement de sexe, (et donc avant de me faire definitivement appeler Robert), tu peux encore accorder decuE
je ne le fera plus, pas taper, pas taper :lol:
Pluck
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Message par Pluck »

En ce moment je relis "American Gods" de Neil Gaiman. Pour les fans de BD, c'était le scénariste de Sandman.

C'est un boukin vraiment sympa et assez surprenant. En bref, le héro du livre se trouve, au sortir de prison, embarqué dans un affrontement entre les anciens dieux du nouveau monde venus avec les immigrants et les nouveaux qui incarnent le culte voué à la TV, au progrès etc...

Une chouette lecture d'été.
eyvlis

Message par eyvlis »

Le premier livre que j'ai lu cet été (il est paru l'an dernier) c'est "Héroïne" dAnn Scott :
L’héroïne est une drogue à laquelle l’usager devient dépendant dès la première prise…
Dans ce nouveau roman d’Ann Scott, la narratrice est dépendante, non pas de cette drogue, mais de sa relation, à peine entamée, avec une jeune femme, aussi insaisissable que mystérieuse. C’est un grand jeu de cache cache, le jeu du chat et de la souris. On se court après, on se cherche, on se fait du mal à l’âme en espérant que l’autre comble un vide, que son absence ne soit que virtuelle jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’on s’est fait mener en bateau depuis le début.
Une quête du bonheur qui débouche sur une impasse, tant de temps gâché à essayer d’attraper un fantôme.

Comme l' écrit une lectrice : un peu la suite de "Superstars"…


Et ce roman est -comment dire :gn: énervant quand même :grmbl: et ça fout les jetons aussi car que penser de ce personnage (dont on ne connaitra pas le prénom d'ailleurs) qui s'entiche de cette mome, sorte de bébé tapin à jean serré, talons hauts et cheveux filasse alors qu'elle a des amies en or telles Diane, son ex. ou Stella toujours là quand ça va pas et d'une patience d'ange...
(Qu'est-ce que tu cherchais avec elle ?
Revivre ta jeunesse ?
Retrouver ton passé ?
La protéger ?
La sauver comme une petite toi ?
Est-ce qu'on se construit autour de nos manques ?
Est-ce parce que tu as u problème avec l'abandon et la frustration ?
La voulais-tu à ce point parce que tu ne peux pas l'avoir ?

On est combien au monde, combien de milliards ?
Et nous on est là à fixer sur l'odeur d'une nuit, d'une seule. Sur un poignet, une nuque, une mêche de cheveux. Et pendant des années, ça brûle chaque fois qu'on y pense. Puis ça s'estompe, ensuite, à force, mais pour revenir encore plus fort, plus clair, d'une autre manière, comme une maladie qui s'appelerait la vie. /.../)

Dans la même veine - mais nettement mieux écrit le "À ta place" de Karine Reysset

Cécile a quelques kilos en trop, un boulot pas formidable, une vie tranquille, sans remous, qu'un coup de fil va remettre en question. Un docteur cherche à la rencontrer car une certaine Chloé a son nom griffonné sur un papier, trouvé dans sa poche. Passé le premier choc d'entendre à nouveau parler de son ancienne meilleure amie, plus vue depuis treize ans, Cécile se ressaisit et va à sa rencontre. Un nouveau choc l'attend : Chloé n'est plus la même. Dans un état catatonique, enfermée dans un hôpital psychiatrique, muette et toujours plus mystérieuse, Chloé ne livre pas la clé de ses secrets. Pour comprendre Chloé, Cécile se rappelle leurs années d'amitié durant leur adolescence. Passion brumeuse et comportement effronté, l'attachement des deux jeunes filles flirtait aussi avec un rapport étrangement intime et ambigu. Puis, plus rien. Chloé s'est évaporée. L'émotion de la retrouver submerge Cécile. A elle aujourd'hui de redessiner les contours de son amie. De lui rendre la parole, la féminité, et de la conduire vers son chemin. Même si, en passant, Cécile se glisse un peu trop à la place de Chloé...

L'histoire du nouveau roman de Karine Reysset demeure un chuchotement pudique, très sensible. C'est un récit bouleversé par le temps et les aléas de la vie, renversé par le déferlement des souvenirs, des envies et des manques. Cécile est une jeune femme qui manque cruellement de "tout" dans sa vie, depuis longtemps. Chloé, de son côté, est une figure révolutionnaire, résolue et impérieuse. Le jour et la nuit. Quand les rôles s'inversent, Cécile saisit sa chance, au risque de courir à sa perte. Et sa course à bout de souffle, dans quel but ? Se substituer à l'autre, pas seulement. Avoir des reproches silencieux ? Car "à ta place", Cécile aurait fait d'autres choses, aurait empoigné sa chance. Mais encore !.. Il y a tellement de "si" dans une vie, tellement de "voudrais bien". Le destin de Cécile et Chloé, si emmêlé depuis des années, est cruellement empoisonné, enchaîné et désespéré. L'une des deux va perdre, souffrir. Immanquablement. On cherche à y croire, à sauver la face, mais...

Quand j'aurai davantage de temps (car mon temps de cerveau disponible en vacance sera écoulé dès demain matin :ah: ), je vous saisirai quelques passages de ce livre et cette Cécile "lézardée de l'intérieur" (du style : il y a une dizaine d'années j'aurai bien voulu supprimer Chloé de mon cerveau. Une fois l'opération terminée (on se croirait dans "Grey's anatomy" - j'adore cette série tv :niais: ), il ne serait resté qu'un ectoplasme morne et tiède, fade, sans saveur, incolore /.../ J'ai laissé la poussière s'accumuler, les souvenirs se désagréger, mais ces treize ans sans toi, Chloé, ces années passées pour rien peuvent partir en fumée, je ne les retiens pas, je ne chercherai pas à rattraper ces morceaux-là. Longtemps j'ai avancé à tâtons, sans me retourner. Entre deux eaux, dans le brouillard, j'ai navigué à vue, touchant du bout de ma rame pour voir si je heurtais des rochers des îles des icebergs, des baleines des cachalots, des navires des embarcations de fortune, les corps des noyés. /.../

Autre style et sujet tout aussi touchant que cette "touche étoile" de Benoîte Groult :

Roman sur la vieillesse et la mort, ce journal à trois voix raconte la vie. Alice, 80 printemps, et Marion, sa fille, se succèdent sans que l'on y prenne garde, sous la haute protection de Moïra, divinité du Destin dans la mythologie grecque. Sur cette symphonie au féminin règne une seule plume : celle, alerte, vive, décapante, de Benoîte Groult. L'auteure d'Ainsi soit-elle n'avait pas publié de roman depuis Les Vaisseaux du coeur, en 1988. A 86 ans, elle revient, avec cette Touche étoile, plus jeune et élégante que jamais. «Que s'est-il donc passé ? La vie, et je suis vieux», a écrit Louis Aragon. Pour Alice, il est grand temps de traverser le miroir des apparences, de se détacher des conventions. En commençant par sa propre auscultation. Les genoux qui flanchent, le dos qui se courbe, l'oreille qui fout le camp... Le bilan n'est pas brillant. Mais la tête de cette ancienne journaliste féministe, la «pétroleuse» de la famille, elle, est droite sur les épaules. Et fustige l'insupportable indifférence de notre société moderne envers les vieux. La touche étoile est une leçon des Ténèbres dite sur le ton de l'allégresse. Le roman émouvant et drôle de plusieurs générations de femmes.
Moi ce qui me serre le cœur :snif: à la lecture de ce livre c'est ce constat de digues et ponts rompus entre les vieux (dont on n'imagine pas qu'ils aient été jeunes) et la jeunesse actuelle et tous les codes, les évènements, les musiques, les films, les poèmes, chansons enfantines et que sais-je encore ; enfin tout ce bagage/nécessaire de voyage à traverser nos vies mais qui semble irrémédiablement lié à une époque révolue pour les bambins et djeunes actuels qui y seraient complètement imperméable...
C'est terrible de ne plus rien pouvoir partager comme souvenirs ou références communes et surtout de ne plus intéresser et pouvoir transmettre... c.o.m.m.u. niquer...
Et puis oui on se prend vraiment cette réalité du corps qui tombe jour après jour en déliquescence... Brrrrrrrrrr...

J'ai même pas réussi à échapper à ces idées poisseuses avec les bd de Manu larcenet et son combat ordinaire
et j'ai décidé de poursuivre avec "les amants du Spoutnik" de Haruki Murakami que j'entame à peine :

Le narrateur des Amants du Spoutnik est un instituteur de 25 ans éperdument amoureux de Sumire, une jeune fille de 22 ans, qui a abandonné ses études pour écrire. Sumire et lui sont amis. Ils ont une relation intense, mais qui n’est pas satisfaisante pour quelqu’un d’amoureux. Or, Sumire tombe amoureuse d’une personne plus âgée qu’elle : Miu, une femme d’affaires de 39 ans qui aime Sumire, mais ne peut lui apporter de satisfaction physique.

Voilà le triangle amoureux mis en place par Haruki Murakami. Un triangle basé sur ce principe : même si la personne dont on est tombé amoureux ne nous repousse pas, elle ne peut accéder à l’intensité de notre passion.

Ce roman renvoie à un sentiment que chacun d’entre nous a connu, à un moment donné de son existence : ressentir une folle passion qui ne pourra être satisfaite. En effet, on apprend rapidement que le désir n’est pas un univers en expansion, un destin en mouvement et que rien n’arrête. Selon Murakami et dans ce roman, l’amour est un Spoutnik, un satellite artificiel, créé par les Russes dans les années cinquante et envoyé dans le ciel, condamné à dériver dans l’infini.

Sur ce, je vais tenter de rejoindre cette pauvre chienne Laïka condamnée et sacrifiée pour les petits terriens et l'avancée de la science à mourir seule et finir on ne sait comment là haut -elle dérive peut-être toujours- dans l'immensité de l'espace... Nanh :huhu: mais j'vous rassure, j'veux juste dire que je vais aller me coucher et mélanger toutes ces lectures... :wink:


remember when i left you
i couldn’t say your name
or other crucial things like i love you,
oh, that’s a shame
oh no, i think i’m falling
oh no, i think i’m fine
our hearts didn’t come together
but I saw the two collide
i can the see the hearts sinking
remember when i left you
i couldn’t say your name
or other crucial things like i love you,
oh, that’s a shame
i don’t know if you’re hearing
my voice or the reprise
our hearts didn’t come together
but I saw the two collide
i can see the hearts sinking
http://www.newmusiccanada.com/genres/ar ... nd_Id=6897
Coolio
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Message par Coolio »

Le roman de Beyrouth de Alexandre Najjar.

On apprend plein de truc vraiment interessant, comme les femmes on eut le droite de vote en 1920...

bref un bon livre historique et qui est super bien ecrit!!
Verrouillé