Les livres homos qui vous ont marqués
Pardon de la jouer ancien combattant ; certains ont citer Roger Peyrefitte. J'ai souvenir de la lecture du livre de cet auteur qui m'a confirmer mon homosexualité très jeune... Ca s'appelle "Les amitiés partticulières". C'est sorti après guerre (39-45). C'est grosso-modo une histoire d'amour platonique entre un grand de 15 et un petit de 12 dans un pensionnat de Chavannes... J'avais 13 ou 14 à la lecture... et ça nous renvoie dans les années (hum) 75... Et j'ai vu le film aux dossiers de l'écran (je vous parle d'un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître....) et je chialais comme une madeleine (de Proust, évidemment), en me cachant de pôpa et môman.
Moi perso c'est l'excellentissime Poppy z.brite j'ai lu pratiquement tout c'est bouquin sauf plastique jesus car j'aime pas les beatles et le délire histoire d'amour entre mac cartney et john lennon ça me fait rein du tout. LE plus magnifique reste pour moi "Sang d'encre" avec son univers sexe drogue et rock n' roll road movie à la nouvelle orléans. C'est presque dommage que poppy soit une femme mais bon comme elle dit de façon simplifiée "elle est un homme dans un corps de femme" et c'est peut etre pour cela que j'aime ces écritures. Pour le coté plus sobre du romantisme c'était les"anges" d'éric jourdan ou je suis vraiment rentré dans cette histoire d'amour bon c'est space parce que c'est deux cousins mais la triste fin représente le summum du romantisme.
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- Inscription : jeu. août 24, 2006 8:29 pm
Pour mieux connaître la littérature japonaise, je me suis mis à lire des romans piochés au hasard un peu partout... L'un des premiers romans était Les amours interdites de Yukio Mishima, auteur homosexuel que je ne connaissais absolument pas.
L'histoire m'avait marqué mais je ne savais pas encore pourquoi. J'ai donc conseillé ce bouquin à un de mes ex (un rat comme moi) pour savoir si à lui aussi ça lui a fait quelque chose.
Devant cet extrait: "Yûichi avait été peu enclin à admettre sa propre beauté, bla bla bla... il s'interdisait de se trouver beau"... Il dira: C'est toi Cerber!!!
HUHU
Bref, tout ça pour dire qu'il y a des romans qui marquent plus que d'autres, selon notre propre histoire ^^
L'histoire m'avait marqué mais je ne savais pas encore pourquoi. J'ai donc conseillé ce bouquin à un de mes ex (un rat comme moi) pour savoir si à lui aussi ça lui a fait quelque chose.
Devant cet extrait: "Yûichi avait été peu enclin à admettre sa propre beauté, bla bla bla... il s'interdisait de se trouver beau"... Il dira: C'est toi Cerber!!!
HUHU
Bref, tout ça pour dire qu'il y a des romans qui marquent plus que d'autres, selon notre propre histoire ^^
- Soubi
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- Inscription : lun. mars 20, 2006 11:23 pm
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Réflexion sur la question gay de Didier Eribon qui est l'un des meilleurs livres des "Gay and Lesbian Studies" qui est un domaine universaitaire en vogue aux States
Ce livre se divise en trois parties :
1°) Constitution de l'identité par rapport à l'insulte
2°) L'émergence de la prise de parole homo et le procès d'Oscar Wilde
3°) Une partie sur Foucault
L'auteur y fait un véritable travail de vulgarisation ce qui rend ce livre accessible au plus grand nombre
Ce livre se divise en trois parties :
1°) Constitution de l'identité par rapport à l'insulte
2°) L'émergence de la prise de parole homo et le procès d'Oscar Wilde
3°) Une partie sur Foucault
L'auteur y fait un véritable travail de vulgarisation ce qui rend ce livre accessible au plus grand nombre
J'ai pas trop réfléchi...
je dirais, comme les copines d'avant, Mishima,
avec aussi "un été à key west" d'alison lurie,
et surtout "la vérité sur lorin jones" de la même madame (on en parle pas trop .. mais bon...).
Sur l'ambiguité de la relation femme/femme, j'pense à "l'invitée" de simone de beauvoir.
Pour la detresse, sarah Kane, mais bon, j'en suis toujours pas remise.
Adolescente, j'ai lu les Maupin, que j'avais bien aimé...
mais je crois que je me sentais plus proche des héros de Stephen MacCauley.
...
et Lucia Etxebarria alors ? oui.. c'est vrai, ne l'oublions pas.
...
pour sa simplicité "dur dur" de Banana Yoshimoto
Après il y a eu les romans qui n'en parlent pas du tout,
et qui m'ont touché...
en seconde, j'avais été toute émue par "anna karenine"...
je crois que je l'avais dans le sang.... (si tu me lis)
je dirais, comme les copines d'avant, Mishima,
avec aussi "un été à key west" d'alison lurie,
et surtout "la vérité sur lorin jones" de la même madame (on en parle pas trop .. mais bon...).
Sur l'ambiguité de la relation femme/femme, j'pense à "l'invitée" de simone de beauvoir.
Pour la detresse, sarah Kane, mais bon, j'en suis toujours pas remise.
Adolescente, j'ai lu les Maupin, que j'avais bien aimé...
mais je crois que je me sentais plus proche des héros de Stephen MacCauley.
...
et Lucia Etxebarria alors ? oui.. c'est vrai, ne l'oublions pas.
...
pour sa simplicité "dur dur" de Banana Yoshimoto
Après il y a eu les romans qui n'en parlent pas du tout,
et qui m'ont touché...
en seconde, j'avais été toute émue par "anna karenine"...
je crois que je l'avais dans le sang.... (si tu me lis)
Petite, je lisais avec excitation le Club des 5, pour suivre les aventures de l'intrépide Claude (qui refusait qu'on l'appelle Claudine) et son fidèle Dagobert. Ah, Claude avec ses cheveux courts légèrement bouclés !!! Et cet épisode avec Paulette (qui voulait qu'on appelle Paul mais que Claude appelait Paulette parce que Paul l'appellait Claudine, très drôle....)...
sinon, j'adore :
- Powerbook de Jeannette Winterson (et ses autres livres, d'ailleurs...),
- Pas un jour d'Anne Garetta (que je relis régulièrement et qui me fait toujours autant d'effet),
- Héroïne d'Ann Scott (l'histoire d'une passion),
- Peau, de Dorothy Alisson
Un qui m'a beaucoup dérangée, mais que j'ai lu jusqu'au bout, La Laisse (le récit d'une femme qui tombe dans le sado-masochisme et qui ne peut plus en sortir, qui devient inhumaine et animale...)...
sinon, j'adore :
- Powerbook de Jeannette Winterson (et ses autres livres, d'ailleurs...),
- Pas un jour d'Anne Garetta (que je relis régulièrement et qui me fait toujours autant d'effet),
- Héroïne d'Ann Scott (l'histoire d'une passion),
- Peau, de Dorothy Alisson
Un qui m'a beaucoup dérangée, mais que j'ai lu jusqu'au bout, La Laisse (le récit d'une femme qui tombe dans le sado-masochisme et qui ne peut plus en sortir, qui devient inhumaine et animale...)...
Alors, appelle moi Paule...fanfan a écrit :Petite, je lisais avec excitation le Club des 5, pour suivre les aventures de l'intrépide Claude (qui refusait qu'on l'appelle Claudine) et son fidèle Dagobert. Ah, Claude avec ses cheveux courts légèrement bouclés !!! Et cet épisode avec Paulette (qui voulait qu'on appelle Paul mais que Claude appelait Paulette parce que Paul l'appellait Claudine, très drôle....)...
Dans ce cas, je peux dire que j'ai toujours préféré Caroline et sa salopette, plutôt que Martine la relou.
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- Messages : 6664
- Inscription : lun. avr. 03, 2006 7:14 am
Je ne connais pas Caroline, mais pareil, moi la Martine, je ne l'ai jamais aimée ! Martine qui passe l'aspirateur et fait les poussières à la maison, très peu pour moi !
Le Club des 5, en revanche, c'est toute ma jeunesse ! Que n'ai-je pas ressenti d'excitation en apprenant il y a peu de temps qu'Enid Blyton était lesbienne (toute mon enfance, j'ai cru que c'était un homme !!!), et que les illustrations de ses héros étaient faits par sa compagne, la prenant comme modèle pour créer le personnage de Claude !!! Dire que c'est mes partents qui me les ont mis entre les mains, les premiers tomes !!!
Mon meilleur souvenir est ce fameux épisode avec "cette horrible Paulette", comme l'appelle Claude pendant toute une partie de l'histoire ! Pour finalement lui faire le compliment ultime : "tu es aussi courageuse qu'un garçon" !!! D'ailleurs, rien que la présentation de Paulette vaut son pesant de cacahuètes : "Paulette demandait à ce qu'on l'appelle Paule, et n'hésitait pas à devenir Paul quand elle en avait l'occasion" (je cite de mémoire)... Tout un programme, non ?!
Le Club des 5, en revanche, c'est toute ma jeunesse ! Que n'ai-je pas ressenti d'excitation en apprenant il y a peu de temps qu'Enid Blyton était lesbienne (toute mon enfance, j'ai cru que c'était un homme !!!), et que les illustrations de ses héros étaient faits par sa compagne, la prenant comme modèle pour créer le personnage de Claude !!! Dire que c'est mes partents qui me les ont mis entre les mains, les premiers tomes !!!
Mon meilleur souvenir est ce fameux épisode avec "cette horrible Paulette", comme l'appelle Claude pendant toute une partie de l'histoire ! Pour finalement lui faire le compliment ultime : "tu es aussi courageuse qu'un garçon" !!! D'ailleurs, rien que la présentation de Paulette vaut son pesant de cacahuètes : "Paulette demandait à ce qu'on l'appelle Paule, et n'hésitait pas à devenir Paul quand elle en avait l'occasion" (je cite de mémoire)... Tout un programme, non ?!
Bon, je suis sure que tu as déjà lu du caroline en baby sitting,
ou tout au moins tombée dessus dans les foires à tout.
Caroline, elle est pote avec pouf et noireau, un chat et un chien qui sont un peu coquin.
pour la petit histoire, Pierre Probst a aussi fait une série qui s'appelle fanfan. Truc de ouf.
J'arrête là, ça fait trop la vieille fille qui ressasse ses souvenirs...
ou tout au moins tombée dessus dans les foires à tout.
Caroline, elle est pote avec pouf et noireau, un chat et un chien qui sont un peu coquin.
pour la petit histoire, Pierre Probst a aussi fait une série qui s'appelle fanfan. Truc de ouf.
J'arrête là, ça fait trop la vieille fille qui ressasse ses souvenirs...