Les livres homos qui vous ont marqués
La trilogie de la magie, de Mercedes Lackey : La Proie de la Magie, Les Promesses de la Magie et Le Prix de la Magie.
J'ai lu ces romans à l'époque où je commençais tout juste à me dire que "c'est pas dramatique", et ça m'a permis de... de chialer... et aussi de me rendre compte que les sentiments ça existait aussi "parmi nous" (ou je sais c'est con)(même si c'est qu'un roman).
J'ai lu ces romans à l'époque où je commençais tout juste à me dire que "c'est pas dramatique", et ça m'a permis de... de chialer... et aussi de me rendre compte que les sentiments ça existait aussi "parmi nous" (ou je sais c'est con)(même si c'est qu'un roman).
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- Inscription : mer. juin 29, 2005 8:31 pm
C'est réédité ?????????????? Hourra !!!!! Vivement ma paye !!!!fredouille a écrit :t'es pas le seul rassure toi!
moi, cette serie (qui est reeditée enfin, avec celle de la tour de guêt), m'a fait comprendre que sans CO generalisé parmi mes potes, je me prendrai toujours les pieds dans le tapis
Prochains achats : la trilogie de la magie et la sélection musciacle d'edogawa.
Bonsoir,
Ma question initiale (je vais apprendre à mieux poser les questions, promis ! ) ne visait pas à dire "Quels sont les romans que vous avez lu car il y était question d'homosexualité" mais bien "Quel romans avez-vous croisés qui ont interrogé, aidé, etc. votre homosexualité".
Exemple :
Je citais Colette et ses Claudine. Comment aurais-je pu imaginer qu'il y était question d'homosexualité quand j'avais 13 ans. Ce fut un hasard, hasard qui m'a révélé des choses qui m'ont permis 15 ans plus tard de découvrir mon homosexualité dans la joie et le bonheur.
Contre exemple :
J'ai eu une période de ma vie, les premières années après la découverte de mon homosexualité, où j'ai éprouvé le besoin de ne pas me sentir seule au monde. Comme beaucoup que l'on croise sur ce forum, j'ai eu besoin de rencontrer des lesbiennes. Je suis allée dans des bars, j'ai cherché des revues, des films et des livres où il était question d'homosexualité. Il ne s'agissait pas de s'identifier à un personnage mais de rassembler des images, des symboles, des histoires qui donnaient corps à mon homosexualité.
Lui "donner corps", c'était outre ne pas me sentir seule, lui attacher tout un imaginaire qui me permettait de la vivre heureuse. Ainsi, je n'avais pas d'image de couple de femmes ou de relations sexuelles entre femmes et quand je m'imaginais faire l'amour avec une fille, il m'était très difficile de ne pas voir surgir dans mon esprit des images de sexe hétéro.
Les films, les livres, les rencontres, les échanges sur Minitel puis mes choix professionnels m'ont permis de me construre cet imaginaire. Et tel était le sens de ma question, que j'ai limitée aux livres car j'y suis plus attachée qu'aux films ou à la musique.
En clair, je ne crois pas que l'on se construise ex nihilo et dans une société où le "shéma amoureux et sexuel" est hétéro, il me paraît difficile de construire sa propre identité (au sens le plus strict du terme) en dehors d'un shéma ouvertement concurrent.
Mais c'est un autre débat… ou presque !
Bonne soirée à vous tous
Cy
Ne sommes-nous pas sur un forum où justement notre homosexualité est notre ciment ? Ou alors, je n'ai pas tout compris…Raph. a écrit :J'ai la lègere impression en lisant cela que certains ne vivent qu'en fonction de leur homosexualité, qu'ils se sentent exister et appartenir à un groupe humain uniquement à travers ça ...
Ma question initiale (je vais apprendre à mieux poser les questions, promis ! ) ne visait pas à dire "Quels sont les romans que vous avez lu car il y était question d'homosexualité" mais bien "Quel romans avez-vous croisés qui ont interrogé, aidé, etc. votre homosexualité".
Exemple :
Je citais Colette et ses Claudine. Comment aurais-je pu imaginer qu'il y était question d'homosexualité quand j'avais 13 ans. Ce fut un hasard, hasard qui m'a révélé des choses qui m'ont permis 15 ans plus tard de découvrir mon homosexualité dans la joie et le bonheur.
Contre exemple :
J'ai eu une période de ma vie, les premières années après la découverte de mon homosexualité, où j'ai éprouvé le besoin de ne pas me sentir seule au monde. Comme beaucoup que l'on croise sur ce forum, j'ai eu besoin de rencontrer des lesbiennes. Je suis allée dans des bars, j'ai cherché des revues, des films et des livres où il était question d'homosexualité. Il ne s'agissait pas de s'identifier à un personnage mais de rassembler des images, des symboles, des histoires qui donnaient corps à mon homosexualité.
Lui "donner corps", c'était outre ne pas me sentir seule, lui attacher tout un imaginaire qui me permettait de la vivre heureuse. Ainsi, je n'avais pas d'image de couple de femmes ou de relations sexuelles entre femmes et quand je m'imaginais faire l'amour avec une fille, il m'était très difficile de ne pas voir surgir dans mon esprit des images de sexe hétéro.
Les films, les livres, les rencontres, les échanges sur Minitel puis mes choix professionnels m'ont permis de me construre cet imaginaire. Et tel était le sens de ma question, que j'ai limitée aux livres car j'y suis plus attachée qu'aux films ou à la musique.
En clair, je ne crois pas que l'on se construise ex nihilo et dans une société où le "shéma amoureux et sexuel" est hétéro, il me paraît difficile de construire sa propre identité (au sens le plus strict du terme) en dehors d'un shéma ouvertement concurrent.
Mais c'est un autre débat… ou presque !
Bonne soirée à vous tous
Cy
Maybe the Moon je l'ai lu et je n'ai pas réussit à rentrer dans le roman.fredouille a écrit : une voix dans la nuit est genial c'est vrai; touchant beaucoup aussi. Mais de Maupin je prefere encore maybe the moon. Les chroniques a coté sont boulevardesques. Il faudrait qu'il nous en ponde plus souvent comme ca
Il me semble que c'est un peu la base de la lecture : si le livre passionne c'est que le lecteur s'identifie plus ou moins au héros ou à un personnage. Après que ce soit sur l'orientation sexuelle ça me semble secondaire : c'est une caractéristique comme une autre.Raph. a écrit : J'ai la lègere impression en lisant cela que certains ne vivent qu'en fonction de leur homosexualité, qu'ils se sentent exister et appartenir à un groupe humain uniquement à travers ça ...
Je ne vois pas l'interet de lire un livre si c'est pour se complaire médiocrement (oh! le vilain pléonasme !) en s'identifiant à un personnage qui nous ressemblerait (ou à qui on voudrait ressembler) de près ou de loin...
La qualité littéraire est primordiale ; par exemple, je ne supporte pas les journaux et revues mal écrits
Oulah, si c'est le cas je m'en vais tout de suite heinSpoutnik a écrit :Bonsoir,
Ne sommes-nous pas sur un forum où justement notre homosexualité est notre ciment ? Ou alors, je n'ai pas tout compris…Raph. a écrit :J'ai la lègere impression en lisant cela que certains ne vivent qu'en fonction de leur homosexualité, qu'ils se sentent exister et appartenir à un groupe humain uniquement à travers ça ...
Alors sans pub intempéstive, je crois que mon premier roman homo c'était "Once upon a poulette" de Cy Jung
Un roman qui m'a touchée : "Les nuits fauves" aussi
Ensuite, un roman que j'ai adoré et qui m'a marqué c'est "A l'origine" de Tulshinsky (KTM)
Et "Les Chroniques de San Francisco" parce que c'est trop bien et que ça met de bonne humeur ! suis fan !
Et dans un tout autre genre, "Dis...mamans" de Muriel Douru parce qu'il en faut des livres jeunesse pour faire évoluer les mentalités et faire réaliser aux gens qu'on est comme tout le monde ! (en mieux )
Un roman qui m'a touchée : "Les nuits fauves" aussi
Ensuite, un roman que j'ai adoré et qui m'a marqué c'est "A l'origine" de Tulshinsky (KTM)
Et "Les Chroniques de San Francisco" parce que c'est trop bien et que ça met de bonne humeur ! suis fan !
Et dans un tout autre genre, "Dis...mamans" de Muriel Douru parce qu'il en faut des livres jeunesse pour faire évoluer les mentalités et faire réaliser aux gens qu'on est comme tout le monde ! (en mieux )
Dernière modification par Romi le sam. août 27, 2005 8:21 pm, modifié 2 fois.
Je dirais:
- Les confessions d'un masque de Mishima
- le jardin d'acclimatation d'Yves Navarre
- le protocole compassionnel de Hervé Guibert
- La ville dont le prince est un enfant de Montherlant
- L'Alexandre le Grand de R. Peyreffite
- Maurice de Foster
Les livres de Dominique Fernandez, Selby, Burroughs. Hockengheim, etc...
Il y a vingt ans, à l'époque où Internet n'existait pas, tout livre traitant un soit peu de l'homosexualité était une façon de se rassurer, de sentir que l'on n'était pas seul...
Eric
- Les confessions d'un masque de Mishima
- le jardin d'acclimatation d'Yves Navarre
- le protocole compassionnel de Hervé Guibert
- La ville dont le prince est un enfant de Montherlant
- L'Alexandre le Grand de R. Peyreffite
- Maurice de Foster
Les livres de Dominique Fernandez, Selby, Burroughs. Hockengheim, etc...
Il y a vingt ans, à l'époque où Internet n'existait pas, tout livre traitant un soit peu de l'homosexualité était une façon de se rassurer, de sentir que l'on n'était pas seul...
Eric