Je suis un grand fan du Monsieur, et j'ai envi de l'exprimer, et d'en débattre avec d'autres.
Sade c'est quoi, un enchantement divin, un retour à la nature la plus conséquente, avec des gens qui se livrent à de multiples et diverses fudibonderies dans les règles de l'art, un divertissement unique et honorable, une découverte des passions refoulées, une excitation qui grandit, un blasphème gigantesque, un crachat contre l'Eglise, contre l'amour, contre le romantisme.
Ici donc, Pas de place pour l'amour, juste une place pour l'érotisme, le désir de soumission, l'ordre et le désordre, la domination, les particules de plaisirs virevoltantes dans une nature désinvolte où se jouent les vicissitudes du sexe.
Absolument grandiose.
Je reviens donc sur ma lecture des 120 journées de sodom, mondialement connu et reconnu, le film de Pasolini aidant beaucoup à la renommée du truc (et c'est d'ailleurs par là que j'ai connu la chose au départ)
Ce livre donc (que j'ai lu il y a quelques mois), pillier centrale de l'oeuvre de Sade, et semble-t'il la plus sordide, cruelle, cradote et inimaginable qui existe (du moins, c'est comme ça qu'on nous le vend depuis des siècles, existe-t'il plus trash ? Peut-être, mais plus important ? Je pense pas !)
Plein de gens, emmurés dans un château, en pleine forêt si je me rappel bien, qui vont être livrés à tout les vices dont l'humanité peut être capable. L'introduction fait peur, à l'époque j'ai même cru que j'allais devoir m'arrêter là dans ma curiosité, mais j'ai continué pour mon plus grand plaisir (à réserver néanmoins à un public lecteur et averti, le public lambda risquant d'y voir une simple blague ou un tas de merde dans un égout).
Sade nous met en garde devant l'immondice du livre, que celui-ci est fait pour nos masturbations personnelles, pour découvrir nos propres plaisirs et j'en passe.
Sans nul doute qu'avec ce livre Sade explosera tout les moeurs imaginables, lèvera un voile sur des pratiques dites "déviantes", là est toute l'intelligence du livre : On est acteur du livre, notre dégoût n'étant qu'un symbole des moeurs de notre culture à laquelle on est pliée. Un mec décide de faire ses besoins sur quelqu'un, burk ? Pourquoi burk ? Là réside le trésor du divin marquis, pour ma part.
(Après, au niveau des 120 journées, on peut reprocher que tout ce bordel sexuel se conclue dans un torchon inachevé d'accumulations sordides, le récit disparait, hélas, pas eu le temps de le finir dans sa prison je crois)
D'autres fans ? Qui a lu quoi ? Je vais me prendre les crimes de l'amour prochainement.
Je suis le premier ADOLESCENT DE 17 ANS au MONDE à avoir lu INTEGRALEMENT LE LIVRE EN ENTIER SUR UN TELEPHONE PORTABLE


Et au final, avec le recul, qu'est-ce qu'on se marre bien avec ses livres, à raconter aux amis pour des soirées magiques


Je suis devenu un passionné de libertinage, de blasphémateurs libertins, de littérature érudite
