Et bin dis-donc !
T'as épuisé les stocks de banque d'image pour peupler ta page toi !!
Tant de modèles qui se roulent des pèles, ça donne un peu l'impression d'être dans Nous-Deux.
Bon, outre le mauvais goût évident de la déco, et cette horrible manie d'écrire des articles pour raconter des histoires sur une time line de page facebook (hé les jeunes, si vous avez un truc à dire qui prend plus de 4 lignes, ouvrez un blog. C'est TELLEMENT plus agréable à lire. Et tellement fait pour ça.) entrons dans le la couenne.
Enfin, avant d'entrer dans le fond du sujet on va quand même préciser que tu aurais du poster ça dans le topic "art et création" et pas dans "ciné spectacle" et que autant y'a plein de variante de LGBT qui rajoutent des Q, des A, des T, des I, autant rajouter un H n'a jamais été une option et est un putain de contre sens.
Bref, donc :
Histoire n°1 :
Bon, c'est niais à pleurer mais ce n'est pas la question. Alors déjà ce qui me gène c'est que tu fais une héroïne parfaite donc méga chiante et un héros sans aucune caractéristique. Tu peux pas te contenter de "il fait le clown en classe" pour caractériser ton personnage.
Ensuite ta chute est à chier.
A la rigueur qu'Arthur ait un crush sur Marie et lui dise qu'il l'aime à la fin du concerto, pourquoi pas. Même si le côté "devant tout le monde et tous les gens présents se focusent là dessus", genre ils en ont quelque chose à faire et genre ils ont tout entendu, à moins que tu ne lui fournisses un mégaphone j'y crois moyen.
Mais que Marie, qui de toute sa vie a échangé deux mots avec Arthur, qui n'as montré dans l'histoire aucun signe d’intérêt pour lui et qui est en gros prise au dépourvue d'une déclaration enflammé d'un type random qu'elle connait pas, lui dise qu'elle aime aussi ??? T'es sérieuse ? C'est de l'ordre du fantasme de quelqu'un qui se prend des râteau par ses crushs secret, mais c'est pas logique pour ton personnage.
Surtout que bon, Arthur il a tellement pas de caractéristiques que la seule chose que Marie pourrait aimer chez lui c'est l'amour qu'il lui porte, étant donné qu'il se résume à ça. Ca fait un peu light.
Histoire n°2 :
Ah punaise c'est illisible !!
Ce pâté sans paragraphe sans construction sans rien ! Et puis sans s'être relu aussi, parce que "Paris les profil", "elles ont pris à se connaître" "Les deux filles devenaient presque dépressive à les savoir séparée", etc etc, ça veut rien dire. Et puis faut lâcher un peu le passé simple à tout bout de champ aussi.
Sur le fond : j'ai l'impression que l'histoire n'est pas racontée mais résumée. Et c'est relou.
Genre : "Un jour, lors du deuxième séjour en France de Rita, Victoire lui écrivit une lettre pour se réconcilier après une dispute" : bin soit tu mets ça un peu en scène (genre en décrivant la dispute, en rendant le truc un peu vivant) et après tu parles de la réconciliation, soit on s'en fout. Quel intérêt de dire qu'elles se réconcilient d'une dispute qui est occultée ?
J'ai bien compris que l'idée était de communiquer les mots de la réconciliation qui sont des indices du passage de l'amitié à l'amour, mais quand tu écris une histoire, tu peux pas résumer tous les passages autour des éléments que tu trouves importants. Tu dois prendre la peine de raconter les événements et de glisser tes indices au milieu de ton récit sinon c'est super pénible à lire. C'est pas un reader digest, et c'est pas un topic de quelqu'un qui demande de l'aide sur ses histoires amoureuses, c'est super fainéant de zapper de raconter des passages de l'histoire importants.
Ensuite, y'a une disproportion énorme.
Tu dis juste que les parents l'empêchent de voir sa copine et lui disent que c'est une phase et qu'elle redeviendra hétéro. Et tu conclus en disant qu'elle a du être très forte pour ne pas tomber dans l'abîme de l'alcool et de la drogue.
Non mais limite heureusement qu'en plus elle a pas eu une mauvaise note en maths sinon elle se serait fait un fixe d'héroïne, hein
Mon dieu, le sens des proportions un peu. Question de décence. Soit tu parviens à imaginer des conditions de vie difficile, soit tu t'abstiens de parler de contrariétés mineurs en en faisant un drame.
Elles se voient quand même le jour en devant juste faire gaffe de pas se faire griller. Ca va quoi, elles sont pas à la rue et c'est pas pire que n'importe quelle gamine hétéro dont les parents ne veulent pas qu'elle ait de copain "trop jeune".
Le côté "elles se voient dehors en hivers et s'aiment dans le froid" c'est bien mignon mais si il gèle elles peuvent largement rentrer dans un café, un centre commercial, une bibliothèque ... et elles ont le gîte et le couvert le soir.
Donc le côté mélodramatique ne prend pas du tout.
Bref en gros : raconte l'histoire au lieu de la résumer. Prend le temps de te relire. Et n'essaie pas de faire un drame avec des "first world problems".