Les sorties au cinema

[Erual]

Trop aimable

[Points.de.suspension]

Ça devient glauque.

Sinon, il est passé à ma fac apparemment, et une amie l'a vu : c'était plutôt pas mal, d'après elle.

[Coco]

Ça devient glauque.

Sinon, il est passé à ma fac apparemment, et une amie l'a vu : c'était plutôt pas mal, d'après elle.

C'est passé chez nous aussi en avant-première, et j'ai eu des échos selon lesquels la première heure est particulièrement bonne et le film s'essouffle un peu ensuite. Mais comme il me tente beaucoup, je pense que j'irai le voir quand même.

[Paulette]

quelqu'un a vu life during war time ? il me tente bien ...

J'en sors juste, et j'ai trouvé ça tout à fait raté... Ca n'est pas du tout assez intéressant pour se payer le luxe de l'extrême lenteur avec laquelle le film se déroule. Il y a quelques moments de grâce très drôles, 2 scènes très réussies incroyablement dures, mais pour le reste franchement on s'emmerde.

Tout à fait d'accord et pourtant, je me faisais une grande joie de voir ce film tellement j'avais aimé Happiness !

Certes, on y retrouve le même pessimisme sans concession de Todd Solondz, avec des personnages tous plus barrés et malheureux les uns que les autres, malgré un confort matériel indéniable. Mais la subtilité et l'humour d'Happiness qui nous faisait avaler avec bonheur les situations les plus indigestes, font ici cruellement défaut... un grand dommage !!!

Dans celui-ci, on dirait juste des marionnettes qui s'en prennent plein la gueule.
C'est surtout que l'humour répétitif de confusion entre pédé et pédophile qui a commencé à me faire dresser les poils sur tout le corps. Ca passe chez le petit garçon, quand c'est dans la bouche du père, c'est moins drôle.
Idem pour le fait qu'on se demande si oui ou non la pédophilie est transmise de père en fils.
Et pourtant, je pensais aimer le trash, mais là, j'ai juste serré les dents quand la salle riait.
Si j'étais sûre que c'était de l'humour, ok, mais, j'ai juste trouvé ça maladroit,
voir hyper lourd.
J'avais vu "bienvenue dans l'âge ingrat", j'en avais un bon souvenir, dans le sens ou d'une certaine façon,
les personnages avaient une influence sur leur vie, et rendait bien ce que cette salope leur faisait vivre.
Pour celui-ci, niet.

J'ai d'autres trucs à reprocher, mais je ne trouve pas le spoiler, et donc,
je m'abstiens.

Pour le positif, les lumières et couleurs sont vraiment chouettes.

Paulette coincée du cul qui le déconseille.

[Norma]

ouh. les impressions de paulettes ont achevé de me dissuader d'aller le voir.
Bon, le côté positif de ce film est que m'ayant intrigué, il m'a fait découvrir les anciennes œuvres de Solondz =D
Je me rabattrais sur le documentaire de Jean Rochefort =D il a l'air sympatoche.

[Moilux]

1 - Profitant de l'opportunité d'entendre de l'espagnol au cinéma et de voir un film ayant pour toile de fond l'Argentine post-Peron 1 ET post-Peron 2 ou la grande époque de l'inutile Isabelita, j'ai trouvé une bonne occasion de travailler un peu hors de mes bouquins. Guillerette mais pas empressée, je suis allée voir Dans ses yeux, dont le titre original El secreto de sus ojos est aussi insipide que présage un film d'un rare nullité longue et ennuyeuse. Mais je suis une fille motivée. Cerise sur le gâteau, mais pas sur le chat, c'est un thriller. Mon dieu, dans quel ennui je vais me plonger. Comme vous l'aurez remarqué, je ne brille pas par mon ouverture d'esprit, policiers et autres thrillers bourrés de rebondissements aussi fascinants et inattendus qu'un Bernard-lermite se promenant vers 5 heures du matin sur une plage d'arte ne réveillent pas en moi la tigresse indomptable et insatiable que je suis.

Et pourtant, c'est un petit chef d'oeuvre que je suis allée voir. Un film merveilleusement bien tourné, des acteurs justes, touchants, charmants sans être beaux - ce qui reste le summum de la beauté. L'histoire est un policier/thriller mais ponctué de poésie et de réflexion. Un genre de greffier récemment retraité décide d'écrire un livre traitant d'une affaire particulièrement sordide qui l'a touché et dans laquelle il s'est impliqué. L'univers des tribunaux et de la justice assez particulier de cette époque est aussi traité mais relativement subtilement.

J'avoue avoir été tenue en haleine et avoir senti mon p'tit coeur tout mou s'emballer... deux choses que je déteste ressentir quand je vais au cinéma ou lis un livre (surtout quand il n'y a personne pour me réconforter à côté... je reste un petit poussin fragile). J'ai aussi vu le plus beau plan long (outch, je suis sûre que ce n'est vraiment pas le bon terme technique) depuis des années... depuis le plan à l'entrée de la ville du début du film la soif du mal d'Orson Welles, en fait (merde, cette phrase fait intello à deux balles).

L'affiche est aussi repoussante que le titre :

Pitié, ne vous y fiez pas, ce film est une merveille. Cette affiche a quand même eu le mérite de me rappeler que ça fait en fait super longtemps que je suis ce film (ouiiii, comme toute fille branchouille, je suis l'actualité cinématographique hispanophone, c'est pas beau ça ?).

La bande-annonce, parce que je vous ai trop donné envie de voir ce césar du meilleur film étranger 2010 mais surtout sponsorisé par "pure people".

2 - Ce soir, je suis allée voir Cold Souls. J'ai fait un travail sur moi-même pour me rendre dans un UGC, seul cinéma diffusant le film à Lyon. L'idée est plutôt barrée et délirante. Un mec se fait extraire son âme pour se sentir mieux et réussir à jouer Tchekhov ^^. Ca aurait pu être sympa, mêler angoisses modernes et autres symptômes sociétaux originaux qui restent toutefois simplement esquissés. Mais finalement, ça se révèle bien superficiel, malgré l'idée de trafic d'âmes qui offrirait un bien joli jeu de mot en VF (ouf, j'ai quand même eu la VO). C'est juste un peu foufou mais ça va pas plus loin. J'ai trouvé que l'idée et la loufoquerie n'étaient pas franchement assumées. A part ça, le personnage principal a une purée de bonne bouille à croquer. Avis aux intellos-bears lovers... s'ils existent ! Mais il finit par devenir un peu énervant malgré tout. Un bon moment, à voir en dvd donc (c'est mon p'tit conseil télérama du soir)



La bande-annonce, pas d'injustice.

[Constance Petersen]

J'ai vu L'amour, c'est mieux à deux pour les beaux yeux de Virginie Efira. Bon je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre, mais là c'est vraiment une super grosse daube ce film, pas drôle, pas fin, lourd et mal joué.

(Constance, et on ne voit même pas Virginie déshabillée).

[floridjan]

Je suis allé voir Greenberg qui raconte l'amour improbable d'une nana de 25 ans, qui sort tout juste d'une longue relation, et d'un mec de 40 ans compètement paumé qui lui sort d'un hopital psychiatrique. Bon, dit comme ça, on a pas très envie d'y aller, ça fait assez déprimant, mais on n'est pas du tout dans du Ken Loach : ça se passe à Los Angeles, il fait beau, y a une belle maison avec une grande piscine, tout pour s'amuser, mais les deux personnages sont chacun, de leur coté, assez mal dans leur peau et leurs tentatives pour se trouver sont assez touchantes.

[breathe]

J'ai vu L'amour, c'est mieux à deux pour les beaux yeux de Virginie Efira. Bon je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre, mais là c'est vraiment une super grosse daube ce film, pas drôle, pas fin, lourd et mal joué.

(Constance, et on ne voit même pas Virginie déshabillée).

Je veux pas dire mais même dans la BA, Virginie Efira joue mal. Mauvaise reconversion, à mon avis elle aurait dû rester animatrice TV. Ce n'est pas comme Louise Bourgoin qui m'a fait bonne impression dans Les extraordinaires aventures d'Adèle Blanc-Sec , d'ailleurs c'est l'une des seules bonnes choses du film.

Sinon, j'ai été voir Iron man 2, et la belle Scarlett Johanson ne sauve rien. J'ai trouvé sa scène de combat hilarante, tellement on y croyait pas. Mais bon, c'est un film qui se regarde très bien jusqu'au bout. J'aime l'idée que quand c'est pas des méchants du moyen-orient, ce sont des Russes. Mais si on m'y avait pas trainé et que j'allais pas voir toute les dobes pour rentabiliser ma carte, j'aurais pas été le voir et ça m'aurait pas manqué une seconde.

[Norma]

J'en sors juste, et j'ai trouvé ça tout à fait raté... Ca n'est pas du tout assez intéressant pour se payer le luxe de l'extrême lenteur avec laquelle le film se déroule. Il y a quelques moments de grâce très drôles, 2 scènes très réussies incroyablement dures, mais pour le reste franchement on s'emmerde.

Tout à fait d'accord et pourtant, je me faisais une grande joie de voir ce film tellement j'avais aimé Happiness !

Certes, on y retrouve le même pessimisme sans concession de Todd Solondz, avec des personnages tous plus barrés et malheureux les uns que les autres, malgré un confort matériel indéniable. Mais la subtilité et l'humour d'Happiness qui nous faisait avaler avec bonheur les situations les plus indigestes, font ici cruellement défaut... un grand dommage !!!

Dans celui-ci, on dirait juste des marionnettes qui s'en prennent plein la gueule.
C'est surtout que l'humour répétitif de confusion entre pédé et p*é**do*p*hi*le qui a commencé à me faire dresser les poils sur tout le corps. Ca passe chez le petit garçon, quand c'est dans la bouche du père, c'est moins drôle.
Idem pour le fait qu'on se demande si oui ou non la pe*d*op*h*ili*e est transmise de père en fils.
Et pourtant, je pensais aimer le trash, mais là, j'ai juste serré les dents quand la salle riait.
Si j'étais sûre que c'était de l'humour, ok, mais, j'ai juste trouvé ça maladroit,
voir hyper lourd.
J'avais vu "bienvenue dans l'âge ingrat", j'en avais un bon souvenir, dans le sens ou d'une certaine façon,
les personnages avaient une influence sur leur vie, et rendait bien ce que cette salope leur faisait vivre.
Pour celui-ci, niet.

J'ai d'autres trucs à reprocher, mais je ne trouve pas le spoiler, et donc,
je m'abstiens.

Pour le positif, les lumières et couleurs sont vraiment chouettes.

Paulette coincée du cul qui le déconseille.

finalement je suis tout de même allé le voir.
J'ai aussi étée génée de ces "confusions" et abhérrations.

Mais.

JE l'ai pas du tout au final ressenti de la même façon.

De même que la mère fait des rapprochements manichéens et excessifs qui semment la confusion chez Timmy, de même que Trish explique à sa soeur qu'elle ne devrait pas s'occuper des criminels qui sont de toute façon mauvais, de même que Joy finie par porter la culpabilité de ses morts ...

Je crois que la seule voix de l'auteur est celle de Billy et de ses bonobo. C'est la seule manière de comprendre les choses qui s'en tire bien.

Tout les autres ont des modèles de pensée assez manichéen au fond, et qui justement, rencontrent leurs failles, ce qui plonge leurs personnages dans la confusion justement.

J'ai pas eu l'impression que c'était des marionettes mamenées, mais des êtres qui rencontre le point limite, celui qui fait que la vie qu'on a tenté de leur vendre, le bonheur ou la morale qu'on a tenté de leur faire passer pour seule possible, ne tiens plus. Et Alors ils se brisent.

Donc, moi j'ai aimé.

maintenant c'est ma lecture et peut etre n'y ais je vue que ce que j'avais envie d'y voir, pour ne pas briser ma toute nouvelle affection de Todd Solondz.