

Je le dis tout de suite : je n’ai pas aimé « Howl ».
Le titre du film est le titre du poème « Howl », d’Allen Ginsberg, paru en 1955 et l’objet d’un procès pour obscénité. Ce film est articulé sur trois thèmes différents : des interviews d’Allen Ginsberg interprété par James Franco, la lecture du poème illustrée par des animations en images de synthèse, et la reconstitution du procès.
Le tout hésite entre le documentaire, la biographie narrative et la fiction. Le propos n’est pas tant l’homosexualité d’Allen Ginsberg que son mal-être et les affres de la création littéraire. Quelques moments émouvants, comme lorsque son meilleur ami lui annonce la rupture ou lorsque Allen Ginsberg raconte sobrement les circonstances de la mort de sa mère.
Si je n’ai pas aimé ce film, c’est sans doute parce que je n’ai pas été sensible au poème, et à moins d’être fan de poésie moderne, les imperfections, lenteurs et lourdeurs du film sautent aux yeux.
Reste James Franco pour sauver cet objet bizarre, cet hybride de docu-fiction qui n’arrive jamais à choisir entre le documentaire et la fiction.

A voir absolument si vous êtes fan du poème d’Allen Ginsberg ou de James Franco. Sinon, vous risquez de vous ennuyer...